Les récentes mesures que combattent les centrales syndicales et syndicats autonomes concernent les augmentations répétitives des prix des hydrocarbures et les sanctions prises par le Conseil des ministres contre les militants du ministère des Affaires étrangères.

Les autres cas dénoncés par les organisations syndicales sont “ les affectations sanctions” des responsables et militants du Syndicat des agents du Trésor du Burkina (SATB), “les menaces de sanctions” des militants du syndicat burkinabè des magistrats et “les menaces” contre le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA).

Les militants des centrales syndicales sont descendus dans la rue pour manifester contre ces mesures jugées “antisociales qui viennent renchérir le coût de la vie et compliquer davantage l’existence des populations”. La marche de protestation qui était prévue dans la matinée a été reportée dans la soirée du 18 juillet, en raison de la pluie.

Et comme celle-ci s’est poursuivie jusque dans l’après-midi, les syndicats décidés à se faire entendre, ont finalement marché sous la pluie. Partis de la Bourse du travail, ils ont arpenté certaines rues pour se retrouver à la place de la Nation. Là, le préfet de Bobo-Dioulasso, Benjamin Kafando les attendait pour recevoir leur message.

C’est Bakary Millogo, secrétaire général de la CGTB, qui lui a remis le message dans lequel ils demandent l’annulation de la mesure d’augmentation des prix des hydrocarbures et leur révision à la baisse, l’annulation des sanctions et affectations des agents ou militants syndicaux, le respect des libertés démocratiques et syndicales. Après quoi, les grévistes se sont ébranlés vers la Bourse du travail où ils y ont tenu un meeting, toujours sous la pluie.

Adaman DRABO

Sidwaya