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Etablissements de santé privés : le désordre tire à sa fin

Publié le lundi 14 janvier 2008 à 10h16min

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“Le développement des établissements de santé privés nécessite aujourd’hui un contrôle et un suivi plus rigoureux de l’Etat, en vue de donner plus de chances à nos populations d’avoir une meilleure prise en charge sanitaire”. Tel est le constat fait par le conseil des ministres du 9 janvier 2007 concernant le domaine de la santé, notamment les établissements et cliniques de soins privés de la ville de Ouagadougou.

Ainsi, le gouvernement a décidé de mettre de l’ordre, d’assainir ce milieu car “de nombreuses lacunes et insuffisances ont été relevées lors des différents contrôles tant au niveau des infrastructures d’accueil que des prestations de service qui nécessitent des prises de mesures énergiques”. Cette volonté du gouvernement est à saluer quand on sait que le secteur de la santé est très sensible et que de nos jours, des cliniques et des établissements de soins privés poussent de plus en plus à Ouagadougou sans que l’on ne maîtrise le contour de ce qui se pratique en leur sein.

Il est bien vrai que les secteurs privés soutiennent les efforts du gouvernement en matière de santé, mais il serait mieux d’éviter de permettre à n’importe quel quidam de s’introduire dans le milieu. Il n’est un secret pour personne que nombreux sont ceux qui n’ouvrent les établissements ou les cliniques de soins privés que pour se faire des sous sur le dos des pauvres populations. Ces types de propriétaires de cliniques privées n’ont rien à “foutre” de bonnes prestations de services aux clients, ils ne sont guidés et animés que par le souci du gain facile.

C’est pour protéger les populations contre ces genres de “dealers” que le ministre de la Santé a été invité à “publier dorénavant et de façon régulière, la liste des établissements défaillants”. Vivement que cette décision soit appliquée pour mettre fin à l’anarchie qui règne dans le secteur de la santé. Espérons que cette volonté n’est qu’un début car nombreux sont les secteurs qui méritent d’être assainis, tels que le milieu de l’enseignement privé.

Ali TRAORE (traore@ali2005yahoo.fr)

Sidwaya

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