La clôture nécessaire à la sécurisation de l’Université de Ouagadougou est désormais une réalité. Selon le ministère des Enseignements secondaires supérieur et de la Recherche scientifique, cette donne participe de la volonté de mieux sécuriser l’ensemble du “ campus de Zogona ” : permettre aux étudiants du Burkina
Faso, de travailler dans des “ cadres faits de tranquillité ”, loin des vols d’engins et du matériel à l’Université de Ouagadougou. L’absence de clôture avait fini par transformer certains endroits de l’université en zone d’insécurité, à risque. Que dire de ces usagers de route qui ont trouvé en l’université, un raccourci pour entrer et revenir de la ville. S’il y a aujourd’hui une action qui ne passe pas inaperçu sur le campus de Zogona, c’est la construction du mur de clôture. De l’avis du ministre en charge des Enseignements, Joseph Paré, “ la construction du mur de clôture n’est pas une action spontanée ". C’est parce que le décret relatif aux franchises universitaires prévoit que l’enceinte universitaire soit clairement délimitée. De même, au niveau du côté Est de l’université, la clôture était déjà une réalité qui attendait d’être poursuivie et achevée. Un autre chantier en cours de finalisation au campus de Zogona, est la construction du bâtiment R+2 à usage de laboratoire d’enseignement des Unités de formation et de recherche en Sciences de la santé (UFR/SDS), Sciences exactes et appliquée (SEA) et Sciences de la vie et de la terre (SVT) et le chantier des amphithéâtres. Le démarrage des travaux de construction du bâtiment à usage de laboratoire est visible sur le terrain et constitue une réponse à l’un des points forts de revendication des étudiants. Quant aux deux amphithéâtres de 1100 places chacun, inaugurés le 3 avril 2008 par le Premier ministre, ils sont fins prêts et seront ouverts aux étudiants dès “la rentrée” de septembre.
Il y a enfin les travaux de réaménagement de la Cité universitaire de Zogona (...). Les chambres des 12 pavillons de cette cité sont en train d’être transformés en bureaux pour les enseignants et en laboratoires de recherche à même de contribuer à améliorer la qualité des productions de l’Université de Ouagadougou.
Deux autres cités seront fermées. Il s’agit de la cité de Tampouy et celle de Gounghin I. La première sera fermée pour des raisons d’insalubrité du bâtiment et la deuxième en raison des travaux de construction de l’échangeur “de l’Ouest ”. Pour faire face à cette nouvelle situation imposée par la fermeture de ces cités, la direction générale du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) envisage des mesures pour reloger tous les étudiants qui étaient régulièrement attributaires de chambres dans lesdites cités.
Dans la même perspective et en vue d’améliorer crescendo le travail et les conditions de vie des étudiants, la SOTRACO sera sollicitée pour le transport des résidents de la toute nouvelle cité universitaire de Ouagadougou, sis au quartier Kossodo.

Ibrahiman SAKANDE
(Email : ibra.sak@caramail.com)
Sidwaya