Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
- Le professeur Kalifa Traoré
Professeur-didacticien, chercheur et directeur de l’Institut universitaire de technologie de l’Université de Koudougou, Kalifa Traoré (K.T.), mathématicien de formation, a présenté brillamment une thèse de Doctorat sur les mathématiques chez les Siamou. Cet excellent travail de recherche lui a valu le prix de la meilleure thèse 2006-2007 au Canada. Il explique à Sidwaya le contenu, le bien-fondé de sa thèse pour l’avancée de l’enseignement des mathématiques.
Sidwaya (S) : Vous avez obtenu un prix au Canada ; quel est l’intitulé du prix et à quoi correspond-il ?
Kalifa Traoré : (K.T.) : Le prix que j’ai obtenu est le prix Diefer Dunkerbel qui correspond au prix de la meilleure thèse de Doctorat en didactique de mathématiques. C’est un prix décerné par l’Association mathématique de Québec chaque année. Mais cette fois-ci, il s’agit de la meilleure thèse en 2006 et 2007. Le prix a été institué par un didacticien
québécois qui était à l’Université de Chemou de 1970 à 1985 et qui a marqué le Québec par ses travaux en didactique.
S. : Sur quoi porte le thème de la thèse ?
K.T. : La thèse porte sur l’étude des pratiques mathématiques développées en contexte par les Siamou au Burkina Faso. C’est une œuvre pas en mathématiques mais en didactique de mathématiques parce qu’il existe une différence entre ces deux notions. Ma première thèse était en mathématiques (algèbre) et j’étais le premir docteur en mathématiques formé au Burkina Faso. Cette deuxième thèse porte sur l’éducation, mais spécialisée en didactique de mathématiques et plus précisément en ethno-mathématique. Les gens se font une certaine image des mathématiques, ils les trouvent difficiles, inaccessibles et même ceux qui sont faibles en mathématiques reconnaissent tout de même leur importance.
Donc à ce moment, les mathématiques apparaissent comme un mal nécessaire. Alors, on peut se poser certaines questions, à savoir qu’est-ce que les mathématiques ? Ce n’est pas évident qu’on ait la même vision ou la même compréhension de ce terme. Donc dans cette thèse, j’ai été amené à clarifier la question, à prendre une posture épistémologique vis-à-vis des mathématiques, ce que j’entends par le terme mathématique. Les mathématiques, ce ne sont pas les x, y et z. Si vous posez la question, de savoir à quoi servent les mathématiques, je vous avoue que vous n’aurez pas une réponse satisfaisante. Ce n’est ni le chimiste, ni le physicien, ni le biologiste, ni le médecin ou l’économiste qui va se poser cette question mais plutôt les littéraires. Donc, eux, ils s’intéressent à l’importance sociale. Evidemment, les mathématiques interviennent partout mais pas de cette compréhension qu’ont les gens. On pouvait avoir deux conceptions des mathématiques : il y a les mathématiques vues de façon absolutiste, c’est-à-dire que les vérités mathématiques sont absolues.
Pour démontrer à quelqu’un que quelque chose est vrai en passant par a + b, vous pouvez le convaincre comme si les vérités mathématiques étaient indiscutables, c’est ce que la mentalité collective conçoit des mathématiques. Et c’est là le problème, parce que si on doit partir de cette base, on aura des difficultés pour expliquer pourquoi les mathématiques sont appliquées à tout le monde.
Pour lever cette équivoque, les ethno-mathématiciens vont définir les mathématiques comme étant des manières de faire, des manières d’expliquer, en somme la pratique.
Par exemple, il y a un chercheur qui a mené des recherches dans ce sens où il définit six domaines : il s’agit du comptage, la prise des mesures, la localisation, l’orientation, etc. Si vous faites l’une des choses que j’ai énumérées, vous faites de la mathématique. Si on voit les mathématiques sous cet angle, on ne peut plus les définir comme étant des logiques universelles. Quand j’ai été à Gaoua en août pour une formation, j’ai un peu taquiné les Dagari qui sont mes esclaves, parce qu’à partir de cette thèse, je suis devenu plus sensible quand je vois les gens fonctionner. Une dame vendait ses ignames (trois ignames à 100 F).
Nous voulions prendre une igname, à combien elle devrait nous la vendre ? La réponse fut simple : on ne vend pas une igname. Nous étions surpris, je me suis dis qu’il devrait y avoir une certaine logique derrière cela. C’est ainsi que si vous n’avez pas compris les gens, vous les prenez comme des ignorants, alors que c’est parce que simplement vous n’avez pas compris leur logique. Le père intellectuel de l’ethno-mathématique, le Brésilien d’Ambrozio dit que dans les sociétés, les sources sont si différentes que chacune a sa manière de s’orienter, sa manière de faire l’application, de s’organiser.
A partir de ce moment, on ne peut pas penser que l’organisation soit universelle, que les vérités qu’on va découvrir soient universelles. Par exemple, si on mettait une quantité de monnaie au Burkina Faso et on nous demandait de déterminer la valeur, votre manière de vous organiser pour compter sera différente d’une autre personne. La manière de compter sera peut-être liée à la valeur des pièces que vous avez. C’est ainsi que je parle du contexte parce que le contexte est très important au niveau des mathématiques. Dans la mentalité collective, les mathématiques sont faites hors contexte, les gens croient que ce sont des formules qu’il faut apprendre et après appliquer mais ce n’ est pas le cas. La preuve, souvent il y a des enfants qui connaissent bien la formule mais qui ne peuvent pas l’appliquer.
S. : Comment est-ce que les mathématiques sont pratiquées dans le contexte siamou ?
K.T. : Cette question m’amène à parler de ma thèse. Je suis parti des pratiques sociales parce que vous savez que les Siamou se trouvent seulement à Orodara qui est le verger du Burkina. Ce qui signifie qu’à travers cette activité, les gens vont développer un certain nombre de choses. Prenons par exemple le cas des mangues. J’ai été surpris de trouver qu’on ne vendait pas les mangues au kilo comme un peu partout au Burkina, c’est habituellement au nombre. Je suis parti au village, j’ai vu un tas de mangues (peut-être 3 tonnes) appartenant à un paysan qu’il fallait vendre. Le prix des mangues était fixé à sept mangues pour 25 F, donc il fallait observer le tas de mangues et déterminer le prix de l’unité. Si on observe, on se rend compte qu’il y a de véritables mathématiques derrière, mais pour nous qui avons été à l’école, on croit que ces paysans font du bricolage.
L’exemple le plus intéressant qui peut s’approcher un peu de l’école, c’est l’usage des figures dans la construction des cases parce que la base constitue un rectangle. Mais les paysans ne savent utiliser ni l’équerre ni le rapporteur encore moins le compas. Alors, comment construisent-ils leur angle droit ? De loin, vous pouvez croire que c’est du bricolage alors que non, mieux, il y a un Mozambicain qui, après avoir observé les Siamou, a établi un lien entre leurs mathématiques et celles de l’Egypte antique alors que les Siamou sont une petite ethnie du Burkina. Si vous observez, au lieu de procéder par angle, ils font les quatre angles à la fois. Donc, c’est quelque chose qui est typique et j’ai posé le problème à un professeur de mathématiques, un enseignant titulaire du CAPES qui, pendant deux heures, n’a pas pu traiter alors que les paysans le font en cinq minutes.
Dans ma thèse, j’ai fait ressortir ce que j’ai appellé des théorèmes en « A », c’est-à-dire qu’il y a un certain nombre de choses qui ressortent et qui correspondent au théorème en « A » et que les paysans peuvent bien argumenter dans leur jargon. Bien sûr, ils ne parleront pas de parallélogramme, de diagonale ou d’angle, mais ils vont se servir de leur propre jargon pour dire les choses qui correspondent à notre concept.
S. : Ce que vous avez démontré est-il praticable en classe ?
K.T. : Ce sont des résultats de recherches donc il faut faire un peu attention parce qu’on ne peut pas tout amener en classe. Mais l’importance de cette thèse, c’est de permettre aux enseignants de comprendre les difficultés des enfants et de démystifier les mathématiques, parce que tout le monde dit que les mathématiques sont difficiles. Pourtant dans la société burkinabè, il y a plein d’activités où on retrouve les maths. Par exemple pour quelqu’un qui a échoué en mathématiques, s’il part au marché, personne ne l’aide à résoudre ses problèmes de mathématiques. Donc ce qui est fondamental, démystifier les mathématiques consiste à approcher l’école de la vraie vie, alors que moi aussi j’essaie dans ma thèse de rapprocher les mathématiques de l’école aux mathématiques de la vraie vie.
Donc je suis en train de faire de l’approche par les compétences sans le savoir. Prenons par exemple une leçon qui porte sur le cercle où l’on veut parler de pi (š), habituellement ils n’ont pas de moyens pour concrétiser, mais à partir de ce que j’ai eu sur le terrain, ce que les paysans font, m’a inspiré. Ce sont des choses qui peuvent être illustrées en classe, et lors de mes cours de didactique, je montre aux élèves comment on pourrait concrétiser, au lieu de balancer un pi que les élèves ne vont pas très vite comprendre.
Je n’ai pas pensé que ce sont des théories qui vont rentrer en classe tout de suite ; ce sont des éléments de réflexion qui permettent d’avoir un esprit ouvert et d’accepter qu’il y a d’autres possibilités. C’est ce qui est important.
S. : Est-ce que la thèse est juste applicable au niveau local ou bien elle a un caractère universel ?
K.T. : Elle a un caractère universel. D’ailleurs, le jury a posé trois critères : la qualité générale de la thèse, la contribution à l’avancement de la didactique des mathématiques et les retombées sur l’enseignement des mathématiques. Par exemple, le fait de montrer que les difficultés des élèves peuvent être liées à leur culture n’est pas juste lié au Burkina, ni au Siamou. J’ai fait un stage de recherches pendant ma formation auprès des Inuits (Esquimaux) au Nord du Canada. Les Inuits sont très loin des Siamou, mais cela montre aussi que dans leur culture il y a certains problèmes.
J’ai enseigné au secondaire quand j’étais étudiant et quand j’ai intégré l’Ecole normale supérieure de Koudougou, je me suis rendu compte en discutant avec les élèves que certaines difficultés sont inhérentes à la culture.
Quand quelqu’un fait recours à sa culture pour justifier des propriétés mathématiques, alors s’il y a des conflits, la répercussion peut être dangereuse. L’unité monétaire par exemple est 5 francs et l’unité à l’école est 1 franc. Dans la plupart de nos langues, il n’y a pas de différence. Mais dès que les enfants commencent les cours de calcul en classe, ils sont perdus. Beaucoup d’élèves sont incompris, les gens pensent qu’en mathématiques, on n’a pas besoin de réfléchir, il faut juste appliquer des formules.
S. : Finalement, tout le monde peut apprendre les mathématiques alors ?
K.T. : Je pense qu’on peut et qu’on doit enseigner les mathématiques à tout le monde. Mais la question est de savoir quelles mathématiques enseigner.
S : Et le cas spécifique filles ?
K.T. : Je ne parle pas particulièrement des filles mais je dirai que les mathématiques ne sont pas innées. Tout le monde peut être mathématicien. Le problème de l’échec à l’école est différent. On considère qu’un élève a échoué lorsqu’il n’a pas pu assimiler ce qu’on lui a administré en un temps donné. Donc, c’est juste une question de temps. Pour revenir aux filles, j’ai l’impression qu’il faut lier leurs difficultés au temps d’exercice. Habituellement, la fille est soumise à des travaux domestiques beaucoup plus que le garçon. Sinon, il n’y a pas de difficulté au niveau cognitif, même si des études ne l’ont pas révélé.
S. : N’est-ce pas aussi un blocage psychologique ?
K.T. : Si ! mais pas seulement chez les filles, mais pour beaucoup de personnes. C’est la raison pour laquelle je dis qu’il faut démystifier les mathématiques. J’explique les échecs par le contexte social et culturel. Au Canada par exemple, les filles réussissent mieux à l’école que les garçons en général.
Quel a été l’accueil du monde universitaire canadien de cette thèse ?
K.T. : En fait, mes travaux sont nettement plus connus au Canada. Avant la soutenance, mes interventions dans les différents colloques faisaient parler de mes travaux. Des gens se sont déplacés sur plus de 800 kilomètres pour me rencontrer lorsque je suis allé pour la réception du prix. Beaucoup entendaient pour la première fois le nom du Burkina Faso. On m’a invité à plusieurs endroits pour donner des conférences et l’Université de Québec où j’ai étudié m’a adressé ses félicitations.
S. : Quel rôle peuvent jouer les langues locales dans la compréhension des mathématiques ?
K.T. : J’en ai parlé dans mes travaux, mais j’ai émis des réserves. Il ne faut pas se précipiter. L’implication de la communauté à la base est très fondamentale dans l’éducation bilingue. La langue nationale est valorisée. Mais le problème, c’est que le travail des linguistes ne prend pas en compte tous les contours scientifiques. Certains termes n’existent pas dans nos langues et cela peut conduire à des confusions. Par exemple le cercle, la circonférence et le disque. D’un point de vue linguistique, on va certainement créer des mots, mais quelle conséquence plus tard ? C’est le même cas que zéro qui est présenté comme rien dans nos langues mais les mathématiciens vous diront que zéro est bien différent de rien. Pour des transpositions didactiques l’enseignant peut accepter, mais doit travailler à corriger avec le temps. Un autre exemple, c’est que dans nos langues, tout ce qui est liquide se confond à l’eau. Je soutiens donc, que les spécialistes doivent travailler davantage sur les concepts scientifiques.
S. : Après cette brillante soutenance, quelles sont vos perspectives dans le domaine de la recherche et de l’enseignement ?
K.T. : Ce qui me tient vraiment à cœur, et qui est le plus urgent, c’est de pouvoir former les jeunes car je suis le premier didacticien en mathématiques.
Pour moi, plus nous serons nombreux, plus nous serons productifs. Je souhaite que le Burkina Faso dispose d’une école doctorale en sciences de l’éducation où nous pourrons enseigner la didactique dans toutes les matières.
J’aimerais également mener le même genre de recherche au niveau de la majorité des ethnies burkinabè.
En ce qui concerne l’enseignement, je demande aux professeurs d’avoir l’esprit beaucoup plus ouvert.
Je prône la pédagogie de l’erreur que l’erreur soit considérée comme quelque chose de positif qu’on peut exploiter à des fins pédagogiques au lieu de la voir comme une faute.
S. : Vos collaborateurs de terrain (enseignants et encadreurs) et les autorités voient-ils le bien-fondé de vos théories ?
K.T. : Pas de façon formelle. Mais à la restitution de mes travaux à Orodara, le ministère a envoyé une délégation de l’inspection, avec à sa tête, le premier responsable. Cela signifie qu’il y a une oreille attentive. Mais je reconnais qu’il y a des préalables. Il faut que nous arrivions à améliorer la pratique de l’enseignement en classe. Je signale au passage que j’ai été beaucoup encouragé et soutenu par le président de l’université.
S. : Quel est l’intérêt des mathématiques pour un pays comme le Burkina Faso ?
K.T. : Je vous signale qu’un colloque se tient à Dakar en avril prochain sur le thème : « Enseignement des mathématiques et développement ». Ce qui prouve l’importance de cette discipline pour tous les pays. Ce que je déplore, c’est qu’on forme les enfants comme s’ils seront tous des mathématiciens. En tout état de cause, le Burkina Faso a besoin d’ingénieurs, de médecins, d’informaticiens. Pour toutes ces études, il faut nécessairement l’apport des mathématiques. Je ne pense pas qu’on puisse amorcer un développement quelconque en occultant les mathématiques. D’ailleurs, la réforme globale du système éducatif compte mettre l’accent sur l’enseignement technique et professionnel. En général, la recherche mathématique est en avance sur son application.
S. : Peut-on avoir accès à vos travaux ?
K.T. : Je l’ai édité et pour des questions de marketing, il s’intitule « Des mathématiques chez les paysans ». Des exemplaires seront disponibles à la bibliothèque universitaire.
Assétou BADOH (badohassetou@yahoo.fr)
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 8 avril 2009 à 03:40, par Marie-Pierre En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Toutes mes félicitations Mr Kalifa.
Et vous avez l’art de présenter les choses de facon tres accessible aux communs des mortels.
Je vous souhaite tout le support du system educatif afin de faciliter l’apprentissage des math pratiques et utiles.
Le 16 avril 2009 à 15:12, par Krinkalifa En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Bonjour Marie Pierre.
Merci pour vos encouragements.
2. Le 8 avril 2009 à 04:17, par syason En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Félicitations au Prof. Traoré pour cette brillante thèse et surtout de l’honneur que vous faites au pays. J’apprécie beaucoup sa facon de voir la question des mathématiques dans nos populations et aussi l’inadaptation de certains programmes à nos cultures.
Je suis particulièrement heureux que ces mots "J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel" viennent de la bouche de Khalifa lui-même, car je me rappelle encore quand j’étais en première année a Ouaga alors qu’il était jeune enseignant (1994-1995) , il disait ceci "je ne comprends pas qu’un étudiant ne puisse pas comprendre pas les mathématiques" car c’est trop simple.
J’avais personnellement mal pris ca car bien que j’étais très bon en maths (j’aimais sa facon d’enseigner), j’avais des problèmes dans d’autres disciplines et pour moi il fallait tout relativer.
Il reste maintenant à faire passer le message à ses collègues non seulement des mathematiques, mais aussi d’autres disciplines.
Aussi vivement que son appel à la création d’une école doctorale en pédagogie de l’éducation soit entendue. Il y va de la capacité des acteurs à comprendre l’évolution de l’éducation, les changements et son adjustements selon les résultats de la recherche. On ne peut pas se baser aujourd’hui sur l’expérience des conseillers pédagogiques ou d’inspecteurs du primaire et vu secondaire quelque soit leur nombre d’années d’expérience dans le domaine car avec les TIC et la mondialisation, les choses vont vite et les enfants sont ^parfois en avance sur ces inspecteurs.
Au Canada où il a fait sa thèse, la formation universitaire la plus répandue après Administration (incluant l’économie, la gestion, le développement toutes nos formations à l’ENAM et à l’ENAREF) est bien sure sciences de l’éducation et cela du Baccalauréat (Licence) au doctorat. Et les résultats des recherches permettent d’adjuster progressivement l’enseignement selon les réalités.
Encore une fois, bravo et vive nos enseignants. Dommage que le pays s’en fou d’eux alors qu’ils sont les seuls à faire briller l’image de notre pays qui n’est connu que par pauvreté, corruption, VIH, excision, ...
Le 16 avril 2009 à 15:33, par Krinkalifa En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Merci pour vos encouragements
3. Le 8 avril 2009 à 05:47 En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Je trouve que les questions du journaliste ne sont pas pertinentes. Il ne maitrise visibliment pas le sujet.
4. Le 8 avril 2009 à 05:48, par honore En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
j’ai connu Kalifa ici pour avoir frequenté la meme université que lui ici au Canada. Je suis fier de l’article, surtout de Kalifa qui a accepté retourné au pays pour son peuple. Felicitation Kalifa et bonne continuation
Le 16 avril 2009 à 15:34, par Krinkalifa En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Merci pour vos encouragements
5. Le 8 avril 2009 à 09:03, par Sabari San En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Ca c’est une interview. On apprend vraiment quelque chose. Félicitation à Dr Traoré et à la journaliste :
6. Le 8 avril 2009 à 10:56, par somebody ! En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
C´est épatant. ce serait bien que l´état discute avec le Dr. Traoré sur sa proposition de créer une école doctorale en sciences de l’éducation pour l´ enseignement de la didactique dans toutes les matières. C´est très important.
En effet,bcp d´élèves échouent non pas parce qu´ils sont cancres, mais juste parce qu´il manque de procédés didactiques dans la facon d´enseigner.
Félicitations à Assétou pour l´interview.
God bless Burkina Faso !
7. Le 8 avril 2009 à 11:46, par Une lectrice En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
"Et le cas spécifique filles" ? Je n’ai rien compris a cette question - c’est comme si on disait : Et le cas spécifique noirs, par exemple ? Est-ce que le (la) journaliste a entendu parler de quelconques difficultes "intrinseques" des filles a assimiler les mathematiques ?
8. Le 8 avril 2009 à 13:15 En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Toutes mes félicitations au prof Kalifa. Je l’ai eu comme Professeur en 96-97. J’ai bien aimé sa manière de donner son cour d’Algèbre. Vous avez élévé le nom du Bf au delà de nos frontières. Nous vous souhaitons plein de succès dans la suite de votre carrière.
Je suis indigné de voir que de tels profs ne disposent que des miettes à la fin de chaque mois. J’ose espérer que le gouvernement ouvrira l’oeil afin de valoriser cette fonction.
9. Le 8 avril 2009 à 15:47 En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Bravo !!!au prof Kalifa Traoré
Vous faites honneur au Burkina. Que DIEU vous benisse.
Le 16 avril 2009 à 15:32, par Krinkalifa En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Merci pour vos encouragements.
10. Le 8 avril 2009 à 16:49, par Fousséni En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt l’interview du Professeur Traoré. c’est quelqu’un que j’ai suivi depuis qu’il a été le premier étudiant entièrement formé à l’Institut des Mathématiques et Physique (IMP) de l’université de Ouagadougou à soutenir nu mémoire de DEA sur les algèbres de Macev. ce qui a surtout retenu mon attention c’est sa volonté de former les jeunes. Voilà au moins un qui se départit de l’attitude maladive de nos Professeurs de la première génération qui voulaient toujours être les seuls dans leur spécialité. Comme pour montrer que moins il yen a et mieux on est valoriser. c’est cette attitude qui fait que l’université ou les universités du Burkina- pour être lius précis- souffrent aujourd’hui du manque d’ensegnants.Le blocage des jeunes étudiants était systématique, alors même que le mérite de certains de ces enseignants n’était que d’avoir fait un doctorat.Ce sont eux qu’on retrouve sur nos campus, Maîtres Assistants à vie, alors que les jeunes enseignants arrivés au début des années 90 sont Maîtres de Conférences ou Professeurs titulaires.J’ai connu en 1992, un de ces Maîtres Assistants à vies s’écrier quand les jeunes ont commencé à rentrer au¨Pays avec la Thèse Unique, " C’est injuste ! avec ce système, le CAMES va permettre à des morveux de nous diriger ici". De jeunes cadres brillants qui venaient de rentrer d’étude avec des Doctorats uniques ou des PHD ont dû aller vers d’autres horizons car les portes de L’université leur étaient visiblement fermées. Quand je vois certains se lamenter de nos jours du manque d’enseignants pour la relève, je me rends compte du riducule, car eux-mêmes ont souvent été à la base de cette situation.Courage, Kalifa il faut rompre avec une certaine idée de la formation. on peut former quelqu’un qui devient en peu de temps, plus célèbre que vous il faut prendre cela comme un honneur , pas comme une frustration.
11. Le 8 avril 2009 à 17:11 En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Il faut bien comprendre le journaliste ! elle ne dit pas que les maths sont difficiles à assimiler par les filles ! Elle fait seulement un constat comme le commun des mortels ! les filles s’interessent beaucoup plus aux filières litteraires que scientifiques y compris les mathematiques ! allez-y faire une enquête depuis la seconde des lycées comme à l’université ! Evidemment c’est l’orientation depuis la seconde qui determine tout quoique beaucoup de filles même après un bac scientifique s’orientent dans des filières plus litteraires ou socio-economiques que purement scientifiques ! Ce constat est indeniable. cependant on trouve des filles premières dans des filières scientifiques comme en medecine, biologie ou maths ! Le journaliste parle du cas général pas de la particularité ! la fille n’est pas cancre en maths ! tout est dans nos cultures et dans la psychologie feminine ou masculine ! on eduque pas la fille comme on eduque un garçon ! Quand on a compris cela on peut enseigner aisement les maths aux filles ! il faut seulement revoir la didactique en fonction des contextes, des cultures et du genre ! bravo Kalifa et vivement cette école doctorale où la science multidisciplinaire sera au service de l’enseignement !
12. Le 8 avril 2009 à 17:42, par Diarra Wendy de Montréal En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Ce qui est épatant chez Kalifa c’est sa modestie, son amour pour son pays. Au Canada personne ne comprend comment on peut retourner au Burkina, en province, alors que n’importe quelle université canadienne l’emploierait et lui demanderait à la limite de fixer lui-même son salaire !! La simplicité avec laquelle il a présenté son prix au PF en viste au Canada en novembre dernier, a derouté plus d’un dans l’assistance. Alors, quand on pense que des gens comme ça ont moins de 1000 $/mois, sans aucune commodité pour la recherche, on se demande où on va au BF. Et des Kalifa il y en a au BF. Malheureusement aussi certains n’ont pas pu faire face à la misère et ont, à leur corps défendant, quitté leur chère patrie qu’il aiment tant. C’est en cela que la grève du SYNADEC trouve tout son sens. Nous devons réfléchir.
Le 8 avril 2009 à 20:34, par De Montpellier En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Brillant Dr Kalifa qui m’a enseigné à l’IMP en 1999. Je peux rien ajouter à tout ce que les autres ont dis sur les mérites de ce monsieur. je dis tout simplement, que Dieu lui même le récompense parce que justement on peut pas compter sur notre gouvernement qui a toujours brimé le métier d’enseignant chercheur
Le 8 avril 2009 à 23:24, par le fer En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Hey doucement au lieu d’essayer de ns laisser sous-entendre ke tout serait rose si Mr Kalifa choisissait de rester au Canada et n’oublie pas surtout si tu vis reellement dans ce pays qu’on en trouvent aussi des profs de ses memes talents ou encore plus devenir des CLOCHARDS par des illusions du genre il aurait pu fixer lui-meme son salaire ou enseigner dans n’importe kelle université
Le 16 avril 2009 à 15:30, par Krinkalifa En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Mon passage au Canada m’a rendu un peu plus philosophe.
Je crois que dans la vie tout le monde recherche le bonheur. Mais chacun a sa conception du bonheur. Beaucoup de personnes ne se sont jamais defini le bonheur c’est à dire repondre à la question suivante : qu’est-ce que le bonheur pour moi, pas pour les autres mais pour moi ? C’est la réponse personnelle à cette question qui m’a amené à abandonner les cours que je donnais à l’Université du Québec à Montréal depuis 2003.
Il est mieux de ramener les reflexions sur l’enseignement des maths au Faso. C’est plus concret.
Merci pour votre réaction
Le 8 avril 2009 à 23:25 En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
J’espère que tu sauras suivre l’exemple de Kalifa pour revenir au Faso après tes études ! Contrairement aux intellectuels asiatiques qui restent rarement à l’étranger mais rentrent chez eux malgré des conditions salariales défavorables beaucoup d’africains choisissent l’option inverse ! Ils sont ainsi pleins au Canada, France... Et l’on s’étonne de notre retard ?
Je pense que l’Afrique a besoin d’intellectuels comme Kalifa qui aiment véritablement leur pays plus que l’argent.
Nos pays souffrent tant de la fuite des cerveaux !
Le 9 avril 2009 à 16:29, par Binona En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Cher intervenant, evitons de porter ombrage a ce bel exemple de Kalifa en nous departissant de querelles intestines stupides.Ce n’est pas la fuite des cervaux qui causent les problemes a l’Afrique c’est le refus des cervaux par les dirigeants analphabetes qui en sont le resultats. Vous croyez qu’un de ces "Maitres Assistants a vie" (pr reprendre cette belle formule)qui par opportunisme politique se voit propulse au sommet voudrait faire avancer un jeune ? Par ailleurs, Kalifa a ete pionnier ds bcp de domaine et retourner au pays lui apporterait mieux, pas obligatoirement cote salarial, mais pr son bonheur et son epanouissement social. D’abord il est le 1er Dr en maths de l’UO, 1er SG de l’ENSK, 1er Didacticien (en Maths) de qualite du BF. En retournant au BF Kalifa pourra meme collaborer mieux avec d’autres universites du monde et etablir des relations de recherche. Je veux par cela dire que beaucoup de compatriotes auraient bien aime retourner au pays si les conditions de travail minimales et l’epanouissement intellectuelleur etaient garanties. Bcp d’asiatiques retournent chez eux mais il y en a bcp qui restent aussi. Les asiatiques retournent pcq leurs pays payent le plus souvent la totalite de leurs etudes et veulent de leur savoir.bcp d’africains sont obliges de travailler en ouvrier la nuit pr survivre. Et non comptant le maigre revenu qi en resulte,ils perdent leur temps ds ca. Ces africiains ont des familles et aspirent egalemnt au confort d’un bonheur pareil a celui depuis lequel vous envoyez ces messages irreflechis. Pour votre enseigne, Cheick Ibrahima Modibo, ce Mali de la NASA n’etait pas retourne au Mali non plus. Je ne sais pas s’il aurait ete plus utile en retournant apres ses etudes ou s’il l’est a present qu’il a contribue tant au savoir modial et a l’humanite et acquis de la notoriete qui fait le bonheur de son pays, de l’Afriqq et de la race noire.Mon point ici est qu’une personne mure et intelligente,comme j’aurai souhaite que cet intervenant soit,arreterait de reflechir avec son epiderme sur un probleme aussi crucial plutot que de condamner sans discrimination.bcp d’africains sont comme les joueurs de lotto demunis. les billets de lotto s’achetent plus qd qq’1 gagne le jackpot. C’est ironique pcq une fois le jackpot tire, il faut attendre longtemps pr fair ele max, et c’est la que les pauvres qui veulenet resoudre elur probleme commencent a acheter. Par analogie, ces patriotes auto-proclames dont j’attends encore de voir le patriotisme concret crient au scandale pcq Kalifa, que je connais et aime bien a donne une interview. Ils ignorent qu’il y a bcp d’autre Kalifa qui attendent d’etre decouvert au BF. Il y a un autre burkinabe et brilliant mathematicien(ASSIMI)ds une universites americaines du Wisconsin chef de department qui fait notre fierte, n’est-il pas patriote ? Il faut arreter de condamner les gens d’anti-patriotisme avant d’analyser leur situations, surtout que le patriotisme est un sentiment dont difficilement meaurable. ce n’est pas par ailleurs les hauts-parleurs qui contiennent le plus de patriotismes. Chaq birkinabe a l’exterieur a sa strategie pr faire la difference avec sa communaute d’origine et ce n’est pas les reactions infantiles d’individus senile qui en changeraient.
Tous ces aines qui sont rentres de France apres leurs etudes verrouiller le systeme sont retournes moins par patriotisme que par espoir d’opportunite. Pcq, quoique l’on dise, il faut vivre d’abord avant de philosopher. Et Moi qui me suis battu seul pr avoir mon Doctorat, et qui ne vois aucune opportunite immediate en retournant au pays, je n’y retournerai definitivement ds les conditions actuelles que par crise de demence. Je crois que ce qui se passe actuellement aux Universites du Burkina devaient suffir pr temporiser le debat sur cette relation rretour des cervaux-patriotisme. On se connait au Faso. On aime voir les cervaux retourner pour les abatardiser et les acheter a vil prix. Le Faso ne presentent aucun signe ni de volonte qu’il a besoin de ses cervaux actuellement. Qd le pays (a travers les dirigeants) vont exprimer ce besoin, de maniere franche, ils verront notree reponse. Faite un sondage parmis les enseignants de l’UO, peut-etre que moins de 10% exprimeront satisfaction de leur situation, au moins 95% vous diront qu’il regrettent d’avoir rejeter les offres a eux faites apres leurs etudes. De toute facon, meme ceux qui - avec l’aide des pseudo du forum - condamnent les compatriotes qi ne retournent pas encouragent leurs cousins et proches a ne "jamais revenir ici". On se connait. Demandez a Kalifa et ils vous dira que 1000 et un conseillers lui ont dit depuis le BF.Essayons d’etre honnete en public comme on l’est en prive.
Le 15 juin 2009 à 14:16, par stim En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
suis d’accord avec votre intervention. le retour au pays après les études se payent souvent cash par la pauvrété et l’incapacité de servir son pays. on devrait réfléchir avant de condamner ceux qui restent à l’extérieur après leurs études. le professeur kalifa est revenu car il a une conception du bonheur qui lui est propre. en conclusion, à l’état actuelle des choses, chaque burkinabè peut contribuer à sa manière et en tout lieu au rayonnement du pays.
13. Le 8 avril 2009 à 19:52, par anchoc En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Félicitations au Professeur Kalifa. Je voudrais apporter ma modeste contribution au débat. A mon humble avis, les mathématiques sont difficiles pour les apprenants parce que tout simplement la majorité des enseignants chargés de transmettre les connaissances entretiennent un mystère autour des mathématiques. Ils n’appliquent pas la bonne pédagogie et donnent l’impression d’être fières que les apprenants ne s’en sortent pas dans cette matière. Or, l’enseignant tire sa fiérté dans le fait d’avoir réussi à transmettre le savoir au maximum d’apprenants.C’est vraiment triste pour le Burkina Faso.Ailleurs, heureusement c’est une autre pédagogie qui est appliquée par les enseignants. Peut être que la situation a évoluée car j’ai quitté les bancs il ya longtemps.
Encore félicitations au Pr. TRAORE
Le 9 avril 2009 à 16:53, par Binona En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Petit Siamou,je sens que le to costaud de ta mere t’a rendu plus costaud physiquement et intellectuellemt. Felicitations pour ce brillant et encourageant parcours.J’abonde ds le meme sens que Anhoc. J’ai eu mon experience personnelle avec un prof de maths grinchard qui tirait son auto-legitimite uax moments ou les eleves ne comprenait pas. Itls traumatisait tout le monde semait la sizanie en classe et se ventait d’entendre les mouches voler qd il entre en classe. Personnellement il m’a serieusement traumatise de la 6e a la 3e. Mais j’ais tjrs eu l’impression que les maths n’etaient ps difficile puisq j’etais tres bon au primaire. des ma 3e j’ai pu me ressaisir surtout apres avoir recu la visite d’un autre prof de maths qui demontrait la chose avec la plus claire des simplicites. J’ai ete riente en serie c, puis avec un bac D je suis alles a l’universite en sciecnes humaines. J’ouvre la parenthese ici pr dire a certains forumistes qu’ils n’utilisent pas bien le mot "litteraire’,ce n’est pas tout ce qui n’est pas science mathematique ou bio ou physiq qui est litterature. Ainsi un historien, un geographe, un sociologue,un economiste peuvent s’interesser a la litterature mais ne peuvent pas se definir comme des litteraires. Bcp d’entre eux confondent litteraires avec "humanistes, ou sciences sociales. Bref, tant qu’une approche holistique de l’enseignement en maths ne sera pas faite pour ramener les maths a etre comprises comme pratique quotidienne plutot qu’une matiere, on restera ds ce mysticisme mathematique exclusivemnt reserveux a certains esprits. J’ai aime l’approche de Kalifa, meme si je trouve qu’il nous a laisse a mi-chemin sur la question d l’igname de la vendeuse dagara. Je m’attendais a ce qu’il fasse une breve entree ethnomathematique devant ce cas concret. Vous voyez nous avons bcp de chemin a faire mais les donnees de Dr traore demontrent que l’espoir est permis. On vit les maths chaq jours, on la pratique, seulement que les faiseurs de maths (les profs) essaient de s’en approprier pour nous l’expliquer, on est perdu. Prqoi ?Kalifa, voila un autre theme de recherche. Par ailleurs, moi je pense qu’on peu bel et bien utiliser la langue ss grd prbleme abvec le travail fait par les linguistes du Burkina et d’ailleurs. N’ayons pas peur de comment on traduira 0 et rien, de toute facon, il y a les conventions ds toutes choses et le mot "algebre" n’est pas un mot francais d’origine, on pourra adopter et adaper mais qd les choses se font ds la langue que nous comprenos le mieux, on se sens plus proches de ca. Pourquoi est-ce q’1 etudiant n’arrive pas a resoudre un probleme mathematiq mais resoud le meme probleme ds un cas pratique ? Il y a un decalage entre le savoir abstrait et la realite empirique et il nous faut etablir ce pont. Parlant d’holisme, il me semble qu’a long terme une filere de linguistique mathematique ferait bien l’affaire. Pour clore, avec ces trouvailles de Kalifa, une fenetre peut etre facilement ouverte sur un debut de multidisciplnarite au Bf ou chaque specialiste regarde la matiere de son collegue avec mepris qd ce n’est pas avec dedain. Good Job, Buddy Boy !!!
Le 16 avril 2009 à 15:38, par Krinkalifa En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Petit Dagari, il reste à decouvrir votre logique.
Je pense le faire un jour.
Merci pour les encouragements
14. Le 9 avril 2009 à 11:50, par Malika En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
moi quand j’ai lu son article je n’ai eu qu’une seule envie c’est de lui confier mon fils pour qu’il l’enseigne et quelque chose me dit qu’avec lui je pourrai enfin sourire
Le 9 avril 2009 à 23:09, par Binona En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Malika, vous me faites fremir. Vous faites ce que les profs des universites demandent au gvrnment : la valorisation du metier. Vous valoriser Kalifa, qui a fait un bon boulot. Je suis tres fier de vous. Dieu vous benisse. Vous avez raison, Yes, we can ! l’espoir est permis. Et il y a mille autres enseignants comme Kalifa qui font leur boulot si efficacement et ne demandent que du soutien , pas tjrs financier pour continuer a aider les enfants. L’enseignenment est une mission si noble que l’enseignant ne devait pas etre amen a se demander "comment avoir de l’essence aujourd’hui ?" Si un enseignant a eamen a se poser de telles questions, il les repondra en prenant autant de vations que possibles. En se moment il se fera des sous, mais il arretera d’etre enseignant pour devenir "enseigneur". Peace.
Le 14 avril 2009 à 23:32, par Krin Kalifa En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Bonjour et bonsoir à tous et toutes en fonction des lieux où vous vous trouvez.
Mes sincères remerciements pour vos promptes réactions suite à l’interview que j’ai accordé à Sidwaya.
Toutes mes excuses pour le retard de ma réaction dû à mon absence liée à ma participation au colloque de l’espace mathématique francophone 2009 à Dakar.
J’ai lu avec beaucoup d’attentions vos écrits et commentaires. J’avoue que j’ai été surpris de l’interet que vous avez accordé à ma modeste reflexion sur l’enseignement des maths.
Certains des écrits m’ont donné le sentiment que leurs auteurs me connaissent très bien. C’est toujours une fierté pour l’enseignant de savoir qu’il a contribué d’une certaine façon à la formation et à la reussite de ses étudiants.
Je me suis senti beaucoup flatté et encouragé.
Comme je l’ai toujours dit aux frères burkinabè à Montréal, nous devons toujours rester burkinabè quel que soit le lieu où nous decidons de resider. On peut toujours aider le pays même de l’extérieur.
En ce qui concerne l’enseignement des maths, il faut noter que les difficultés ne sont entièrement pas spécifiques au Burkina et les problèmes n’incombent pas necessairement aux seuls enseignants.
Il faut noter qu’il existe dans nos pays d’excellents enseignants de maths dont la qualité des prestations pédagogiques s’effritent par la non prise en compte du contexte socioculturel des apprenants et par la conception qu’on a des maths.
Il reste encore beaucoup à faire dans le domaine de la recherche sur l’enseignement des maths, c’est pourquoi je vous exhorte à poursuivre la reflexion.
Encore une fois merci
15. Le 22 avril 2009 à 12:59, par justeàcoté En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Bonjour Prof
Je voudrais vous féliciter pour ce brillant travail que vous avez abattu et surtout pour l’interêt et l’attachement que vous avez pour votre cher patrie. J’ai connu le prof au campus et surtout par sourire qui temoigne de son esprit d’ouverture et de partage avec les autres. Et je crois que cette humanité en lui est un des grand trésors.
Il est le deuxième professeur après Dr Somé Login à me donner la certitude que les maths etaient accessibles à tous de part leur façon d’etre par la demystification des maths en les rapprochant de notre vécu et pratiques quotidiens.
Bref je crois que le pays tout entier doit être de son fils qui malgré les avantages que lui offrait le Canada il a preferé venir vivre avec ceux qu’ils aiment ,avec ceux qu’ils veut aider avec ceux en qui ils croient pour construire le Faso de demain. C’est certes une partition mais très noble que nous devons saluer à sa juste valeur.
Puisse Dieu continuer de le soutenir et animer son coeur de ce vif desir de partage .
Docteur vous ne connaissez pas mais moi je connais et je voudrais vous dire de ne pas vous arreter en si bon chemein et ayez foi en vos convictions malgré l’adversité
et tout les obstacles que pourrez rencontrer car les médiocres combattent toujours les bons
Le 4 mai 2009 à 16:31 En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
Merci pour ces encouragements
16. Le 3 avril 2012 à 14:34, par issoufa soumanq En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
merci grand fils d’afrique
continuez à montrer aux jeunes enseignants que les maths sont enseignables
continuez à montrer aux enseignants comme demystifier les maths
pour que les maths soient les maths du village et non les maths au village
issoufa soumana
courriel : issoufa1@yahoo.fr
17. Le 19 août 2013 à 08:01, par Napporn clarisse En réponse à : Kalifa Traoré, mathématicien, directeur de l’Institut universitaire de technologie à l’Université de Koudougou : « J’explique certains échecs en mathématiques par le contexte social et culturel »
C’est Gérard Vergnaud , mon directeur de thèse qui m’a parlé de vos travaux.
Moi même, j’ai fait une thèse en sciences de l’éducation avec lui et suis à l’université d’abomey-calavi au bénin. votre thèse est remarquable. Bravo.
Au delà de tout, je souhaiterais pouvoir échanger avec vous.