Pour le président du club, Emmanuel Traoré, que nous avons eu au téléphone avant le départ de ses joueurs, l’ASFA-Y se déplace avec sérénité. Galvanisé par sa victoire au match aller, le club champion du Burkina veut aussi s’affirmer hors des frontières nationales. "Nous avons espoir de revenir avec la victoire", nous a confié le président Traoré.

"On s’est bien préparés", renchérit Mamadou Thiombiano, le libéro du groupe.
Selon ce dernier, le technicien malien, Oumar Koné, qui entraîne l’équipe, a su doser ses séances de travail. "Nous sentons la fatigue mais nous tenons le coût grâce à la subtilité de l’entraîneur. Les entraînements ne sont pas aussi durs", nous a rassuré Mamadou Thiombiano. En effet, ce sont les vacances dans toutes les équipes de première division au Faso. Seule la famille jaune et vert est en compétition. Et c’est normal que les acteurs ressentent de la fatigue, surtout quand on sait que l’ASFA-Y ne connaît pas jusque-là, la moindre défaite ; ni en championnat national où elle a terminé majore, ni en Coupe du Faso qu’elle a remporté. Tous ces lauriers laissent croire au libéro Thiombiano : "Je pense qu’on peut aller arracher la qualification au Bénin".
Pour cette expédition, l’ASFA-Y s’est déplacée avec un petit groupe, 18 combattants. "C’est la Fédération qui a organisé le voyage", nous apprend le président Traoré.

Ainsi, on leur aurait fait une réservation de 21 places.
Aucun organe de presse n’a donc été associé à ce voyage. Même si les "Jaune et vert" n’ont pas besoin d’un grand monde au pays de Béhanzin pour briser les liens des Unionistes de Sémé, il demeure que l’absence de journalistes au voyage est déplorable. Au match aller, ils ont éprouvé des difficultés à venir à bout de cette formation, mais cela serait dû à l’attitude réservée de l’adversaire, ce jour. "Au match aller, l’équipe adverse a joué à la défensive", constate Mamadou Thiombiano. C’est ce qui explique selon lui, la difficulté que les attaquants de son équipe ont eu à atteindre le fond des filets. "Cette fois-ci, ils jouent chez eux. Ils sont donc obligés de sortir de leur camp et chercher à scorer. Nos attaquants seront alors plus libérés pour marquer des buts", analyse le maître du secteur défensif des Asfasiens.

B. Léopold YE

Sidwaya