Fête du travail : La vie chère toujours au centre des préoccupations
Marche, remise de doléances, meeting, ont ponctué la célébration de la fête du travail, vendredi 1er mai 2009 à Ouagadougou. La vie chère a été, une fois encore au centre des préoccupations des travailleurs.
"Tous ensemble contre la vie chère, la fraude, l’impunité et pour les libertés". C’est au ton de ce slogan que les centrales syndicales et syndicats autonomes du Burkina Faso ont commémoré la fête du travail, vendredi 1er mai 2009 à Ouagadougou.
Ils ont sonné le grand rassemblement autour de 9h à la Bourse du travail. Avec leurs leaders en tête, les syndiqués ont rallié, dans un premier temps, leur bastion le siège de la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) où les attendait le représentant du gouvernement, Jérôme Bougouma, ministre du Travail et de la Sécurité sociale. Après la remise du message du 1er mai et du cahier des doléances des centrales syndicales et syndicats autonomes par le président du mois, Mamadou Nama, le ministre du Travail et de la sécurité Sociale a promis de transmettre les préoccupations des travailleurs à qui de droit pour examen.
La plateforme minimale du 1er mai est subdivisée en six points : du pouvoir d’achat et des conditions de vie et de travail, des prix de certains produits de grande consommation, des libertés démocratiques et syndicales, de l’emploi des privatisations et liquidations des sociétés, de l’impunité et de l’assainissement de la chose publique, revendication en faveur des élèves, des étudiants et des paysans. Chaque point comportant deux à cinq doléances précises.
Elles vont du "relèvement des salaires et pensions des agents des secteurs public, parapublic et privé sans distinction, au taux de 30% pour compter de janvier 2009" à "l’arrêt de l’expropriation des paysans pauvres et leurs terres. Révision à la hausse des prix d’achat du coton et autres produits des paysans. Baisse des coûts des intrants agricoles". Dans leur message du 1er mai 2009, les centrales syndicales et syndicats autonomes ont procédé à l’analyse de la situation aux plans mondial, africain et national.
Ils ont relevé la nature des maux et promis de donner les réponses appropriées pour leur résolution. "Nous ne pouvons qu’encourager la lutte programmée par les syndicats de la Fonction publique pour les 12 et 13 mai 2009", lit-on dans le message du 1er mai. Les centrales syndicales et les syndicats ont prévu de lancer "Une journée de protestation pour le mardi 26 mai 2009 prochain". Pour montrer leur détermination, une longue file de travailleurs a battu le pavé sur une dizaine de kilomètres à travers les principales artères du centre ville.
Jolivet Emmaüs (joliv_@yahoo.fr)
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 4 mai 2009 à 15:32 En réponse à : Fête du travail : La vie chère toujours au centre des préoccupations
QUE DIT ALORS SE BLAISE COMPAORE, PRESIDENT DU FASO ? Président, de grâce sortez de votre mutisme (pas seulement par un discours de plus) qui s’interprète de plus en plus comme un aveu tonitruant de culpabilité ou à tout le moins d’inpuissance ! Dans les deux cas il y aurait des conséquences à tirer...
2. Le 4 mai 2009 à 21:47 En réponse à : Fête du travail : La vie chère toujours au centre des préoccupations
Mon frère, est ce qu’il y a un président au Burkina ? moi en tout cas je n’en vois pas !
Le silence de ce président m’insupporte, son indifférence par rapport à tout ce qui se passe dans son propre pays est tout simplement inadmissible ! on ne l’a pas élu pour qu’il passe son temps à jouer au médiateur !il va devoir rendre compte un jour au Burkinabè ! et plus tot qu’il ne le croit.
Courage aux travailleurs.
3. Le 5 mai 2009 à 01:26, par Compiss En réponse à : Fête du travail : La vie chère toujours au centre des préoccupations
Pourquoi certaines personnes croient que les presidents ont DES battons magiques pour regler les problems a la vitesse de la lumiere.je suis content du progres que Blaise est en train de faire.
Le 5 mai 2009 à 23:00 En réponse à : Fête du travail : La vie chère toujours au centre des préoccupations
Tu n’as rien compris ! Personne n’a dit que le Président doit régler tous les prblème d’un coup ! Les présidents des autres pays, notamment les pays développés, ne sont pas magiciens mais se penchent sur les problèmes qui sont actuels et qui mobilisent une grande partie de leur population.