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Il frappe sa femme à cause de sa maîtresse

Publié le jeudi 6 septembre 2007 à 06h43min

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L’histoire se passe au secteur 21 de Bobo. Un boutiquier bat copieusement sa femme parce qu’elle a refusé de donner une boîte de lait à sa maîtresse.

L’homme, un ressortissant du Plateau mossi vit avec sa femme depuis près de cinq ans. Ils ont deux enfants. Ils ont traversé toutes sortes de galères avant de se retrouver dans le circuit des boutiques de quartier.

Le couple détient une boutique qui les fait vivre. L’homme et sa femme se débrouillent ainsi. La boutique est bien garnie de marchandises. Les clients de « Morai » sont nombreux. Tout baigne dans l’huile. Mais entre temps, l’homme tombe amoureux d’une vendeuse de bouillie dans le secteur.

Cette dernière qui serait venue de la Côte d’Ivoire a capté l’attention du boutiquier. Chaque après-midi, elle passait à la boutique pour récupérer un paquet de sucre et une grosse boîte de lait. Lorsqu’elle arrive, elle immobilise la charrette de bouillie devant la boutique et fait signe à « Morai » de lui apporter « sa chose ».

Tous les jours que Dieu fait, la bonne-dame passait à la boutique et se servait alors que les bénéfices d’une boutique sont vraiment insignifiants. Conséquence, la boutique commence à se vider sans que « Morai » ne songe à refaire le stock. On sentait de plus en plus que la boutique s’acheminait vers la faillite. Mais la vendeuse de bouillie continuait à récupérer son paquet de sucre et la boîte de lait.

La femme de « Morai » qui n’a pas oublié la vie de galère qu’elle a endurée avec son mari décide de s’interposer en refusant que la vendeuse de bouillie ne s’arrête devant la boutique pour prendre quoi que ce soit. Elle en parla à son mari.Mais ce dernier qui était plongé jusqu’au cou ne pouvait pas facilement faire marche arrière.

Le même après-midi, la vendeuse de bouillie se pointe devant la boutique comme d’habitude. « Morai » était occupé à recevoir des amis. Il pria sa femme de servir la vendeuse de bouillie. Celle-ci refusa et se mit à menacer la voleuse de mari.

« Morai » qui s’est senti humilié devant ses amis enleva sa ceinture et chicota proprement la mère de ses enfants avant de servir sa maîtresse. Cela irrita ses amis qui finirent par déserter les lieux. La femme de « Morai » qui jouait à la femme docile, décida de jouer le même jeu que son mari ; c’est-à-dire, scier la branche sur laquelle toute la famille est assise.

Elle aussi s’est mise à vendre pour elle-même en se remplissant les poches. La boutique finit pas tomber en faillite. L’électricité fut coupée et revoilà la galère.
« Morai » réalisa à ce moment qu’il avait déconné mais trop tard. Il dut reprendre son vieux vélo pour se remettre à la livraison de pain.

Très tôt le matin, il va chercher le pain à la boulangerie pour le distribuer à des boutiquiers et autres vendeurs de café. Le soir venu, il s’endort très tôt parce que fatigué d’avoir pédaler son vieux vélo. La femme à son tour profite de son long sommeil pour prendre la ville.

La vendeuse de bouillie ne passe plus à la boutique parce qu’elle sait qu’il n’y a plus rien à prendre. A peine même si elle adresse la parole à « Morai ».

Cette histoire a choqué plus d’un au grin. Les gens pensent que l’homme a oublié d’où il venait. Avant de se lancer dans une histoire de maîtresse, il devait réfléchir par deux fois. Aujourd’hui dans la galère, il reconnaît ses erreurs mais trop tard. Le trou qu’il a creusé est trop gros. Il a perdu sa boutique, sa maîtresse et la confiance de sa femme.

Cette dernière a pris goût à l’adultère. Elle ne prend même pas le soin de se cacher ; les membres du grin regrettent surtout que ceux qu’elle suit ne soient pas mieux lotis que son pauvre mari. Le plus souvent, elle sort avec les ouvriers qui réalisent les travaux d’assainissement au secteur 21.

La maîtresse aussi a fait faillite dans la vente de sa bouillie. En tout cas, elle ne sort plus.

L’Opinion

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Vos commentaires

  • Le 6 septembre 2007 à 12:03 En réponse à : > Il frappe sa femme à cause de sa maîtresse

    Nul comme article...on croirait a une narration de classe CM2

    • Le 6 septembre 2007 à 20:25 En réponse à : > Il frappe sa femme à cause de sa maîtresse

      Ces types d’articles ne peuvent que nous enfoncer dans notre sous developpement. Ya vraiment rien à tirer dans cette histoire. Rien que des platitudes. Un peu de serieux s’il vous plait

  • Le 8 septembre 2007 à 16:30 En réponse à : > Il frappe sa femme à cause de sa maîtresse

    Meme pas le niveau du certicat elementaire.
    J’espere que ce journaleux ne faisait pas partie de la tournée sous regionale du RIJ.
    Ne laissez jamais des gars pareils sortir du pays. C’est des dangers publics et ce serait mieux de les confiner la ou ils sont. Quelle honte d’ecrire des platitudes pareilles ?
    On sait que la plume est acerbe mais dans le cas pareil, il faut retirer a ce monsieur la sienne.

  • Le 8 septembre 2007 à 19:07, par Beker frrom Washington DC En réponse à : > Il frappe sa femme à cause de sa maîtresse

    Je crois que l’article n’est pas mal en soi. Car il permet d’attirer l’attention des IRRESPONSABLES comme ce type afin qu’ils sachent ce qu’ils veulent. Remarquez qu’une telle action n’affecte pas que le monsieur, mais aussi bien, a la fois le femme legitime et la maitresse et les enfants s’ils en ont. Pourquoi, la maitresse ? La facilite ne l’a pas pousser a faire des efforts. Rien n’est mauvais en soi si on sait le prend sur son aspect, la moral ou encore la lecon a tirer de cette article est : Il faut avoir de la fermete dans la gestion de ses affaires et surtout de savoir reellement ce que l’on veut, se donner une ligne de conduite dans ses affaires. Merci a l’opinion pour cela. Pour les autres internautes, il ne faut etre aussi mechant que cela et reconnaissez au moins le merite de l’article et surtout prend toujours les choses du bon cote, ne soyez pas aussi pessimsite.
    NB : Je suis un Burkinabe visant a l’exterieur qui utilise un clavier anglais, ce qui explique l’absence d’accent et certains caracters de l’ecriture. Que cela ne fasse pas l’objet de critique. Merci. Great day for every body. God bless our country, Burkina Faso.

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