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Education au Burkina : Pour une meilleure prise en compte de la petite enfance

Publié le vendredi 25 juillet 2008 à 10h52min

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Le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale a organisé, hier jeudi 24 juillet 2008 à Ouagadougou, un atelier en vue de l’appropriation par les Partenaires techniques et financiers (PTF) de la Stratégie nationale de développement intégré de la petite enfance (SNDIPE).

L’appropriation de la Stratégie nationale de développement intégré de la petite enfance (SNDIPE) et du Programme quinquennal d’encadrement de la petite enfance (PQEPE) a fait l’objet d’un atelier le 24 juillet 2008 à Ouagadougou.

Organisé par le ministère en charge de l’action sociale, l’atelier poursuit un double objectif : solliciter l’adhésion des PTF aux deux documents (la SNDIPE et le PQPE) à eux soumis et mobiliser les ressources financières. Selon la ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Pascaline Tamini, "le document de la Stratégie nationale de développement intégré de la petite enfance vient à point nommé au regard de la situation des enfants dans notre pays.

En effet, le nombre des tout-petits dont l’âge est compris entre 0 et 8 ans était estimé à 3 831 753 enfants sur une population totale de 12 802 284 habitants en 2005, soit une proportion de 29,93 %". Dans le domaine de l’éducation, "le taux de préscolarisation était de 2,10% en 2006. Les structures d’encadrement des enfants de 0 à 3 ans sont quasi inexistantes", a-t-elle ajouté. Les documents qui font l’objet de cet atelier viennent donc jeter les bases du bien-être et du développement intégral de l’enfant.

La mise en place d’un bon continuum assorti d’une transition logique tenant compte des capacités du jeune apprenant demeure un impératif. "Il est nécessaire d’intégrer dans les priorités, le préscolaire en tant que niveau basal d’une éducation de qualité. Tout se joue avant l’âge de 6 ans. L’expérience a montré que les enfants, qui ont eu la chance de passer par ce premier niveau, réussissent mieux dans leur cursus scolaire que ceux qui n’ont pas eu cette opportunité", a diagnostiqué Pascaline Tamimi.
L’ambassadeur des Pays-Bas au Burkina Faso, Gerard Duijfjes pour qui "le développement de la petite enfance doit impérativement passer par son ancrage institutionnel", s’est réjoui de la tenue de l’atelier.

Lassané YAMEOGO
(Stagiaire)

Sidwaya

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