Egypte ? Algérie, France ? Irlande : Quand la politique entre au stade...
Ainsi, les tensions Egyptiens et Algériens au sujet des matches de football ayant opposé leurs équipes nationales a tourné, dès jeudi, à la crise diplomatique entre le Caire et Alger, avec le rappel de l’ambassadeur du premier auprès du second pour consultation ; mesure à laquelle l’autre a réagi par la réponse du berger à la bergère.
Comme quoi, du ballon rond, qu’on dit n’être qu’un sport, le politique, pour ne pas dire la politique, n’est jamais loin : n’est-ce pas, Iran ? USA de France 98, USA ? Chine 71 de ping-pong, Turquie ? Arménie du 14 octobre 2009 des éliminatoirres de la coupe du monde 2010 ?
Par ailleurs, le match France ? Irlande n’a-t-il pas tourné à l’affaire d’Etat, notamment par la demande de reprise de la rencontre du gouvernement irlandais, appuyé, côté gaullois, par la ministre Christine Lagarde et trois députés UMP ?
Non moins politique fut surtout l’attitude de la FIFA dans cette affaire, qui afait jouer l’aller au Caire malgré les dérives prématch, mais le retour en pays neutre alors que, pour bien moins que ça, des joueurs voire des terrains ou des fédérations nationales ont été suspendus par elle et condamnés à lui payer des amendes. Est-ce parce que, comme l’a expliqué le ministre algérien des Sports, l’Egypte pèse plus que l’Algérie au sein de la FIFA ?
Pourquoi n’a-t-elle pas, a contrario, considéré que le pays d’Akhénaton abritant le siège de la Confédération algrienne de football, il y avait là une raison supplémentaire de faire preuve de fair-play, c’est-à-dire de non-amoralité et de non-immoralité, plutôt que de parti pris ?
L’Observateur Paalga