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1re édition des Trophées baobab : Le mérite récompensé dans les écoles professionnelles

Publié le lundi 23 juillet 2007 à 07h29min

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Après tant de trophées qui récompensent le mérite dans bien des secteurs socio-professionnels, voici « les Trophées Baobab » des écoles professionnelles.

Révélés au cours d’un déjeuner de presse, ce 19 juillet 2007, « les Trophées baobab » ont pour but de promouvoir la culture de l’excellence au sein des écoles professionnelles, mais aussi d’encourager l’ardeur au travail au sein de l’administration publique et d’établir un lien entre les agents issus de ces écoles et les élèves pour faciliter leur intégration.

Portée sur les fonts baptismaux par la Concertation des écoles professionnelles (CEPRO) constituée des délégués généraux de l’ENAM, l’ENAREF, l’END, l’ENESA, l’INJEPS, l’ENSP et le CFPI, la première édition de ces trophées se déroulera le 27 juillet prochain à la salle des fêtes de Ouaga 2000. 30 trophées au total, seront ainsi remis à trois catégories de lauréats : Trophée baobab junior, Trophée baobab senior et Trophée baobab d’honneur.

Le Baobab junior récompense les majors des majors des promotions 2007 des cycles A, B, C et D des écoles professionnelles membres de la CEPRO, soit 22 lauréats.
Le Baobab senior distingue un lauréat par école désignée parmi les anciens stagiaires dont l’ardeur et le dévouement au travail ont été observés par un jury. C

e jury est d’ailleurs constitué de Alain Coeffe (président), du Pr Jean Luc Couldiaty (rapporteur) et des responsables aux activités pédagogiques des écoles membres de la CEPRO. Il concernera 7 lauréats pour cette édition placée sous le patronage de Roch Marc Christian Kaboré, président de l’Assemblée nationale et sous le co-parrainage du ministre de l’Economie et des Finances et de celui de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat.

Le Baobab d’honneur sera attribué à une personnalité pour ses actions et contributions à la formation et son engagement pour la promotion de la paix et la cohésion sociale au Burkina.

Selon le président de la CEPRO, Paul Nakoulma, « le symbole du baobab a été choisi pour ce que cet arbre représente dans nos sociétés traditionnelles. C’est effectivement l’arbre sous lequel est transmis le savoir de génération en génération. C’est ainsi un arbre utilitaire dont les feuilles et les fruits sont consommés ». La cérémonie de remise des Trophées baobab se fera sous la forme d’un gala animé par des gloires de la musique ivoirienne et burkinabè : Antoinette Konan, Sissao, Fat Beauté, Jah Verity et Bilson. Le ticket d’accès à la soirée donne droit à une participation à une tombola avec des lots consistants tels que cinq motos.

Les administrations et les autorités de tutelle des écoles de la CEPRO appuient cette initiative qui permet de donner de la visibilité à leurs structures dont le rôle est essentiel dans la formation et le perfectionnement des ressources humaines de l’Etat.

Dans le sillage de la CEPRO qui entend travailler à s’ouvrir à toutes les écoles professionnelles du Burkina, une idée de concertation des responsables des structures de formation de l’administration publique fait déjà son chemin.

Victorien A. SAWADOGO

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 24 juillet 2007 à 13:34, par kioukoul En réponse à : > 1re édition des Trophées baobab : Le mérite récompensé dans les écoles professionnelles

    Bonne initiative que de vouloir recompenser les plus méritants des écoles et des administrations publiques du BURKINA ;notre souhait il faut de l’objectivité et donc un travail préalable très important des jurys.Des informations sérieuses et notre propre expérience laissent voir que les évaluations dans certaines écoles laissent à désirer :évaluation groupée ou sans surveillance ,trichérie et autres petites magouilles qui n’honorent pas ces écoles en quête de qualité.Sur quels critères veut -on évaluer les hommes terrain ? Je crois que le rôle de cette structure de concertation devrait beaucoup plus orienté vers des exigences d’une formation pratique de qualité dans ces écoles suivie d’une exigence de bien employer les produits qui en seront issus car n’oublions pas qu’aucun suivi n’est accordé à ces cadres en fin de formation jetés dans les arcanes d’une administration politisée et corrompue.

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