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Au coin du palais : Pour une gifle, elle réclame 300 000 F CFA

Publié le mercredi 11 mars 2009 à 01h56min

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Le Tribunal correctionnel de Bobo-Dioulasso a jugé, le 6 mars, une affaire de coups et blessures. C’est B.K. qui a accusé son concubin A.S. de lui avoir porté des coups ayant entraîné une baisse de son acuité visuelle. Selon la demoiselle, c’est la gifle qu’elle a reçue à la joue qui est à l’origine de ses maux d’yeux.

Les faits se sont passés en novembre 2008 au moment où les deux jeunes vivaient encore ensemble. Selon B.K., son ami A.S. l’a battue parce qu’il la soupçonnait d’entretenir des relations avec d’autres hommes. Deux mois après, B.K. s’est fait consulter par un ophtalmologue qui lui a délivré un certificat médical. Mais A.S. a nié avoir giflé B.K. Pour lui, cette dernière souffrait d’un paludisme à l’époque. Il reconnaît l’avoir seulement piétiné à la jambe. A.S. soutient devant les juges que c’est la venue de son autre amie, une Française, qui a suscité le courroux de B.K.

Il affirme d’ailleurs avoir fêté le 31 décembre en compagnie de cette dernière (une Blanche) alors qu’il s’était arrangé pour que B.K. passe cette fête auprès de ses parents à lui. A.S. avait auparavant présenté B.K. à la Française comme étant sa sœur. Après avoir écouté les deux versions, le tribunal correctionnel a demandé à B.K. pourquoi elle a attendu deux mois après les coups pour se plaindre. Il a même relevé que le certificat médical établi en fin janvier ne précise pas clairement que la gifle est à l’origine de la baisse de sa vue. Pour ces différentes raisons, le parquet a conclu à une vengeance et demandé de relaxer A.S. pour infraction non constituée. B.K., soutient mordicus qu’elle a été bel et bien giflée, et réclame 300 000 F CFA de dommages et intérêts. Le tribunal rendra son verdict le 16 mars prochain.


Un agriculteur "hache" un éleveur à Fô

Les conflits entre agriculteurs et éleveurs, malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation, continuent. Le Tribunal correctionnel de Bobo-Dioulasso a encore statué le 6 mars 2009 sur ce genre de litige. C’est un jeune agriculteur du nom de S.S. qui a "haché", le 16 novembre 2008 dans son champ dans la commune rurale de Fô (province du Houet), un éleveur S.D. dont les bœufs ont détruit son maïs. Les animaux, selon S.S. se sont introduits dans son exploitation vers 20 heures. Pour S.D., les bœufs qui étaient de passage sur une route contiguë au champ n’y ont pas pénétré comme l’a affirmé l’agriculteur. Le tribunal correctionnel a fustigé l’acte de S.S. et a également déploré l’attitude de S.D. pour avoir laissé ses animaux détruire les biens de l’agriculteur, surtout la nuit. La victime a réclamé plus de 2 millions de F CFA de dommages et intérêts. Le parquet a demandé de condamner S.S. à 12 mois de prison avec sursis. Le délibéré a été fixé au 13 mars 2009.


Arrêté pour vol devant une mosquée

A.Y. qui a l’habitude de voler n’a pas eu cette fois-ci la chance. Il s’est emparé d’une caisse de bijoux devant une mosquée alors que le vendeur de bijoux priait. Sorti de la mosquée, celui-ci grâce aux renseignements des voisins, se lance à ses trousses et réussit à l’arrêter. A.Y. a été entendu le 6 mars par le Tribunal correctionnel de Bobo-Dioulasso qui l’a condamné à 6 mois de prison avec sursis.


4 mois de prison ferme pour détention de drogue et pour vol d’un coq

Le Tribunal correctionnel de Bobo-Dioulasso a condamné B.S. le 6 mars 2009, à 4 mois de prison ferme. Il écope de cette peine pour avoir été pris en possession de la drogue et aussi pour avoir volé… un coq. Son complice, à savoir M.D. qui le ravitaillait en drogue, a été aussi condamné à la même peine.

Rassemblés par Adaman DRABO

Sidwaya

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