Le représentant burkinabè en coupe CAF l’USFA n’est pas parvenu a réaliser le tout petit exploit qu’on attendait de lui afin de se qualifier pour les 16e de finale. Et pourtant au match-aller, il y a 2 semaines, sur les bords de la Lagune Ebrié à Abidjan, l’équipe des militaires, selon des observateurs, bien que battue par 2 buts à 1, avait réussi un bon match qui augurait d’une qualification. Mais, ce fut tout autre chose, puisque l’USFA a été dominée sur ses installations au stade municipal par Séwé sports de San-Pedro sur la marque de 1 à 0. Pour la circonstance, le président du club ivoirien, Eugène Diomandé a débarqué à Ouagadougou avec des présidents de clubs de 1re division et quelques supporters. Ces derniers avec le soutien d’Ivoiriens vivant au Burkina ont bien animé dans les tribunes sous le rythme de leur fanfare. Cela donnait l’impression que les Séwékas étaient dans leur jardin.

Mais ils ont dû subir dès l’entame, des assauts de l’équipe des militaires qui malheureusement était mal organisée. Un semblant de domination qui n’a nullement inquiété le portier du Séwé, Ali Badra Sangaré et qui a duré à peine 12mn. Une minute après, soit à la 13e, sur une des rares offensives jusque-là du Séwé sport, Ladji Tiezan Koné réceptionne le ballon et, sur une superbe frappe, trompe le gardien de buts de l’USFA, Siaka Coulibaly pour l’ouverture du score. Puis, plus rien si ce ne sont pas des réactions par à coup de l’USFA qui manquaient d’efficacité. Cela faisait l’affaire des Séwékas bien regroupés derrière. Le score de 1 but à 0 restera à l’avantage du club ivoirien qui obtient ainsi son ticket pour les 16e de finale où il affrontera le stade malien détenteur du trophée. Il faut relever que le lendemain dimanche 28 février, l’ASFA-Y s’est qualifiée sans difficulté pour les 16e de finale de la ligue africaine des champions. L’équipe burkinabè s’est imposée au stade du 4-août devant l’AS Stade Mandji du Gabon par 4 buts à 1 alors qu’elle avait déjà pris le dessus à l’aller par 2 à 0. Au prochain tour, l’ASFA-Y sera face à l’Espérance de Tunis. Nous y reviendrons.

Par Antoine BATTIONO

Le Pays