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Enseignement secondaire : Les lycées et collèges bientôt EPE

Publié le vendredi 20 juillet 2007 à 07h24min

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Idriss Ouédraogo, DAAF du MESSRS

L’atelier de réflexion sur la réforme de la gestion des Etablissements publics d’enseignement secondaire (EPES) ouvert le 17 juillet a pris fin le mercredi 18 juillet 2007 à Ouagadougou. Les participants ont préconisé une forme de gestion en EPE qui prendrait en compte les spécificités propres aux EPES.

L’atelier de réflexion sur la réforme de la gestion des Etablissements publics d’enseignement secondaire (EPES), organisé par le ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, a pris fin, mercredi 18 juillet 2007, à Ouagadougou.

Il s’agissait pour les participants de proposer un statut juridique et les outils de gestion adaptés aux EPES tout en tenant compte de la réforme du système éducatif en cours. A l’issue de travaux qui ont duré deux jours et qui ont permis de déceler un ensemble de modes de gestion possibles au niveau des services publics, les participants ont d’abord retenu deux qui ont fait l’objet de discussion. La première proposition est celle d’une gestion en service public administratif avec des régies de recettes et d’avances.

La seconde proposition que les participants ont optée, est la gestion en Etablissement public de l’Etat (EPE) qui prendra en compte les spécificités propres aux établissements d’enseignement secondaire. Pour le directeur des affaires administratives et financières du MESSRS, Idriss Ouédraogo, cette option donne la possibilité aux EPES d’avoir une autonomie de gestion avec une personnalité morale pour piloter les entités.

D’autres avantages liés à ce mode de gestion sont, selon lui, toujours, la transparence (existence d’organes de gestion, d’un contrôle a priori avant les dépenses, d’une flexibilité des dépenses) et une meilleure motivation des acteurs. Idris Ouédraogo a cependant relevé qu’il y a un inconvénient dû au nombre élevé d’établissements (400) et des charges du personnel du MESSRS qui s’élèvent déjà à douze (12) milliards de francs CFA au plus. Il a néanmoins rassuré les participants que cet obstacle pourrait être levé par la création d’un seul EPE par région avec des modes de gestion adaptés comme c’est le cas au niveau du ministère de la Santé.

Le rapport final de l’atelier devra encore être mûri par un comité final restreint et soumis à l’appréciation du ministère des Finances et du Budget.

Les participants ont appelé de leurs vœux la gestation rapide d’un mode de gestion saine et efficace car à leur analyse, la gestion actuelle des EPES n’est pas du tout en phase avec l’évolution des finances publiques et des réformes du système éducatif.

Ismaël BICABA

Sidwaya

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