Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe : La honte oh, la honte !
Honnêtes ! Les dirigeants du handball l’ont été. Ils n’ont pas tergiversé avant de dire que leurs athlètes ne pouvaient rien glaner à cette 26e édition de la coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe.
Dès la conférence de presse qui a précédé le lancement de ces jeux, le directeur technique national de la Fédération burkinabè de handball, Dah Costa, n’a pas manqué de dire « nous allons à une école ». Avec le recul, on lui donne parfaitement raison aujourd’hui. Comme des éphémères venues à la lueur d’une lampe, nos représentants ont perdu « leurs ailes » après quelques instants de jeu.
Un après l’autre, ils viennent tous de plier bagages dès le premier tour. Mais doit-on facilement admettre cette situation sans mot dire ? Il est vrai que les déclarations des uns et des autres avant cette coupe résonnaient fort bien comme des excuses publiques. Mais cela ne suffit pas.
Cette 26è coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe, loin d’être une école, est une honte nationale. Dirigeants, joueurs, tous ne devaient pas pouvoir en principe, soulever la tête en ce moment. Ils sont tous rentés dans leurs petits souliers. Durant tout le tournoi, aucune des 4 formations burkinabè n’a réussi la moindre victoire sur le terrain. Et le comble, nos athlètes font preuve d’une maladresse inqualifiable. Mêmes les fondamentaux du hand, prise de balle, relance… sont laborieusement exécutés.
Sans répondant devant des adversaires très mobiles et habiles, les joueurs burkinabè ont logiquement enregistré les plus lourdes défaites du tournoi (des écarts de plus de 20 points, parfois 30). Les entraîneurs, entièrement déstabilisés, ne pouvaient qu’assister à ces spectacles désolants sans pouvoir rien y apporter.
Pour sûr, après cette déculottée publique, nos « maîtres » du handball feront moins de bruit. Leur combat sera assurément : « trouvez-nous des bourses de formation pour nous remettre à niveau ». Puisque toute la Nation et même au-delà, le monde entier savent dorénavant que le Faso ne dispose pas de spécialiste en handball. L’héritage que laisse la 26e édition de la coupe d’Afrique des vainqueurs est cet appel à la réaction..
B. Léopold YE
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 20 avril 2010 à 14:28 En réponse à : Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe : La honte oh, la honte !
Je sens que l’auteur de ces lignes ne connait rien du tout des réalités du handball. Est-il déjà venu au Zinda voir la différence d’avec le plancher ? Evitons de jeter le pavé dans la marre. Ces athlètes, sans revenus conséquents et aux moyens dérisoires ont fait de leur mieux.
Si seulement le 10e du budget alloué au Football l’était au handball, des miracles se produiraient. Le sport de haut niveau requiert d’énormes moyens.
Tenez par exemple : Les angolais ont préparé la compétition a Madrid et chacun encaisserait la somme de 35 000euros en cas de coupe contre 10 000fCFA de primes par victoire aux clubs burkinabè. Cessez de grâce de décourager les athlètes et dirigeants. Demandez les renseignements utiles, on vous les donnera.
Le 21 avril 2010 à 11:38 En réponse à : Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe : La honte oh, la honte !
Mon cher ne prenez pas en mal l’écrit du journaliste ; je pense qu’il a voulu appeler les uns et les autres à plus d’égards à ce sport. Comme tu le dis les uns auraient dû organiser un petit tournoi au Palais des Sports pour que nos joueurs prennent contact avec ce terrain ; la honte dont il parle ne s’adresse pas aux joueurs mais d’abord aux responsables administratifs et politiques qui n’ont pas joué leur partition ;
Le 21 avril 2010 à 12:59, par Chris En réponse à : Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe : La honte oh, la honte !
Je suis parfaitement d’accord avec l’internaute qui vient de réagir. Mais il faut reconnaitre aussi que nos dirigeants y sont sont pour quelque choses. Cette compétition n’a pas du tout été préparé. C’est pas à deux semaines de la compétition qui fallait interner les joueurs sachant bien qu’on affronterait les élites du Hand ball. On a échangé un peu avec quelques joueurs venus d’autres pays par rapport à la préparation de la compétition et il est ressortit qu’ils préparaient la compétition depuis 6 mois et que les entraînements se faisaient tous les jours de la semaine et trois fois par jour. Alors que chez nous au burkina, on s’entraînait trois fois par semaine et seulement deux par jours. aller y comprendre !!!
2. Le 21 avril 2010 à 12:06, par malou En réponse à : Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe : La honte oh, la honte !
bonjour
en tant que handballeur je dois dire que c’est le prototype de journaliste minable qu’on doit interdire de stade pour ignorance du domaine d’exercice de sa profession . saviez vous que c’est le jour de l’ouverture de la compétition que les cubs burkinabè ont mis le pied sur le tapis du palis ? le jeu sur le plateau du zinda n’a rienà voir avec celui du plancher et c’est en connaissance de cause que dès le tirage les dirigeants burkinabè ont dit qu’ils allaient à un apprentissage, si c’était contre des pays comme le mali le togo le niger la guinée etc on n’allait s’en sortir, désolé mais vous ne connaisser pas ce sport car si vous le saviez vous auriez comprit qu’en hommes ce sont les equipes magrebines qui dominent le had depuis 20 ans et en dames ce sont les equipes d’afrique centrale, et la cote d’ivoire, regardee de près qu’une équipe comme l’asfa-y qui n’a jamais participé à une compétition de ce genre aie marqué 24 buts à l’angola (le seul score du genre qu’elles n’ont encaissés à cette compétition ) doit être salué et puis. y a eu des victoires burkinabè, l’usfa àa battu curias du togo ( qui soit dit en passant avait un budget de 40 millions pour ce tournoi contre 4millions pour l’usfa, l’assonabel egalement a eu deux victoires arreter mr les minables de penser bete du genre on a organisé une compétition il faut la gagner, bla blaaa.