« Contrôleurs, assistants et agents, vous reconnaîtrez désormais pour chef, l’inspecteur de sécurité pénitentiaire, Honoré Grégoire Karambiri. Vous lui obéirez en toute circonstance pour le succès de la sécurité pénitentiaire au Burkina Faso ».

Ainsi pourrait-on résumer les mots prononcés par le directeur de la sécurité pénitentiaire, Dieudonné Koyenga, consacrant ainsi la passation de commandement entre les régisseurs sortant de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), Adama Rouamba et entrant, Honoré Grégoire Karambiri.

Les locaux de la MACO ont abrité le mercredi 15 juillet dernier la cérémonie ayant consacré cette passation de service. Régisseur de la MACO depuis 2004, l’inspecteur Rouamba a fait une revue de la troupe qu’il confie désormais à celui-là même qui fut son étudiant. Pour 5 années de commandement, il dresse un bilan « satisfaisant » qu’il impute à l’ensemble de ses collaborateurs qui lui ont, chaque fois, servi de guides et de partenaires.

Un travail « sans répit, sans repos et sans repas » aurait conduit, entre autres, au renforcement de la sécurité du périmètre et à l’élaboration d’un plan de protection et d’intervention, à la formation continue du personnel de sécurité dans des domaines variés comme l’armement, la déontologie, le respect des droits humains, la réglementation pénitentiaire ; au fonctionnement régulier du comité de gestion des activités de la MACO ; à la promotion d’une coopération pénitentiaire locale avec des ONG, des associations et forces de défense et de sécurité ; à la promotion du sport en milieu carcéral et à celle de l’alimentation et de la santé des détenus.

Conscient des nombreux défis qui attendent son successeur, le régisseur sortant l’a invité à œuvrer constamment à assurer les missions traditionnelles dévolues à la prison notamment le maintien de la sécurité des personnes et des biens par la garde et la surveillance constante et efficace des détenus, la participation au suivi et à l’exécution des peines et mesures privatives de liberté et enfin la réinsertion sociale des détenus.

A ces missions, il ajoute la valorisation de la fonction pénitentiaire. C’est donc pourquoi l’inspecteur Karambiri reconnaît la lourdeur de la tâche qui lui est désormais dévolue : « Dans notre plan de travail, nous mettrons l’accent sur la communication entre le personnel pénitentiaire et les autres services d’appui, mais aussi les détenus. Ensuite nous sommes régi par des textes et leur respect va en droite ligne avec la discipline mutuelle entre le personnel et les détenus. Le troisième axe, c’est le travail.

Nous nous baserons donc sur la communication, la discipline et le travail pour faire grandir et avancer avec le moins de problèmes possibles la MACO ». En rappel, l’inspecteur de sécurité pénitentiaire, Honoré Grégoire Karambiri, est sorti en 2004 de l’Ecole nationale de la police (ENP) et nommé la même année comme régisseur du Centre pénitencier agricole de Bakoro. C’est donc après 5 ans de service dans ledit centre qu’il a été appelé aux commandements de la MACO, le 16 juin 2009 pour remplacer l’inspecteur Adama Rouamba.

Jean-Marie Toé, Collaborateur

L’Observateur ¨Paalga