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Tournoi UEMOA édition 2009 : La participation du Burkina en question

Publié le mercredi 2 décembre 2009 à 13h32min

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Le tournoi de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), troisième édition, Bénin 2009 a tiré ses rideaux dimanche 29 novembre avec le sacre du Sénégal. Le Burkina dans le groupe B est bon dernier avec 3 matchs, 3 défaites, 0 point, zéro but marqué, cinq encaissés. Quels enseignements en tirer ?

L’UEMOA, dans le souci de promouvoir le football dans ses huit Etats membres, a créé, ce que l’on appelle le tournoi de l’intégration. Il est exclusivement réservé aux footballeurs évoluant dans les championnats de l’espace UEMOA.

Logiquement, ce sont les meilleurs joueurs du championnat qui doivent représenter chaque pays. Mais le Burkina, quant à lui, a opté de se faire représenter par des cadets et quelques juniors. Pourquoi ? Evidemment, tout le monde s’interroge, du moment où l’instance dirigeante de notre football, la Fédération burkinabè de football (FBF) n’a donné à cet effet à la presse aucune explication.

Est-ce parce que le championnat est fini depuis fin juillet et que beaucoup de joueurs ne sont plus en jambe ? Est-ce un choix de la FBF de composer avec des joueurs jeunes ayant encore beaucoup d’années de marge de progression ? ou est-ce simplement le fait que les cadets venaient de jouer la coupe du monde au Nigéria, donc toujours en jambe ? etc. Il doit pourtant avoir une explication à cela.

Dans tous les cas, le tournoi de l’UEMOA est maintenant institutionnalisé et sa périodicité entre octobre et novembre. On ne peut donc pas parler d’événements surprise. En coulisses, certains analystes sont contre le fait qu’on amène des joueurs qui sont au soir de leur carrière, car justifient-ils, ce sont des joueurs qui ne peuvent plus rien apporter à l’équipe nationale A des Etalons. Soit.

Mais, c’est qu’il y a une certaine gène, un problème d’équité sportive, que certains pays amènent leurs meilleurs seniors du moment, et que d’autres alignent des "joueurs biberon". Ceux-là qui optent pour ce dernier choix, naturellement ils ne peuvent rien espérer dans ce tournoi, car pour eux il s’agit d’appliquer la devise du père de l’olympisme, le barron Pierre de Coubertin qui est de "participer".

Personne ne peut reprocher aux enfants de n’avoir pas mouillé le maillot, car on ne peut en même temps apprendre et exceller. Le coach des Etalons, l’Allemand Wilfried Rainer l’a du reste souligné, "si vous venez avec une équipe composée à moitié de cadets et de juniors face à des formations expérimentées, physiquement plus fortes, il ne faut pas rêver". Le Burkina doit définir clairement sa politique et son objectif recherché dans les tournois de l’UEMOA.

Barthelémy KABORE

Sidwaya

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