CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
Les travailleurs de Total-Burkina n’entendent pas baisser la garde et disent ne reprendre le travail que lorsque la direction générale de la société va reconsidérer sa décision de licenciement du porte-parole des délégués syndicaux. Ils en ont fait l’annonce hier en fin d’après-midi à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse tenue à la Bourse du Travail.
La médiation tentée par la direction générale du Travail n’a, jusque-là, abouti à aucun consensus. Les travailleurs de Total-Burkina poursuivent donc leur grève qui est entrée dans une phase décisive depuis le vendredi 24 avril 2009. Dans un communiqué rendu public hier mardi 28 avril, la direction générale de Total-Burkina a qualifié d’"illégal" le mouvement des travailleurs après avoir donné sa part de vérité sur la genèse des mouvements qui remontent à un peu plus d’un mois.
Hier soir, c’était le tour des travailleurs de s’expliquer auprès de l’opinion nationale, après une rencontre (qui n’a rien donné) avec la direction générale de la société, tenue sous la tutelle du ministère du Travail. Face à la presse, le porte-parole des délégués syndicaux, Yacouba Ouédraogo qui a été licencié, a rappelé que les principales préoccupations des travailleurs de Total-Burkina ont été soumises à la direction générale de la société depuis plus d’un an. Il s’agit principalement de la prime de résultat, de la revalorisation de la grille salariale et de l’adoption d’un accord d’entreprise.
En mars 2009, à l’issue d’une rencontre avec la direction générale, les travailleurs auraient reçu une fin de non recevoir à leur demande de révision à la hausse de la prime : "Vous pouvez faire ce que vous voulez, pas d’augmentation !", leur aurait-on dit. Le 27 mars, un sit-in de 5 heures a été observé par les travailleurs en guise d’avertissement. Au terme d’un séjour de 48 heures à Ouagadougou, le PCA de Total-Burkina Stanislas Mittelman, aurait remis à Yacouba Ouédraogo, porte-parole des délégués, une lettre de licenciement aux environs de 19 h le 23 avril, peu avant son vol pour Paris.
Pas question de sacrifier le porte-parole
Un licenciement qualifié d’abusif et de discriminatoire par les travailleurs de la société qui ont donc décidé, depuis le 24 avril, d’arrêter le travail et de ne le reprendre que lorsque le patronat de Total-Burkina aura reconsidéré sa décision. Depuis lors, solidairement et par mesure de sécurité, l’ensemble des gérants de stations-service Total sur toute l’étendue du territoire national ont, eux aussi, cessé le travail. Conséquence : aucune goûte de carburant n’a été servie aux clients depuis vendredi.
Les responsables syndicaux de Total-Burkina affirment avoir été lésés dans leur droit, même s’ils n’ont pas voulu évoquer tous les aspects juridiques de l’affaire. Une affaire qui a été déposée sur la table du directeur général du Travail qui aurait tenté, le 27 avril, une première conciliation qui n’aura duré qu’une dizaine de minutes. Les syndicats ont posé comme préalable à la reprise du travail, la levée de la sanction qui pèse sur Yacouba Ouédraogo. Le lendemain, une seconde rencontre toujours à l’immeuble Baoghin n’aboutira à aucun consensus.
La direction générale de Total-Burkina, à en croire les délégués syndicaux, aurait proposé que l’affaire Yacouba Ouédraogo soit considérée comme un point supplémentaire dans la plate-forme revendicative des travailleurs dont la négociation pourrait se poursuivre après une reprise du travail. Mais le syndicat est catégorique : pas de travail sans le porte-parole licencié. Position non acceptée. Maintien de la grève. "Total-Burkina veut qu’on sacrifie Yacouba Ouédraogo pour discuter sur la plate-forme. Nous ne saurons être d’accord.
Cela d’autant plus que notre porte-parole n’a rien fait de grave. Il a été sélectionné pour être sanctionné afin que cela serve de leçon aux autres", explique El Hadj Saïdou Dabo, un des délégués syndicaux. Yacouba Ouédraogo, qui précise n’avoir aucun précédent litigieux avec la direction de Total-Burkina, pense qu’il a été plutôt sanctionné pour avoir réussi à organiser les travailleurs et formuler des revendications. "Le PCA m’a proposé, explique-t-il, de démissionner de mon mandat de délégué du personnel si je voulais rester à Total-Burkina. Je n’ai pas accepté démissionner, étant donné que j’ai été élu par les travailleurs, alors il m’a licencié". Les responsables syndicaux de Total-Burkina n’ont pas confirmé les rumeurs faisant état de l’entrée dans le mouvement, par solidarité de corps, des gérants des autres sociétés pétrolières présentes ou représentées au Burkina.
Ils disent toutefois avoir reçu d’eux des lettres de soutien. Des motions de soutien (dont des copies ont été distribuées à la presse) ont en effet été adressées aux syndicats des travailleurs de Total-Burkina par d’autres organisations syndicales dont le Syndicat des travailleurs de la géologie, des mines, et des hydrocarbures (SYNTRAGMIH) et l’Assemblée générale constitutive de l’Union locale CGT-B du Kadiogo. La Coordination des syndicats CGT du groupe Total et la Fédération nationale des industries chimiques (FNIC) de France ont par ailleurs interpellé, dans un communiqué de presse daté du 26 avril 2009, le P-DG du groupe Total au respect du droit syndical au Burkina et en France.
"Il faut mettre un terme à cette scandaleuse situation en réintégrant sans délai au sein de Total Burkina monsieur Yacouba Ouédraogo et mettre un terme à toutes les mesures disciplinaires ou financières pour l’ensemble des salariés en lutte chez Total-Burkina SA pour la défense de leurs revendications et du droit syndical", indique le communiqué conjoint de la FNIC et de CGT. La direction générale de Total-Burkina SA a décidé de son côté de briser le silence. Au moment où nous bouclions cette édition, nous apprenions qu’elle organisera une conférence de presse pour ce mercredi matin, à 10h.
Par Paul-Miki ROAMBA
Le Pays
Vos commentaires
1. Le 29 avril 2009 à 03:59 En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
C’est vraiment deplorable ; qu’une societé licencie un delegue parce qu il a porté la voix de tous les travailleurs. certes y a aucune goutte dans nos stations c desagreable mais j prefere ca que de laisser des societé licencient des employée impuniment.
que la lutte continue !!
Le 29 avril 2009 à 11:15, par Lebergerallemand En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
Conneries... avec des révendications aussi bidons je ne peux pas encourager la "fainéantise" des Burkinabè de maintenant.
Le 29 avril 2009 à 17:20 En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
que l’on soit gardien ou berger la fonction est la même. On ne saurait baiffouiller l’intelligence du dernier des Burkinabè parcequ’on est berger allemend.
Courage à Total seule la lutte paye
Le 29 avril 2009 à 17:59, par Tonica En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
Décidément,
Il faut vraiment être un berger allemand pour écrire ces lignes incohérentes.
A tous les travailleurs de Total BF, la lutte continue jusqu’à la satisfaction totale de toute votre plate forme revendicative.
Que toutes les stations participent à la grève pour soutenir ces braves travailleurs car ça n’arrive pas qu’aux autres, un jour ce sera votre tour.
Le 2 mai 2009 à 12:54, par le chien renifleur berger allemand En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
Pendant que vous du lundi au Vendredi vous vous pointez au bureau pour travailler , vous encouragez ceux de Total à rester en grève. Méchant ça non ! ou alors vous croyez être mieux traité chez vous que ceux de Total ? J’en doute fort bien. Mais enfin ! il y a des gens comme ça qui induisent tjrs les autres en erreur et ensuite ils rient d’eux. Impitoyable ça non ? Total travaillez et percevez votre salaire qui est mérité sans équivaques et et tant que le contrat de travail est respecté. Les autres détails, bien que nécessaires, ne sont pas indispensables. Négociez encore et encore avec le STAFF, sans relâche. Ce qui vous revient de droit personne ne peut vous le nier dans le temps. Mais faites très attention aux faux types et aux faux amis. Il ne veulent pas votre bien. Ils en sont même souvent très jaloux.
Ne croyez pas que vous êtes les parents pauvres de toutes les compagnies pétrolières de ce pays ; loin s’en faut ! Ne faites pas enfin le crapaud qui ne sais pas tant qu’on ne verse pas de l’eau chaude sur lui, qu’il y a deux sortes d’eau : chaude et froide. Seul le travail libère. Bon courage à tous pour la reprise. Je vous aime bien ceux de TOTAL. Continuez à vous faire remarqué sur le plan du travail et non sur le plan de la grève et de la manipulation.
Bisous sacrés à tous.
Le 29 avril 2009 à 21:22 En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
je crois que ce berger allemand est un constipé mentale. Toi tu es qui pour juger les burkinabè de maintenant ? Ce forum se veut constructif donc il faut te taire si tu n’as rien à dire. D’ailleurs pourquoi un berger allemand vient se mélanger aux personnes ?
Le 29 avril 2009 à 21:54, par togsiida En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
Mais je comprends rien là. il n’est pas légal de licencier un délégué de personnel en cours de mandat non ? ou bien j’ai pas compris le code du travail. Et vous monsieur le berger,soyer un peu plus poli dans vos réactions. vous parlez de fainéantise pour justifier la pagaille qui règne à Total ? les revendications telles que présentées sont Nobles. je crois qu’il s’agit d’un manque de considération de la part des patrons de Total. Une forme d’exploitation imposée par un PDG despotique.
Le 2 mai 2009 à 18:36 En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
Je soutiens totalement cette grève, et j’estime que "se taire maintenant et laissez passer" constituera un precedent tres tres dommageable pour les mouvements de defense des interets des travailleurs ici au BURKINA...
Quant à vous, notre bon "berger allemand", contentez vous de surveiller la maison des hommes intègres, et surtout evitez de mettre votre bouche (pardon votre gu...) où l’on ne vous attends point !!!
Le 8 mai 2009 à 16:17 En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
Le Chien allemand, un petit rappel pour ton amnesie cataleptique : Le Burkina n’est plus cette colonie francaise. Meme si nos autorites sont plutot les representants de la franceafrique, nous vraie population, sommes les fiers heritiers de nos ancetres qui ont refuse symboliquement l’esclavage meme si les rapports de force les y ont contraint. Tu es tellement petit que je perds mes mots. Cultives- toi davantage car tu ne t’es pas reellement eleve au dessus de l’ animal inferieur que tous certains blancos qui roulent les mecanismes en afrique sont. Il est vrai que des blancs qui savent rencontrer l’ autre dans sa difference et dans le respect, il y en a. Raison pour laquelle cette greve est soutenue par des millions de personnes, du moins moralement a travers l’ Europe et l’ Amerique. J’ espere seulement que tu comprends ce que l’ on appelle les stereotypes. C’est tres dangereux. Si faineantise il y a , ce n’est pas ce qui caracterise les burkinabe le mieux. Te rappelles- tu, le Burkina etait et est toujours connu comme la Terre des Hommes. Ce n’est pas moi qui le dit. Je n’etais pas encore nee au temps de la loi cadre. C’est la faute a DeGaulle si nous avons cette formule choc qui nous honore. Ce pays est un pays sec qui ferait fuir le plus brave des hommes d’ailleurs. Mais un peuple fier gratte cette poussiere et vit dignement de ca bien que difficilement, l’ honnete intellectuelle m’ oblige a le reconnaitre. Apres tout, qui a dit que la dignite , il fallait juste se courber pour la rammasser ? Arrete d’ etaler ton "ignardise " car le monde entier qui te lit voit en meme temps tes couilles dehors. La condescendance et le paternalisme racialistes, c’est fini, ca.
En France ou quelque soit la ou tu te caches, accepterais- tu qu’ une multinationale vienne piller tes compatriotes et fouler du pied les droits elementaires des travailleurs ? En quoi c’est "faineant" que des travailleurs qui font entrer des milliards comme benefices reclamment une petite part de ce "progres" ?Licencier un delegue du personnel, c’est tellement symbolique que les travailleurs de Total qui ne sont pas des poussins d’ un hivernage ont compris. Ils ne sont pas si mobilises pour la reprise de leur Delegue parce que leur delegue s’appelle ceci ou cela. Ils ont compris la substanfique moelle de l’ enjeu. D’ailleurs, si le Delegue est si coupable que ca, pourquoi meme porposerez- vous qu’ il ait 3 ans de salaire ? C’est l’aveu que ce licenciement est totalement illegal./ Je vous aurais compris dans votre logique coloniale si vous aviez maintenu mordicu qu’ il n’aurait meme pas un kopeck si tant est qu’ il a faute. mais s’ il doit avoir quelque chose, ca veut dire que c’est sa tronche d’ honnete homme qui derange et aussi parce que vous voulez tetaniser les travailleurs pour qu’ ils vous suivent comme des moutons de Panurge. En fait ce n’est pas le Delegue que le directeur a licencie, mais c’est tous les travailleurs qu’ il a ainsi tente de faire joindre les rangs, sous sa botte de general mal forme. total n’est pas un camp militaire. Et meme dans les camps, quand l’abuis s’ erige en methode de management, bonjour les revoltes et autres rebellions. Et tant qu’ ils ne vont pas avoir gain de cause et "dialoguer" avec le Patronat arrogant, ils ont simplement mis la corde a leur cou. Braves travailleurs de Total, ce que vous n’avez pas eu par les armes, l’ aurez- vous par les larmes ? Que non ! Il ne restera plus qu’ accepter d’etre tire comme des chevres. Il est reellement temps que les multinationales apprennent a connaitre l’ environment dans lequel ils meuvent. car les choses changent vraiment. N’ en deplaise aux cretins du genre chien berger. Businesss is a win- win situation. C’est le baba que j’ai appris quand je preparais mon Masters en Business Administration.
Solidarite d’action pour tous ces vaillants travailleurs, seuls producteurs des Richesses de Total.
Au lectuer, je m’excuse d’avoir ete long mais j’ en ai gros sur le coeur.
Un compatriote tres dechante de la mise sous coupe reglee de notre economie et meme de nos institutions par les Multinationales depuis Atlanta, USA.
2. Le 29 avril 2009 à 10:26, par elvivo En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
Courage travailleurs de Total !!!
Seule la lutte paie !!!
3. Le 29 avril 2009 à 11:05 En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
Camarades de Total Burkina maintenez la lutte jusqu’à l’intégration de votre délégué.
Il faut tous les travailleurs des autres stations soutiennent leurs collègues de Total par une grève qui paralysera tout le pays car aujourd’hui c’est Total, demain ça sera Shell ou Protrofa ou SOGEL B
Le 2 mai 2009 à 13:03, par le chien renifleur berger allemand En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
Mal intentionné ces genres de propos ! Et voici ce que la plupart des intervenants soutiennent ! Après on dit que c’est le berger allemand qui déblatère... Voici des gens incapables de voir plus loin que le bout de leur nez ! Jugez en vous même.
4. Le 29 avril 2009 à 14:35 En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
dire que ceux qui dirigent total Burkina viennent d’un pays qui se prend pour une exemple de démocratie en Europe, c’est vraiment déplorable. il faut que certains expatriés comprennent que l’Afrique n’est pas un continent où on peut tout se permettre.
5. Le 29 avril 2009 à 17:44, par kindamoussa En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
Bonjour
Le PCA est Europeen et nous Africain,pourquoi le Gouvernemant n’applique pas son droit de veto sur les responsable de Total.Notre cher Tertuis est ou ?.
A ma connaissance les dirigeants burkinabé sont là pour le peuple non !!!.
Freres nous sommes avec vous,nous pouvons deposer nos motos et vous suivre.Que la grève continue jusqu’à la victoire finale
6. Le 29 avril 2009 à 17:49 En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
Courage Camarades de Total.
il faut gagner cette lutte coûte que coûte car l’avenir de tous les autres travailleurs est en jeux. Les sociétés étrangères et surtout françaises doivent savoir que rien ne sera plus comme avant.
Il faut que les syndicats envisagent une grève générale (de tous les travailleurs du pays) pour le soutien de nos camarades. On est prêt à suivre.
Nous sommes avec vous.
7. Le 29 avril 2009 à 20:48, par Indy En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
Le nerf de cette guerre est seulement l’augmentation des salaires et les assurances des employes ! Total bukina a ce que je sache n’est pas du tout gerer par l’etat burkinabe, l’etat n’a pas non plus de part dans cette societe. Pire C’est un prive qui fait du business au burkina et s’il est en regle par rapport a nos loi et texte pour ce faire sachons que l’intervention de l’etat est tres tres limitee. Le business a l’echelle mondial est gerer par des regles juridiques et tout le monde plus ou moins doit le suivre et l’exploiter a son avantage. C’est dommage svt mais c’est le capitalisme pure et dur mes freres burkinabe...
Pour le cas du licencier, il serait preferable qu’il porte sa requette au pres du parquet du travail pour un licenciement abusif. Qu’il puisse apporter les preuves du licenciement abusif je crois qu’il se ferait plus d’argent si tel est le cas a moins qu’il n’y est des non dit...
Ma question a tous les internautes est qui voudrait enregistrer des pertes en montant son business ?
Le 2 mai 2009 à 12:30, par lechienrenifleurbergerallemend En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
Voici au moins quelqu’un qui réfléchit bien et qui donne force au droit et à la loi.
Des voies de recours sont nombreuses et plus pertinentes que celles d’une grève illimitée dans une entreprise privée.
Je vous jure que si moi j’étais le PCA ou l’actionnaire majoritaire de Total je licencierai sans droit tous qui sont dans l’illégalité dans cette affaires. Même s’il faut que je ferme au Burkina définitivement.
Travaillez ! travaillez ! en conformité avec votre contrat de travail. Si vous vous sentez lésé, rompez votre contrat de façon unilatérale si vous voulez et allez chercher du travail à PETROFA où à SKI où à PLUF si vous voulez...
Quand je lis certains, je ne comprends plus rien car on veut transposer et opposer le blanc (le colon ) et le noir (l’esclave).
Arrêtons ça un jour et travaillons sérieusement et le respect des autres viendra de nos prouesses dans le travail et le travail bien fait. Il ne ment jamais et il paye toujours.
Le 8 mai 2009 à 16:27 En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
J’aime les ecrits de ce chien allemand crogneugneux. Il nous aide au moins a savoir que nous avons toute cause de lutter. Regardez le mepris que l’ homme a pour l’ africain et le burkinabe. Un homme qui vous meprise ne peut pas vouloir faire votre bonheur. Detrompons nous. Tous les travailleurs de Total ont au moins 18 ans et la plupart ont des famillees. Seuls, eux savent ou se trouveent leurs interets. ne pensez pas que quelqu’ un d’autre peut les manipuler et aller travailler. Ta pirouette pour diviser le monde des travailleurs est retombee comme une galette : Bien platement.
Ka Ya Woto.
8. Le 30 avril 2009 à 00:16, par Garwa En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
Si c’est une mise à pied provisoire que Total a prononcé à l’encontre de Yakouba O.qu’est-ce que L’inspection du travail dit ? Parce que si l’inspection refuse Total est obligé de réintégrer votre délégué ; OK ?? Vous pouvez toujours le soutenir par la grève et c’est de bonne guerre. Du courage les confrères.
9. Le 30 avril 2009 à 00:24 En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
QU’UNE GOUTTE DE CARBURANT NE TOMBE DE TOTAL BURKINA SI LE DELEGUE N’EST PAS REINTEGRE !!! Personnel de Total Burkina, continuez la lutte quelque soit le temps que cela va durer. Quand au silence de nos dirigeants, c’est normal parce qu’eux ils sont toujours au néocolonialisme. Trop c’est trop, les Francais !
10. Le 30 avril 2009 à 09:57, par AK. En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
C’est vraiment regretable. Je pense que les responsables de Total doivent revenir à la raison et réintégrer ce malheureux délégué de personnel. La réaction de Total est on ne peut plus grotesque pour quelques broutilles de plus demandées par le personnel quand on sait que le Groupe Total à déclaré en France 13,5 milliards d’euros de bénéfice en 2008, soit 8 855 milliards FCFA. Tout ce bénéfice faramineux est à mettre à l’actif des millions de travailleurs de Total à travers le monde et ceux du Burkina méritent bien d’en profiter un peu. Où sommes-nous là ?
11. Le 30 avril 2009 à 18:32, par tout mignon En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
Courage aux travailleurs de TOTAL
car c’est une forme de colonisation que ce PCA veux nous imposé ça marche pas et ça ne marchera pas ici
12. Le 30 avril 2009 à 19:17, par kangho En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
salut à tous et merçi encore pour le semblant que vous faites tous.
c’est l’oublie instentané de ce pays qui est en train de vous rongé tous.
deux Burkinabé unis depuis 10ans se trahissent devant une proposition incertaine.
example:les paquets de thé,les casquettes,le teeshorts vous ferment les yeux rapidement,vous oubliez ce qui vous est arrivé hier et ainsi de suite.
vous tous qui ecrivez !personne n’a moins de 5ans.
souvenez vous de vos elections passé ?
vous ne pouvez plus rien dire si vous etiez honnettes,parcequ’ils vous ont gagné jusqu’au prochain mandat du gouvernement.
vous devez assumer obligatoirement car la dignité c’est ça.
vous avez fait quelque chose,ayez le courage de dire c’est moi qui fait.
chaque peuple merite son destin,et vous etes maitre de tous ce qui frappe sur le pays.soyons honnete et acceptons que c’est nous.
parceque ce gouvernement,ces autorité dont vous parlez sont des gens qui ont battu campagne devant vous ici et nous avons voté pour eux et voila maintenant.
demain ce sera pareil,on dit à son voisin:le pays ça va pas donc votons pour un changement,et on tourne après allez voté pour la continuté et prendre un sachet de thé revenir s’assoire.
reconnaissez que c’est comme ça.
le malheur c’est les nos pauvres enfants qui sont inocents et qui vont assumé des truc qui viennent de l’ignorance de leurs peres et mere.
je suis dans le meme lot que vous,j’ai eté aveuglé comme tout le monde et voici maintenant.
soyons calirs.
on peu rien rien et rien avoir de correcte dans ce pays jusqu’a ce que nous tirons conciance.
vous allez tant ecrire,reecrire et vous verez que seul le pire avance.
merci
Le 30 avril 2009 à 23:41, par mitbroanda En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
Mon ami tu es hors sujet ! il s’agit d’un cas concret ici. On a licencié un délégué de personnel. Point à la ligne !
Au cas ou tu ne la sais pas c’est pas un décision qui se prend autour d’une bouteille de champagne !
Il ne faut que cet insulte au vaillant travailleurs du Burkina passe dans l’impunité. Reveillons nous et montrons que nous sommes ici au pays des hommes intègres et queles lois doivent étre respecté par qui veut s’installer au Burkina quelque son dégré de "colon" qu’il est.
Courage au travailleurs de TOTAL !
Le 3 mai 2009 à 20:29, par Togsiida En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
hum, tu parles de quoi même ? ici on est dans une problématique bien précise, alors soit tu peux y contribuer, soit tu la boucles
13. Le 3 mai 2009 à 06:01, par l’africain En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
le berger allemand,comme le dit bien ton speudo,si tu as couille comme ta gueule le terrain est libre fais nous de bonne revendication,a tatendre parle tu roule sur du beurre
quand on a rien a dire on la ferme .
quon nous licencie ou pas la lutte continueras sans ton aide
on a pas besoin de trouillard.
ca va payer un jour ou autre ces sur et certain
la france au francais ,le burkina au burkinabe,ce petit blanc est sur notre territoir qu’on lui montre notre dignite
qui ne risque rien na rien
total ces qui ? ces la seul compagnie petroliere ou quoi ?
bandes d’escroc
14. Le 4 mai 2009 à 17:45 En réponse à : CRISE A TOTAL-BURKINA : Echec des négociations
Je vais vous dire : Total Burkina joue la carte de la distraction. Technique bien connue qui consiste à detourner l’objectif initial des grevistes suivant leur plateforme. En licienciant Y.O, les grevistes vont plutot lutter pour sa reintegration oubliant un moment leur plateforme. Et si la direction de Total reintegre Y.O, le personnel aura l’illusion...