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Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

Publié le vendredi 29 mai 2009 à 02h50min

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Voici la situation des négociations entre le Syndicat national autonome des Enseignants-chercheurs (SYNADEC) et le gouvernement sur la crise qui frappe l’Enseignement supérieur.

Courant juillet 2008, le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs dépose auprès du président de l’Université de Ouagadougou une plate-forme revendicative datée du 17 juillet 2008 et comportant trois points de préoccupation :

- la revalorisation du statut de l’enseignant-chercheur ;

- la liquidation des dettes sociales des universités ;

- la mise en marche d’un processus pour un « aggiornamento » del’Université de Ouagadougou.

En attendant la satisfaction de ces points de revendication, le Synadec invite ses militants à suspendre les activités académiques qui leur incombent notamment la correction des copies et la participation aux différents jurys.

A la suite du paiement entier de la dette sociale estimée à 1 039 853 396 FCF A, le Synadec accepte de reprendre les activités académiques pour aller aux négociations avec le Gouvernement. Dans cette perspective, les deux parties procèdent le 30 janvier 2009 à un échange de documents relatifs à la
plate-forme revendicative
du Synadec.

Le 03 février 2009, le gouvernement met en place un comité interministériel chargé des négociations avec le Synadec.

Dès le lundi 16 février 2009, les négociations sont entamées sur une vingtaine de points de préoccupation. Après sept (07) séances de travail deux parties ont pu examiner dix-sept (17) préoccupations sur les vingts (20) que compte la plate-forme revendicative.

Mais au cours de la séance du 12 mars 2009, le Synadec a récusé l’équipe des techniciens qui représentait la partie gouvernementale au motif qu’ils n’ont pas un pouvoir de décision et exigé désormais comme partenaires de négociation les membres du gouvernement.

Le jeudi 26 mars 2009, les négociations sont reprises avec les membres du gouvernement. Dès le début de la séance le Synadec demande un changement de méthodologie en exigeant désormais du gouvernement des contre-propositions écrites.

1- Les propositions écrites du gouvernement en date du 1er avril 2009

Faisant suite à cette nouvelle approche, le Gouvernement lui a effectivement transmis ses propositions écrites le 01 avril 2009. Ces propositions portent sur l’ensemble des points de revendication du Synadec notamment :

- l’affectation prochaine de 244 nouveaux bureaux ;

- le relèvement de l’âge de départ à la retraite à 65 ans après la réalisation d’une étude actuarielle dans un délai maximum d’une année ;

- l’engagement de l’Etat à appuyer les efforts du Synadec dans la création d’une mutuelle de santé ;

- la possibilité offerte au Synadec de faire des propositions de personnes à décorer ;

- l’abattement de volume horaire aux enseignants-chercheurs candidats au concours d’agrégation ;

- l’équipement de la Direction des presses universitaires en 2010 (cf le tableau II) ;

- la majoration de 50% du soutien aux revues dès 2010 ;

- la prise en charge des frais d’établissement des passeports de service au profit des enseignants-chercheurs (cf le tableau II) ;

- le paiement de l’indemnité d’encadrement aux taux mensuel suivants :
* professeurs titulaires :
50 000 FCFA ;
* maîtres de conférences :
40 000 FCFA ;
* maîtres assistants :
30 000 FCFA ;

- la création d’une indemnité académique au profit des enseignants-chercheurs et son paiement aux taux mensuels ci-après :

- professeurs titulaires : 62 500 FCFA
- maîtres de conférences : 62 500 FCFA ;
- maîtres assistants : 42 500 FCFA ;
- assistants : 32 500 FCFA.

- la signature d’un accord avec l’entreprise BTM et la Banque de l’habitat pour la construction de logements au profit des enseignants-chercheurs et du personnel ATOS des universités qui le désirent ;

- le reclassement des cadres Al et assimilés candidats aux fonctions d’assistants et d’enseignants à temps plein pour compter de leur nomination dans les catégorie et échelle correspondants au diplôme requis pour leur nouvelle fonction ;

Le 02 avril 2009, les propositions gouvernementales ont fait l’objet d’une séance de négociation à l’issue de laquelle le synadec les juge insuffisantes. Il est alors demandé au synadec de faire de nouvelles propositions dans la perspective de trouver un compromis avec le gouvernement.

En réaction, le Synadec a fait parvenir ses contre-propositions le 06 avril 2009. Parallèlement, il dépose un préavis de grève d’une durée indéterminée pour compter du 08 avril 2009. Dans ses propositions, le Synadec a introduit des préoccupations nouvelles au regard du contenu de la plate-forme revendicative. Elles sont notamment relatives à :

l’octroi à titre gracieux de parcelles aux enseignants- chercheurs et au personnel ATOS des universités de Ouagadougou et de Koudougou ;

- l’allocation de bourse d’un montant mensuel de 400 000 FCFA aux enseignants-chercheurs pendant leur séjour à l’étranger dans le cadre de leur préparation aux concours académiques :

- la mise en place d’un secrétariat ah doc chargé de la gestion et du suivi des voyages d’étude ;

- le relèvement des taux horaires de vacation ;

- l’élargissement des indemnités d’encadrement aux maÎtres-assistants et aux assistants.

2- Le projet de protocole d’accord

Le 30 avril 2009, les deux parties se retrouvent autour des contre-propositions du synadec. Dans le but d’avancer dans les négociations,

les deux parties conviennent de l’élaboration d’un projet de protocole qui précise les niveaux de négociation ainsi que le programme de leur mise en œuvre.

Ce faisant, le Gouvernement a proposé un protocole d’accord qui en plus des avantages accordés à travers ses propositions écrites du 1er avril 2009, concerne également les points ci-après :
- le relèvement des taux horaires actuels de vacation (cf les tableaux III, IV et V) ;

l’adoption d’un statut particulier par voie législative au profit des enseignants-chercheurs et ce conformément à unchronogramme précis. Le gouvernement considère que la revalorisation du statut de l’enseignant-chercheur ne peut découler que d’un acte juridique spécifique majeur. En effet, l’élaboration d’une nouvelle grille salariale doit tirer sa base juridique de dispositions législatives qui tiennent compte de la particularité des enseignants-chercheurs. C’est pourquoi le Gouvernement s’engage dans un processus d’adoption d’une loi portant régime juridique applicable aux enseignants-chercheurs.

Au cours de la séance de négociation du mardi 12 mai 2009, le Synadec en réaction à ces propositions gouvernementales a exigé l’adoption préalable d’une grille salariale ici et maintenant avant l’examen d’un éventuel protocole d’accord.

3 -Les nouvelles propositions écrites du Gouvernement en date du 26 mai 2009

A la séance du 26 mai 2009, le Gouvernement a fait de nouvelles propositions relatives notamment à :

- l’élargissement du bénéfice de l’indemnité d’encadrement aux assistants à condition qu’ils encadrent effectivement des étudiants, le paiement de cette indemnité à leur profit étant donc lié à la mise en place d’un système d’attestation par les directeurs des UFR concernées ;

- le relèvement du taux de paiement de la copie supplémentaire de 200 FCFA à 300 FCFA dès la rentrée universitaire 2009- 2010 ;

- le relèvement du taux de l’indemnité académique initialement accordé aux enseignants à temps plein qui passe ainsi de 12 500 FCFA à 20 000 FCFA ;

- la prospection auprès des autorités communales de la possibilité de l’octroi de parcelles aux enseignants-chercheurs dans le cadre des lotissements à venir.
Les tableaux ci-joints en annexe retracent les augmentations salariales issues des propositions faites par le gouvernement.

Le gouvernement.


RECAPITULATIF GENERAL DES AUGMENTATIONS SALARIALES PROPOSEES PAR LE GOUVERNEMENT

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Vos commentaires

  • Le 29 mai 2009 à 09:04 En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Est-il vraiment nécessaire de faire un point des négociations avant que celles-ci ne soient achevées ? Pourquoi ne pas ranger ses propositions dans la confidentialité des négociations qui sont en cours ? qu’est-ce que le Gouvernement veut montrer à l’opinion publique à travers ce point des négociations ?
    Messieurs les Ministres, vous avez fait des concessions, mais que l’autre partie juge insuffisantes. Alors poursuivez les négociations et trouvez des compromis.

    • Le 29 mai 2009 à 10:23 En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

      Pourquoi les enseignants ne se privent d’aucune occasion pour se répandre dans la presse sur l’avancement des négociations et le gouvernement devrait se taire ?
      Soyons sérieux !

    • Le 29 mai 2009 à 13:23, par çamenerve En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

      Ne soyons pas bornés à dire à chaque fois que les enseignants-chercheurs ont raisons de continuer la grève mais ayons aussi l’honnêteté de reconnaitre qu’il a y eu des efforts consentis dans le camp gouvernemental, même si ils sont jugés insuffisants par le syndicat.Vous voulez nous faire croire que c’est les enseignants chercheurs qui sont seuls capables de juger la suffisance des concessions faites ! N’insultez pas l’intelligence des burkinabés.Certes nous n’avons pas la possibilité d’influencer leurs choix mais nous avons la possibilité de juger la responsabilité de chacun des deux protagonistes. Pour ma part je trouve que c’est irresponsable pour des enseignants-chercheurs, qui se disent avoir leurs enfants aussi campus(ce qui reste à vérifier), de continuer avec cette grève illimitée au vue de toutes ces concessions.

      • Le 30 mai 2009 à 13:25, par Gaston Bonheur, élève en tleA En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

        Mon cher, c’est le gouvernement qui insulte l’intelligence du peuple. Il clame toujours que les moyens font défaut au BURKINA, et ce refrain se repand comme une maladie contagieuse.Cependant il s’investit dans un luxe qui ne nous amènera nulle part,sinon à la ruine. Je vous donne en exemple les milliards investient pour la construction des échangeurs pendant que les dignes et valeureux fils du pays meurent de faim, surtout dans ce contexte de vie chère. Je pense qu’il est temps d’ouvrir les yeux et de voir clair, au lieu de continuer à nous fier aux lunettes de nos conseillers myopes. Le gouvernement est entain de banaliser l’éducation, si ce n’est déjà fait, pourtant socle du développement.Joue-t-il le jeu de...

      • Le 1er juin 2009 à 01:07 En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

        Mr Camenerve, ca va tjjrs t’enerver. Les efforts du gouvernement sont tres insuffisants par rapport aux standards sous -regionaux. Tu comprends ? On n’ insulte pas l’ intelligence de n’ importe qui car il faut d’abord en avoir, l’ intelligence, pour qu’ on puisse l’ insulter. N’alignez pas les mots seulement. Ils doivent correspondre a quelque chose de concret dans la realite. Je crois que les ensasignants doivent aller jusqu’ au bout de la lutte cette fois. S’arreter a mi- chemin ne leur donnera aucune legitimite plus tard. Ils ont pose les problemes qui font entrave a leur developpement et au developpement de l’ enseignement superieur dans ce pays. Le gouvernement se contente de divertir les gens comme a son accoutumee et tu n’as meme pas l’ analyse critique necessaire pour voir cette diversion. Tu es trop mal barre pour donner des lecons a ces ECs. Tu manges dans ca, mais admets au moins que ceux qui produisent les ressources humaines dans ce pays refusent de mager de ce pain - la.
        Quant a douter du fait que ces ECS proletarianises, on sait au moins que leurs enfants ont moins de chance d’etre a l’ universite du Ghana, encore moins a New York ou a Ottowa. On sait quekl enfant de qui est a l’ etranger aujourd’ hui. C’est meme l’ une des raisons pour lesquelles nos gouvernants ne sont pas trop presses pour dialoguer franchement.

    • Le 30 mai 2009 à 08:55, par Baag Bêdaa En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

      Bjr à tous, moi je pense kil faut changer de négociateur gouvernemental(le ministre des ESSRS). En tant k ancien EC ki profite du système et ki casse maintenant les bascules, il est mal placé pour dire aux autres EC de ne pas vouloir grossir comme lui.

      • Le 30 mai 2009 à 11:59 En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

        Mon cher,

        Essaie de t’informer. Ce n’est pas le ministre des ESSRS, Joseph Paré, qui conduit les négociations au nom du gouvernement, c’est le ministre de la Fonction Publique. Le problème au Burkina, c’est ça, on critique, on insulte, on accable à tout va, sans chercher à s’informer vraiment, à comprendre la situation. Et même si c’était lui, ce serait irresponsable de sa part de raisonner d’abord en tant qu’enseignant avant de penser en responsable gouvernemental. Ne cultivons pas le corporatisme !!!

    • Le 30 mai 2009 à 10:16, par Pamigoam En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

      Pourquoi la confidentialité ?C’est des deals ? L’information participe du développement de la démocratie. Le gouvernement a obligation de rendre compte de ce qu’il fait avec le budget de l’Etat ; qu’il continue donc de nous informer car chaque Burkinabè est en mesure de voir qui travaille réellement pour le développement du Faso.

  • Le 29 mai 2009 à 09:59, par pessimiste En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Pourquoi des confidentialités à n’en pas finir, alors que l’avenir de nos enfants sont en jeu ? Arrêtez de nous tourner en rond, car vous n’etes pas les seuls travailleurs de ce pays. ras le bol. honte à ce syndicat !

    • Le 29 mai 2009 à 10:26, par loli En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

      Monsieur Pessimiste1 votre pseudo le dit vraiment. vous n’avez rien comme vision projectuelle. Si vous etes en cours d’argument alors économisez vos paroles et votre temps, car vous etes en déphasage de tout ce qui se passe.

    • Le 29 mai 2009 à 10:32, par tourison En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

      le gouvernement en tout cas informe continuellement sur l’avancement des négociations , ce qui est une bonne chose et je pense qu’après tant d’efforts le syndicat des enseignants doit reprendre les cours ou rechercher d’autres emplois plus remunerateurs.
      pensez aussi aux étudiants qui attendent de terminer l’année.
      il y’a d’autres corps dans ce pays qui sont aussi méritants que vous dans ce pays.
      a bon entendeur salut !!!

    • Le 29 mai 2009 à 13:00 En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

      Tu es vraiment un pessimiste. Mieux, un ignorantus. Il y a longtemps que ce gouvernement a fini d’ hypothequer l’avenir de "tes" fameux enfants. Mais tu ne peux rien voir car m,asque par ta mauvaise foi due au fait que tu profites pour le moment du systeme. Mais sache que les meilleurs acquis sont ceux qu’ on engrange de facon legale. L’ histoire est pleine des "saprophytes" du systeme car la chute des polichinelles est toujours presque cocasse.
      Un enseignant chercheur qui erre toujours dans la diaspora comme un fantome a cause des miseres faites a ses collegues au pays.

  • Le 29 mai 2009 à 10:42 En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Où se trouvent tous ces tableaux II à V dont il est question ? Quelle crédibilité faut-il accordé aux paroles données par ce gouvernement qui viole les clauses de confidentialités ? Dur dur de négocier avec une tête brulée. Ce gouvernement n’a aucun gars en son sein capable de mener une bonne réflexion. Bande de têtus

  • Le 29 mai 2009 à 10:43, par Tchinfola En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Pessimiste, toutes mes excuses, mais tu es vraiment un ignorant de la chose. Tu n’a aucune connaissance de l’enseignement supérieur ni d’un enseignant-chercheur ! tu devrait donc "fermer ta bouche". Si tu t’es arrêté au BAC ou au BEPC, c’était ton choix ou peut être ton QI te bornait à ce niveau d’étude. Laisse ceux qui ont eu la capacité d’étudier jusqu’à ce niveau de revendiquer leur du. Pense tu qu’il serait juste de donner le même salaire à quelqu’un qui est rentré dans la fonction publique avec un concours niveau CEP qu’à un autre qui est rentré avec le niveau BAC ? NON ! Et bien, les Assistants (BAC+8) sont en catégorie A 1 au même titre que ceux qui ont fait des concours niveau Maitrise (Bac+4) et ceux qui ont le DEA ou le DESS. C’est une honte pour notre pays de bâillonner l’enseignement supérieur jusqu’à ce point.
    Honte à des ignorants comme toi "Pessimiste"

  • Le 29 mai 2009 à 11:15, par Kili kan Sosso En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Bonjour,

    Je pense plutôt qu’il faut savoir raison garder. Le respect de l’autre nous recommande une bonne dose de retenue quand vint l’heure de s’exprimer.N’apostrophez pas un professeur d’Université comme vous le ferez d’un vulgaire passant. Ne vous adressez pas à eux comme s’il n’avait pas de conscience. De l’avenir de ’’nos enfants’’, ils s’en soucient eux assi du moment où il s’agit d’un destin partagé. Un peu de considération à leur égard. Merci

  • Le 29 mai 2009 à 11:44 En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    je suis d’accord pour une revalorisation du statut de l’enseignement chercheur, mais de la a profiter de cela pour revendiquer une parcelle, franchement je trouve ca pitoyable comme methode. qu’est ce qu’une parcelle a a voir avec l’enseignement ?? prenez vous au serieux tout de meme !!!

    • Le 29 mai 2009 à 19:56 En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

      Le précedent a raison de dire que tu as un niveau qui ne te permet pas de comprendre grade chose de ce que tu avances. Demandes en et tu en sauras. C’est plus humble et plus serieux.

    • Le 2 juin 2009 à 01:51 En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

      Comme je sais que tu es au serieux, je vais te donner une reponse. Tu es au serieux parce que c’est ton tout comme ca. Tu ne compreds pas vite. Une parcelle, c’est pour construire dessus et dans la maison - la, l’enseignant va prendre une chambre et puis il va transformer ca en bureau pour pouvoir lire dans le calme et corriger les devoirs des etudiants. L’ enseignant, c’est un etudiant a vie. S’ il cesse d’ etudier, c’est comme l’athlete qui arrete de faire le sport. J’espere que tu auras compris mon francais facile. Ne me dis pas merci car la pedagogie, c’est le metier des ECs.

      Gratuitement, mon benoit.

  • Le 29 mai 2009 à 11:51 En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Oui, les Enseignants chercheurs ne sont pas les seuls travailleurs, ni meme les seuls à avoir un doctorat, ni memes les seuls à enseigner. Nous pouvons continuer les comparaisons et demander pourquoi on ne donne pas le meme salaire à tous les burkinabés sans tenir compte du diplome ni du travail. Ca aurait été plus juste

    • Le 29 mai 2009 à 13:50 En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

      C’est vraiment dommage que des personnes responsables raisonnent en ces termes.Je crois qu’il ne suffit pas d’avoir un doctorat "acheté",il faut le mériter.On en connait beaucoup au Burkina-Faso.Cela dit tout intellectuel qui a conscience des difficultés de la recherche et de la transmission du savoir ne peut proférer de tels propos.Par ailleurs lorsque vous dites que les EC ne sont pas les seuls enseignants et en conséquence n’ont pas le droit de dénoncer leurs conditions de travail,c’est faire montre d’ignorance du texte fondamental de votre pays qui régit le fonctionnement des institutions.En effet,la constitution du Burkina-Faso donne le droit à tous les citoyens de se constituer en association voire mouvement pour défendre les intérêts de leurs corporations.Si vous êtes enseignant et estimez que vos conditions sont bonnes,permettez s’il vous plait à ceux qui n’ont pas la même vision que vous,ce au nom des dispositions de notre constitution de revendiquer leurs droits.
      Etudiant burkinabé à Genève

  • Le 29 mai 2009 à 12:02, par sidi, l’impertinent En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    A lire le precedent commentaire, il me semble que la strategie du gouvernement qui consiste a discrediter le syndicat des enseignants chercheurs aux yeux de l’opinion nationale et a lui mettre a dos les travailleurs des autres secteurs de la fonction publique est en passe de reussir. Bonne strategie, qui est en parfaite adequation avec une mentalite forte au Faso du genre \

  • Le 29 mai 2009 à 12:04, par Olélé En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Je me demande pourquoi ces derniers temps le gouvernement s’empresse à faire le point des négociations qu’il dit être confidentiel. Le problème c’est que personne n’a plus confiance à ce gouvernement. Quand le gouvernement dit que le synadec veut tout de suite c’est tout simplement que au vu du déroulement des négociations les EC ont senti la mauvaise volonté de ce gouvernement. Quand il nous dit qu’une loi doit être adoptée en 2011 qu’est ce qui nous dit que qu’il vont l’adopter ? Pourquoi faut ’il un an et demi pour adopter une loi ? Quand on sait que présentement un décret doit sortir bientôt pour pour l’augmentation des salaires des commissaires et d’autres corps. Si les EC ne s’était pas mobiliser rien ne serait fait. Tout ce qu’on demande au gouvernement, c’est de prendre 6 mois pour adopter cette loi et de l’appliquer en 2010. Pourquoi attendre 2011 ? Si le gouvernement n’a pas le temps on peut leur faire une proposition.
    Les EC ne veulent pas soutenir le gouvernement dans la mise en cause de la crédibilité et de la fermeture de l’université. C’est sûr et certain que si cette loi n’est adoptée cette année, en 2011 l’Université connaitra encore ces troubles autant résoudre le problème maintenant.

  • Le 29 mai 2009 à 12:45, par mad En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Honte à vous gourvernement. Vous pensez que c’est une fierté pour vous de publier ce misère de salaire des EC.Vous croyez que vous êtes les seuls à connaître l’argent dans ce pays là.Cher EC le peuple vous soutien du courage dans votre lutte.

  • Le 29 mai 2009 à 13:17 En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Revalorisation et non pas révalorisation.
    Merci de respecter l’orthographe SVP

  • Le 29 mai 2009 à 13:38, par D.F. En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    C’est pas vrai ! C’est quand même inadmissible qu’un gouvernement accumule une dette de ces travailleurs jusqu’à hauteur du milliard. Ca c’est une honte !

    • Le 29 mai 2009 à 14:42, par Kaam En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

      Pourquoi les enseignants ne veulent pas que le public sache ce qui se passe dans ces negotiations. Apres tout, c’est l’argent du peuple qui est utilise pour payer ces enseignants. Il faut que le peuple sache ce qui s’est passe et le peuple est tres intelligent et saura faire la part des choses. Alors ne cherchez pas diminuer en disant que le gouvernement veut le confondre. Il y a des gens qui n’ont jamais ete a l’ecole et qui sont plus sages, plus intelligents, et de vrais intellectuels. L’intellectuel, ce ne sont pas les diplomes accumules ou le nombre d’annees passees sur les bancs. De grace, le peuple saura faire la part des choses.

  • Le 29 mai 2009 à 13:49, par Blaso En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Je me rappelle encore que le gouvernement avait fermé récemment l’université et les cités universitaires, jetant dans le rue des milliers d’étudiants sans se soucier de ce qui leur arriverait. Pensez vous qu’un tel gouvernement a de la compassion pour les jeunes burkinabé, et les étudiant en particulier. Non !
    Alors qu’il ne présente pas aujourd’hui les enseignants comme des personnes qui ne se soucient pas de leurs étudiants car ils ont plusieurs fois fait le sacrifice de rattraper l’année pour nous. C’est notre gouvernement qui est IRRESPONSSABLE !

  • Le 29 mai 2009 à 13:49, par DOUGOUTIGUI En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    LE GOUVERNEMENT A RENOUE AVEC SES FUITES EN AVANT. IL FAUT QU’IL SACHE QUE TANT QU’IL N’Y AURA DE PROPOSITIONS SÉRIEUSES LES EC NE VONT PAS LEVER LEUR MOT D’ORDRE DE GRÈVE. C’EST UNE PERTE DE TEMPS. IL A INTÉRÊT A SE PENCHER SÉRIEUSEMENT SUR LE PROBLÈME PLUTÔT QUE DE TOURNER AU TOUR DU POT. QUAND A NOTRE AMI "PESSIMISTE" QU’IL SACHE QUE CHACUN 0 SON TOUR CHEZ LE COIFFEUR. IL EST IGNORANT DES PROBLÈMES DU SUPÉRIEUR. IL NE CONNAIT PAS LA VALEUR D UN EC. QU’IL SE RENSEIGNE DAVANTAGE.
    DOUGOUTIGUI

  • Le 29 mai 2009 à 15:37 En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Dans les négociations, il faut que chaque partie soit crédible. or il me semble que le gouvernement ne joue pas franc jeu. Rappelons-ous de la sortie de la soit disant MPE ou quoi encore heir et le point publier par le gouvernement aujourd’hui. Si votre parole n’est pas crédible, les négociations pétienneront toujours. Et le gouvernement et singulièrement le Min des Ens Sec et de la Rec Scient a un grand effort à faire la dessus. Un intellectuel doit être digne. Et un homme digne ne ment pas éhontement ! A chaque moment au Ministère, on ment. Qu’en est-il devenu des Universités intra et extra muros et bien d’autres par exemple ? Tout ce passif de mensonges rend méfiant les autres. Et ce n’est pas fini. Je crois que le gouvernement devrait déclarer les enseignants et le corps des agents de la santé "Personnes d’utilité publique" et leur payer un salaire conséquent. les prof d’université devraient avoir au moins un million quitte à leur demander d’arrêter certaines choses commes les consultations. en ce moment celui qui est jaloux de leur salaire deveint lui aussi prof d’université. c’est simple. Dans tous les pays qui émergent, les Enseigants occupent un rang supérieur. En Inde, si tu es prof, tout le monde joint les maisn et te vénère comme un Dieu. Résultats l’Inde vent son expertise aux USA. Que le gouvernement ne prenne pas la réaction des personnes aigries qui insultent les profs comme de l’argent comptant.

  • Le 29 mai 2009 à 16:22 En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Ne vous en voulez pas au syndicat. Le malaise est général et que chacun défende ce qui le regarde. Quand on fait partie de la minorité qui pille le reste, il est normal qu’on trouve honteux ce que demandent les enseignants. Ils demandent juste le minimum comparé à de nombreux autres pays. Alors que le haut n’a pas appris à se contenter du minimum. Que celui qui est satisfait de ses conditions se taise.

  • Le 29 mai 2009 à 17:18, par Marco En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Avec les nouvelles propositions du gouvernement le salaire du professeur titulaire (au moins 10 années d’ancienneté et ayant réussi aux différents concours internationaux du Cames) du Burkina n’atteint pas celui d’un assistant(année de recrutement) au Niger (520 000 f). Cela ne vous interpelle-t-il pas ? Il y a urgence de rectifier le tir pour prévenir la fuite de nos cerveaux !

    • Le 29 mai 2009 à 20:10 En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

      C’est d’autant plus vrai que dans ce ays on aime la comparaison. Malheureusement on ne se compare qu’au pir. si jusque là, Ce gouvernement qui est aussi prompt à comparer ne parvient pas à trouver un seul pays où l’universitaire est si méprisé ça veut dire tout ce que ça veut dire. Si au sommet de sa carrière, un Prof titulaire Burkinabé n’arrive pas à avoir ce qu’un assistant du Niger perçoit, il y a de quoi s’inquiéter très serieusement. L’Universitaire Burkinabe ne demande pas à vivre en pacha comme les dignitaires de ce pays.Il ne demande qu’à pouvoir décemment de ce qu’ils et etre dans les dispositions psychologiques et mentales de transmettre le savoir.

  • Le 29 mai 2009 à 17:26, par kakou Anazé En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    1) Arretez de massacrer l’orthographe de notre nationalité : ecrire burkinabè (invariable) et non burkinabé ou burkinabê ou quoi d’autre encore.
    2) le loup est sorti de la taniere car ce document ressemble fort bien à celui qui a été publié par le fameux MPEE ! de la à penser que ce fameux MPEE a ete imaginé dans le bureau du ministre, ce n’est pas loin (est ce les reflexes d’anciens CDR brouettes ????)
    3) si le gouvernement a decide d’etre transparent, c’est une bonne chose et on espere que d’ici la les contenus des rapports remis par le comité d’éthique seront accessibles.
    4) les propositions du gouvernement sont en deca des attentes des EC et il faut le repeter encore ce n’est pas suffisant ; n’en deplaise à ceux qui revent d’un nivellement par le bas. les enseignants chercheurs ne sont pas les seuls fonctionnaires du burkina, ca c’est une lapillissade, mais ils exercent une fonction que 99% des burkinabè ne peuvent pas exercer. cela dit, chaque de nous joue un rôle precis et utile dans la société, mais... ; c’est un peu comme le corps humain, tous les organes contribuent au bon fonctionnement du corps humains mais il y a certains organes qui sont irremplacables.......
    LA LUTTE CONTINUE

  • Le 29 mai 2009 à 17:26, par Kap En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Il y a de la contradiction entre la proposition de logements et celle des salaires. Pendant que la condition de salaire pour la souscription à une villa est de 250 000f minimum les salaires améliorés proposés par le gouvernement est de 217 000 f pour les assistants qui sont en réalité les plus gros demandeurs. Ce ne fait pas sérieux.

  • Le 29 mai 2009 à 17:33, par Inquiet En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Si ce message émane réellement du gouvernement j’ai peur car on sent qu’il y a un cafouillage. ça ne sent pas la sérénité car habituellement c’est le porte-parole du gouvernement qui signe les communication. Qu’est ce qui se passe ?

  • Le 29 mai 2009 à 17:57, par Patriote de France En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    je veux apporter ma contribution. en toute franchise je suis surpris de voir ce traitement pour les enseignants d’université après amélioration. en tenant compte des réalités de notre pays je demande au gouvernement de faire encore un effort car cela est possible et sera juste. les pays qui balbutient pour prendre des décision osées seront laissés à la traine du développement et je ne souhaite pas pour mon pays que j’aime bien. l’université est capitale dans le développement et mérite une attention particulière quand même.

  • Le 29 mai 2009 à 18:10, par Titi En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Je trouve ridicule ces salaires là ! Et encore que c’est des salaires améliorés servi à nos professeurs d’université. C’est incroyable ! Je comprends leur mécontentement. Que le gouvernement ait honte de leur proposition et révise ça car il ne peuvent convaincre personne que les enseignants réclament le soleil. On me le disait mais je ne croyait pas.

  • Le 29 mai 2009 à 18:21, par Chantou En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Je suis fier de nos profs d’université dans leur ténacité.
    Merci et bon courage à vous

  • Le 29 mai 2009 à 18:21 En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    On nous dit qu’on n’a pas la preuve que le gouvernement peut satisfaire les enseignants. On voit les preuves tous les jours à travers des manifestations grandioses budgétivores. Prenez par exemple l’organisation de la coupe de football de la fonction publique ? Franchement on ne voit pas à quoi cela va servir sinon qu’à dilipider les fonds de l’Etat. S’il y a des sous il faut soutenir les étalons.
    On n’a pas les moyens de payer les EC mais on a les moyens de financer une Assemblée Nationale dont le train de vie fait rêver. En attendant pourquoi ne publierait les salaires de nos honorables députes et les comparer à ceux de la sous région, comme les enseignants l’ont fait. Vous verrez que le Synadec ne demande pas l’impossible !

  • Le 29 mai 2009 à 18:28, par OJP En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Je crois que dans cette affaire là le gouvernement à abusé de la confiance des enseignants et c’est ce qui pourrait expliquer en partie l’enlisement dans la crise. La hauteur de la dette sociales me surprend. Il y une crise de confiance et pour cela je propose que le gouvernement fait des proposition plus concrète à courte échéance pour favoriser une sortie de crise. C’est ma proposition pour aider à apaiser le climat social à l’université.

  • Le 29 mai 2009 à 18:37, par jojo En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    franchement,j’ai honte de ces gens du gouvernement. Quand il s’agit de vanter la bonne santé économique du burkina ils sont forts.Mais quand il s’agit de salaires de braves burkina bè, on nous dit que c’est dur.Faudrait être cohérent.Le Burkina a l’un des meilleurs élèves de l’UEMOA, donc c’est tout simplement de la mauvaise volonté que le gouvernement nous sert.Les nouvelles propositions du gouvernement sont des foutaises. Un assistant au Niger commencera l’année à venir avec presque 500000 frs et vous voulez que nos profs titulaires ici acceptent 498000 frs ?
    Ces gens du gouvernement ont tous leurs rejetons à l’extérieur du pays et se foutent bien que l’université soit paralysé, mais c’est honteux !!!!!!!
    j’ai pas de mots pour qualifier l’égoisme et la bassesse morale de nos dirigeants. Les EC doivent continuer le mouvement

  • Le 29 mai 2009 à 18:41, par hermes_bil En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Que ceux qui se plaignent de l’attitude des enseignants chercheurs aillent prendre leur place dans les amphis. On verra si c’est aussi facile de transmettre le savoir qu’on a pas acquis après des années de formations de privations et autres. C’est pas la peine de jalouser des gens qui ont BAC plus 10 si tu n’as que ton BEPC ou ton BAC. On n’est pas fait de la même sauce. Que ceux qui se plaignent les remplacent s’ils en sont capables c’est très simple.

  • Le 29 mai 2009 à 18:43, par Ratama En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Que le gouvernement nous dise réellement qu’il a les choses en main dans cette crise. Tantot c’est un mouvement, MP ou MPEE, qui sort pour faire des déclarations et aujourd’hui un écrit signé le Gouvernement contenant des passages du MPE. Comme un prédécesseur l’a dit ça ne sent pas bon. Est-ce que le gouvernement de Tertius Zongo a réellement les choses en main. Est-ce lui qui gère les choses de la sorte ? A-t-il commandité des gens ? Ou bien c’est Paré et collaborateurs contre ses collègues ? On se pose des questions ?

  • Le 29 mai 2009 à 18:57, par Ratsida En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Ma contribution au rapprochement du syndicat et du gouvernement : que le gouvernement octroie des indemnités conséquentes comme mesures d’accompagnement avant l’adoption de la loi. Visiblement il ya un problème de confiance et je crois que les enseignants sont défendables au vu de la hauteur de la dette sociale accumulée par l’état envers eux.

  • Le 29 mai 2009 à 19:07, par Papi En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    J’avais dit déjà dans un forum. Attention à la façon de gérer les choses. Il y a trop de maladresse de la part du gouvernement. Nous voulons la paix dans ce pays qui nous est tous cher. A bon entendeur salut !

  • Le 29 mai 2009 à 19:28, par A Tristéo En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Oui, il faut savoir que l’ESSENTIEL du problème repose sur les SALAIRES. S’ils sont relevés de façon acceptable tout le reste ira. Il faut toujours commencer par l’essentiel, et non pas le réserver pour la fin. Il ne faut prêter de mauvaises intentions à l’une au l’autre des parties. Je comprends que les EC soient frustrés. Il faut reconnaître qu’après avoir passé les caps du bac ... de la licence, de la maîtrise, du DEA ou DESS, du doctorat de 3è Cycle, du doctorat d’Etat, (ou du doctorat unique), de la LAFMA (CAMES 1), de la LAFMC (CAMES2), de la LAPT (CAMES 3)... c’est difficile d’accepter d’être payé à peu près pareil (et quelque fois moins) que celui qui s’est arrêté à la maîtrise (+ 2 ou 3 ans de formation professionnelle). La frustration n’en est qu’exacerbée quand on voit cette valeur est reconnu dans les pays voisins.

  • Le 29 mai 2009 à 21:43 En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Si l’Asie a pu rattrapper l’occident en matiere de developpement, elle a eu la certitude de comprendre que cela ne peut se faire sans donner un coup accelerateur a l’education, de surcroit l’enseignement superieur. Elle y a beaucoup investi et je crois que nos programmes de gouvernement qui pronent toujours pour un developpement doivent y regarder de pres les conditions de nos enseignants chercheurs de facon a les motiver d’avantage.

  • Le 29 mai 2009 à 22:06 En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    COURAGE A NOS E-C ! LA LUTTE CONTINUE !! NOUS ON VOUS SOUTIEN !!!!!

  • Le 30 mai 2009 à 01:10, par Diégo En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    J’aimerais tout simplement attirer l’attention des autorités que la ressource humaine bien formée est ce qu’il y a de très important surtout que nous ne disposons pas de beaucoup de matières premières. Dès lors un gros accent doit être mis sur la formation et la motivation des formateurs. L’enseignement supérieur doit être le secteur qui doit tirer ce pays vers le haut sur tous les plans. Quoi de plus normal que de donner un revenu consistant à ceux qui ont la charge de former les cadres supérieurs. Il est déjà temps que vous songiez à investir durablement dans la valorisation de ce corps qui a fait beaucoup de sacrifice et qui à travers cette grève vise à attirer votre attention sur notre université qui est en train de mourir. jeter un coup d’oeil dans la sous région et vous comprendrez. Bon Courage !

  • Le 30 mai 2009 à 11:59 En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Mon cher,

    Essaie de t’informer. Ce n’est pas le ministre des ESSRS, Joseph Paré, qui conduit les négociations au nom du gouvernement, c’est le ministre de la Fonction Publique. Le problème au Burkina, c’est ça, on critique, on insulte, on accable à tout va, sans chercher à s’informer vraiment, à comprendre la situation. Et même si c’était lui, ce serait irresponsable de sa part de raisonner d’abord en tant qu’enseignant avant de penser en responsable gouvernemental. Ne cultivons pas le corporatisme !!!

  • Le 30 mai 2009 à 12:16, par Ydan En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Je pense que les enseignants-chercheurs doivent être réalistes et reconnaître que le gouvernement a fait des efforts dans ce contexte de crise. Et qu’il est temps que nous voyons la bonne volonté des enseignants à reprendre les cours. A mon sens, il est temps que les enseignants comprennent que la gestion et la vie de l’université ne dépendent pas que du gouvernement. Il est sage à certains moments de savoir s’arrêter. La validité de cette année universitaire incombe aussi à ces enseignants. Que ceux qui disent soutenir ces enseignants arrêtent de dire n’importe quoi. Qu’ils faitent un tour à l’UO et ils comprendront la détresse des milliers d’étudiants.

    • Le 30 mai 2009 à 16:54, par kakou Anazé En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

      A monsieur Ydan
      La detresse des etudiants, c’est le gouvernement qui l’a créée et entretenuE d’abord en ne prevoyant pas des mesures sur l’explosion du nombre d’étudiants consecutivement aux investissement dans le primaire et le secondaire et ensuite en ne favorisant pas la diversification de l’offre d’enseignement au superieur pour tenir compte des diversification des series au secondaire. consequence logique et previsible : le nombre de bachelier a augmenté voir explosé alors que les infrastructures universitaires sont restées identiques ; et comme au secondaire il ya eu une ploliferation de nouvelles series(multiplication des series professionnelles) alors que l’université en restée aux departements classiques on se retrouve avec un grand paradoxe : les bacheliers ne sont pas orientés en fonction de leur cursus mais seulement en fonction des places disponibles, donc une ventilation mathematique. c’est ainsi que des bac G1 ou G2 se retrouvent expediés en géographie en socio ou en philo...
      Enfin j’ai l’impression que beaucoup ont oublié que le gouvernement s’en fout carrerement du sort des etudiants : la preuve, referez vous aux mesure de l’année passée
      DONC CONCLUSION, REFLECHISSONS UN PEU POUR NE PAS TOMBER DANS LE PIEGE

  • Le 30 mai 2009 à 15:07, par Sapi En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    pour donner une suite au message de Ydan, je dis "....et pour voir aussi la misère des enseignants". Car nous souffrons mais la misère de nos prof nous fait sérieusement pitié aussi.

  • Le 30 mai 2009 à 18:56 En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    hum !hum ! gentil gouvernement.

    hum ! hum ! méchant synadec.

  • Le 31 mai 2009 à 14:42, par Amelde En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    Nous sommes à un moment critique de notre histoire. Si nous la passons bien, nous grandirons sinon bonjour de plus grandes crises.

    Il est indéniable que la cause des enseignants chercheurs est noble. Mais face à un gouvernement comme le nôtre se contenter de décréter un grève et dormir à la maison ne sert qu’à faire du temps. Nous avons un gouvernement sourd au bon sens, qui ne comprennent que langage de canons (Cf grève des militaires) et à défaut il faut crépiter la rue. Le pays est plein de routes sur lesquelles on peut marcher. Alors chers enseignants ne vous faîtes pas prier ; descendez dans la rue.

    Quant au gouvernement, il est temps de se rendre compte que les vieilles méthodes ne seront plus adéquates pour dénigrer ou avaliser les grèves. Résolvez les problèmes des gens et vous pourrez mourir sur vos trônes si vous le voulez et peut être avec notre bénédiction. Sinon le réveil risque d’être amer. Car tant à perdre, mieux vaut perdre à ne rien faire. Et sachez que l’opinion publique est assez mature pour booster un tsunami qui pourrait vous emporter ; janvier 1966 est plus proche que jamais.

    Pour finir, je dirai qu’il faut que nous jouons tous nos partitions si nous voulons demain toujours un Burkina où il fait bon vivre et où chacun aura selon son mérite à défaut d’avoir selon son besoin. Si nous laissons faire par peur ou parce que nous ne nous sentons pas concernés, demain lorsque les sans culottes réclameraient leurs parts ils ne nous feront pas cette amabilité.

  • Le 2 juin 2009 à 14:06, par Ydan En réponse à : Révalorisation du statut de l’enseignant-chercheur : Le point des négociations

    A Kakou. Merci d’avoir réagi. Ce que je veux souligner,c’est que la présente crise que subissent les étudiants n’est pas liée au manque d’infrastructures d’accueil ou autres. Pour preuve, dans la révendication des enseignants, aucun point à ma connaissance ne vise l’amélioration des conditions des étudiants. Je persiste que des propositions ont été faites par le gouvernement mais nous ne voyons rien de la part des enseignants. Ce gouvernement n’est peut être pas le meilleur au monde mais il ne faut aucunement nier qu’il fait ce qu’il peut. L’augmentation des salaires proposée n’est pas mal, c,est vrai que les étudiants ne voient aucun inconvénient à ce que les enseignants touchent même le million par mois vu leur investissement dans leur formation. Mais je dis aussi, qu’il faut apprendre à reconnaitre les efforts déployés. Sans oublier que personne n’est satisfaite de son traitement salarial au Faso. Je pense que les enseignants peuvent mettre de l’eau dans leur vin jusqu’à nouvel ordre, avec tout le respect que j’ai à leur égard. L’avenir de milliers étudiants en dépend. Je réitère mon profond respect à ces enseignants.

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