LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

La jeunesse dorée de Ouaga se "shoote" à la déprave

Publié le lundi 2 juillet 2007 à 08h05min

PARTAGER :                          

Ce jeudi 26 juin 2007, nous avions décidé, mon confrère et moi, d’aller faire du journalisme de terrain et de détente en nous rendant dans une de ces boîtes de nuit prisées par la jeunesse dorée de la Capitale.

On nous avait dit que les « fils à papa » s’y étaient donné rendez-vous pour fêter, à la manière de la « jet set », leur BEPC et qu’ils avaient l’habitude, dans cette boîte, de se livrer à des défis les plus foldingues, les plus osés en terme de défis les plus multiples. Ce jour-là, les rejetons devaient se défier, non pas à qui paierait le plus de whisky et de champagne, mais à qui décrocherait le prix de la belle « caisse » !

Eh bien, c’est dire que ce jeudi, nous nous préparions à en voir des vertes et des pas mûres. Pour ne pas trop détoner dans l’atmosphère, nous nous efforçâmes d’avoir des tenues vestimentaires de circonstance, et nous prîmes gaiement la direction du lieu de rendez-vous, la nuit venue.

En chemin, notre attention fut attirée par des policiers municipaux qui étaient en chaude discussion avec des gens qu’ils avaient certainement interpellés. Nous nous sommes dit qu’il y avait peut-être des transactions à immortaliser et nous avons fait jouer de nos « flash ». Mal nous en prît car cela a attiré l’attention des policiers qui confisquèrent, séance tenante, notre appareil photo. Après avoir parlementé, nous reprendrons possession de notre appareil.

Nous voilà maintenant dans un bar- maquis tout prêt de la boîte où nous nous sommes mis à l’affût pour voir arriver, comme au Festival de Cannes, les chérubins. Il nous fallut attendre quelques heures car la fête, dans ce genre de boîtes de nuit, ne commence que vers 1 heure du matin.

Petit à petit, après minuit, les jeunes débarquèrent. En passant près de nous, ils nous jetèrent des regards plein de surprise comme si nous étions des extraterrestres ou de véritables zoziaux. C’est vrai que, comparé à eux, notre look que nous pensions branché, faisait penser à des « has been » (NDLR : dépassés). Il aurait fallu, pour être dans le coup, que nous portions de ces habits de rappeurs dans lesquels on flotte tellement ils sont larges. Mais ils se détachèrent de nous pour se laisser aller à leur joie et au plaisir de se livrer à leur petit jeu favori entre petits fils à papa.

L’un d’entre eux, tout de même, nous jeta un regard condescendant, pareil à celui d’un être supérieur imbu de lui-même à un être inférieur, pareil à un insecte. Nous ne pûmes nous empêcher de le taquiner par une question de circonstance. La réponse tomba, nette comme un couperet : « Je ne m’adresse pas aux paparazzi, si tu veux, je vais te dire : mon père fait partie de ceux qui font et défont les ministres au Burkina. Si tu veux, vas écrire. D’ailleurs, tu bois quoi même ? ». Ce sont là des propos d’un rejeton de « Grounters » (NDLR : richards).
Pendant que nous sirotions des décoctions de notre brasserie nationale, plus à notre portée, nous aperçûmes trois jeunes gens, vraisemblablement anglophones, qui passaient à tour de rôle des sachets dont le contenu était proposé aux filles qui exercent ce plus vieux métier du monde. Après quelques renseignements pris, on nous fit savoir qu’il s’agissait de drogue, ce dont pour dire vrai, nous nous en doutions. De toutes les façons, comme on n’est pas de la police, c’est pas nous qui allions faire leur travail en disant que tout ce qui se passe ici n’est pas dans les normes !

Nous continuâmes à regarder tout autour de nous et puis, comme on craignait de nous voir prendre racines en ne consommant plus, nous fûmes priés de quitter les lieux. Le temps était venu pour nous d’aller dans cet antre, cette boîte de nuit qu’on qualifie de « boîte d’enfants » pour voir comment les bambinos s’y comportaient.

Nous payâmes 1 500 fcfa chacun pour y avoir accès. Le terme « boîte d’enfants » nous parut peu approprié dès que nous franchîmes le seuil. Nous aurions préféré « boîte à bébés » ou « boîte à mioches ». Malgré notre jeunesse, puisque nous avons bien moins de 30 ans, nous nous sentions comme des éducateurs à la maternelle ! La boîte était pleine à craquer et 75 % de ceux qui y étaient avaient moins de 16 ans !

Mais avant de vous parler de ce qui s’est passé à l’intérieur, rappelons qu’à l’extérieur de la boîte, « les voitures n’ont pas menti », comme on dit : Lexus, BMW X 5, Mercedes..., affluaient. Certaines étaient conduites par les mineurs eux-mêmes et d’autres par les chauffeurs qui convoyaient ces enfants. Certains n’hésitaient pas à faire des démonstrations de vitesse ou d’acrobatie sur le terre-plein central de l’avenue.

Maintenant, à l’intérieur, on peut dire que ces enfants-là ont de l’argent à foutre par terre, nous devrions plutôt dire que c’est leurs parents qui en ont à n’en savoir que faire.

Nous apprendrons que la soirée allait voir rivaliser trois groupes qui s’affrontent régulièrement dans cette boîte : la première est appelée « famille présidentielle », la seconde, la « Cour royale » et la troisième, « Extrême bourgeoisie ». Nous tairons les noms des animateurs et de la plupart des membres pour des raisons bien évidentes.

On nous apprit que le chef de la « famille présidentielle » était manquant à l’appel car, nous dira-t-on, le père ayant été informé par le menu de ses activités nocturnes, a fermé tous les « robinets ». Cette nuit-là, c’était la « Cour royale » qui tenait le haut du pavé. Pour dire vrai, elle était très forte, et nous en avons eu les preuves.

Il y avait parmi les membres, nous a-t-on assuré, le fils d’un richissime homme d’affaires de la place et d’un chef d’Etat dictateur d’un pays arabe. Nous ne sommes pas allé par test ADN pour confirmer cela mais étant donné que tout le monde en parlait dans la boîte, on peut tout de même accorder un satisfecit au doute. Il aura fallu que nous allions dans cette boîte pour savoir que le fils du chef arabe était présent au Faso.

En tout cas, nous avons constaté des dépenses pharaoniques comme si les « pétrodollars » gisaient, croupissaient dans les poches de ces enfants. Sur leur table, 15 bouteilles de whisky de bonne marque et 5 bouteilles de champagne, pour commencer. La suite, c’est une succession d’achats : « 3 teils s’il vous plaît ! » « 5 teils pardon ! ». Tout ça pour prendre la direction de leur table. Sacrée « Cour royale ! ».

De son côté, le groupe « Extrême bourgeoisie » venait de retirer 15 bouteilles de whisky qu’il avait laissé au niveau du bar. On ne saura plus exactement combien le groupe en paiera par la suite. Mais rappelons que chaque bouteille coûte 30 000 fcfa et une bouteille de champagne, 40 000 fcfa. Faites le calcul !

Partout dans la boîte, c’était une java du diable. A un moment, l’hystérie était excessive et on voyait des enfants boire au goulot, le champagne. Eh Allah, comme dirait l’autre.

Nous avons bien ouvert l’œil et on n’a pas manqué de constater que dans les recoins, les enfants passaient le clair du temps à se tripoter au vu et au su de tous. On a reconnu les rejetons de certains de nos illustres députés et ministres.
Les trois groupes s’affronteraient quasiment tous les jours dans cette boîte. La consommation est donc au whisky et au champagne. Personne (en dehors de deux Libanais d’un certain âge) ne consommait de la bière. Tout le monde se payait des « teils » même les fillettes venant de réussir leur examen d’entrée en seconde ! Elles étaient nombreuses, toutes aussi extravagantes que leurs petits hommes. Elles étaient dépravées, laissant à portée de vue, leurs seins pour ne pas citer d’autres parties plus intimes.

C’est le pire milieu producteur d’inconscience et de luxure que nous ayons vu dans ce pays. Ce qui est certain, c’est qu’à tous les niveaux, ces jeunes en cette nuit de jeudi, auront atteint la lie. Nous aussi, nous étions saoulés de cette situation et c’est le cœur rempli de questions que nous avons quitté les lieux au petit matin. Le mal nous apparaissait profondément ancré dans le pays. Nous nous disions en effet que quand la jeunesse, et plus encore celle issue de nos décideurs qui sont censés donner l’exemple, est aussi pourrie jusqu’à la moelle, c’est la morale nationale qui en prend ainsi un coup, et l’on comprend qu’ils soient de plus en plus à dire que « la morale agonise au Faso ». Il faut seulement craindre qu’elle ne soit pas dans la phase terminale du coma !

Thierry N. et Swonty K.

San Finna

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 2 juillet 2007 à 10:19, par LaPlume En réponse à : > La jeunesse dorée de Ouaga se "shoote" à la déprave

    Interessant, je dirais même très revélateur... Mais tant que vous les journalistes vous ne finirez pas votre travail, comme donner le nom de la boite, de certains enfants ou des indices bien clairs comment qualifiez vous votre travail ?? Pour moi il me parait que cette histoire sort d’un polar policier, rien de vraisemblable là-dedans !! Il va falloir oser jusqu’au bout, quand on fait du journalisme d’investigation même s’il faut avoir des menaces, sinon ne pas le faire, car cela aussi encourage et enracine le mal quand on en parle et personne ne reagit car manque de preuve...

    Ouagadougou est devenu l’enfer des drogues et des prostitutions de riches comme de pauvres, c’est connu, et ils appellent cela l’effet du developpement. Comme si pour se developper il faut passer par là, mon oeil !! En fait cela nous arrive car il n y a plus d’éducation, et vous savez pourquoi ? Car les parents censés le faire eux-même sont complexés, frustrés de ne pas "jouir" de leur avantages de boss dans la societé, car c’est après avoir atteint une position chef de famille qu’ils sont devenus "bien placés", capables d’acceder à ce qu’ils veulent. Donc ils relachent leurs enfants afin de pouvoir aussi eux aussi "se rattraper" avec ces nénettes de filles, avec ces fausses joies du modernisme. C’est de la demission pure et simple, doublée d’une frustration ayant des racines dans leur passé de misère...

    Le plus malheureux c’est que cela se passe dans un pays très pauvre oú on se flatte d’avoir franchit certains pas de developpement, parce qu’on arrive à construire des immeubles, quand bien même à moins de 100km de ouaga des gens meurent pour faute d’hôpitaux ou d’eaux potables(eh Jah !)... Quand vous apprenez que certains enfants "gatés"jouent à la star avec la bénédiction de leur parents, on se demande que fera l’enfant du pauvre(le stade normal du burkinabé) à la vue de ce spectacle à la Sodome ? Sans être devin on peut prevoir une explosion sociale face à ce degonverdage de faux riches qui puisse se manifester par des attaques. Quand on sait que ces pauvres representent le Burkina réel, on peut deviner l’escalade de la violence qui va nous atteindre au Pays. Et c’est bien dommage...

    On aurait bien pu leur apprendre aussi à aller aider leur prochain, organiser des clubs pour envoyer leur vieux livres à des elèves de certains provinces oú tout manque, que l’on en serait pas là. Ces enfants sont le mirroir de leur parents, ils font et montrent ce qu’on dit bas chez eux. Biens mal acquis se depensent bien vite, mais on gagnerait plus à revaloriser nos rejetons pour la relève. Memento mori...Eh oui quoiqu’on fasse on crèvera, autant laisser quelque chose de bon sur terre.

    • Le 3 juillet 2007 à 02:09, par Simplexe En réponse à : > La jeunesse dorée de Ouaga se "shoote" à la déprave

      On ne peut pas donner de nom aussi facilement ; ce serait de la publicité gratuite aussi bien pour la débauche que pour la boîte. Et il n’est pas exclu que des poursuites vous trouvent dans votre petite chaussure.

      Ce qu’il faut savoir, si vous avez 40 ans et vous voulez courtiser une fille de 16 ans de ces riches personnes, il vous faut aller dans cette boîte (je sais de quoi je parle). Leurs parents savent-ils que leurs filles de 15 ans ont rendez-vous avec des hommes de 40 ans . ce n’est de ce qui est écrit mais de ce que je sais. Ne parlons pas de drogue. Les garcons ne se genent pas ; il se droguent tout simplement. Les fillettes ne se prostituent pas, elles ont déjà de l’argent, elle s’offrent pour de la sensation et parfois juste devant des regards de passant dans la boîte.

      • Le 3 juillet 2007 à 14:19, par Kenfo En réponse à : > La jeunesse dorée de Ouaga se "shoote" à la déprave

        "L’heure est grave...". Je pense aussi qu’il urge que l’on connaisse le nom de cette boîte. Ce n’est ni une question de publicité, ni de risque de poursuite. Il faut informer les gens sur les dangers qui les guettent et eux et leurs enfants, à tous les niveaux. Quand une station de carburant vend des produits non conformes aux normes, on publie son nom et son adresse, pour protéger le consomateur, et pour le respect des règles de la concurrence loyale. Pourquoi ne pas le faire dans ce cas aussi ? C’est ça aussi la démocratie.

        Le journalisme a un versant "prophétique", et c’est ce versant là qui procure au métier sa noblesse et sa gravité. Tant qu’on peut écrire, témoigner et apporter des preuves concrètes même pour des profanes, je crois qu’ll faut le faire sans hésitation ; il faut s’engager. Il faut reveler, il faut que le traitement de l’information cesse de dépendre uniquement de la dictée du pouvoir de l’argent, et du pouvoir tout court.

        Kenfo

        • Le 10 juillet 2007 à 18:58, par Legaffeur En réponse à : > La jeunesse dorée de Ouaga se "shoote" à la déprave

          J’ai lu cet article de fond en comble, mais je pense que le public a besoin de faits. Je sais très bien que je repète les autres, mais ce n’est que de cette manière que l’on pourra epargner certaines personnes et même concientiser certains parents qui decouvriront leur nom dans le journal.

          Vous, journalistes, quand vous faites un travail, faites le à fond. Notre société a besoin de toute l’information et c’est votre travail. Sachez que le film ’Diamand de sang’ m’a persuadé a ne pas acheter du diamand et vous savez pourquoi. Cela pourrait être de même pour des personnes qui arreteront d’aller dans cette boite à cause de l’inconscience de leurs respondsables.
          Je vous felicite pour ce travail

          • Le 10 juillet 2007 à 21:46 En réponse à : > La jeunesse dorée de Ouaga se "shoote" à la déprave

            Je pense que les journalistes ont fait leur boulot et leur travail est bien et bel complet. Quant aux noms des boîtes et des enfants de ces soit disant gourous, ils ne sont pas obligés de les donner. Ils ont au moins eu le courage de faire une telle enquête et je les en félicite.

  • Le 2 juillet 2007 à 18:21, par Evrad Sawadogo En réponse à : > La jeunesse dorée de Ouaga se "shoote" à la déprave

    Le nom de cette boite est bel et bien connu a ouaga et les parents sont au courant de cela.Tout le monde sait que c’est la boite du nom de papa gayo qui organise ce genre de fete pour des mineurs.La solution est que les autorités prennent leurs responsabilités face à cette depravation de la jeunesse du Faso.Le Burkina Faso est un pays extremement pauvre.Qu’on arrete de claquer l’argent du contribuable dans les boites de nuit.

  • Le 2 juillet 2007 à 20:00, par Argus En réponse à : > La jeunesse dorée de Ouaga se "shoote" à la déprave

    Avant tout propos mes félicitations et encouragements aux iniateurs du faso.net. Ce fil de presse nous permet, pour être à l’heure du temps, de faire du "journalisme citoyen" de par la plate-forme interactive qu’elle nous offre. Ceci dit, je ne me serais pas permis de réagir à cet article si et seulement si, à défaut d’être un véritable travail journalistique, "de terrain " comme vous le dites, il ne serait que du voyeurisme pur et simple. Loin de moi l’idée de faire l’apologie de ces virées orgiaques des fils de nos seigneurs (je n(en suis pas un d’ailleurs) ou de m’ériger en donneur de léçons journalistiques. Là aussi, je n’en suis pas un. Je suis simplement un citoyen qui reclame et exige que son droit à l’information soit respectée. Car pourquoi taisez vous des noms de lieux qui nous permettraient de nous situer ? (quelle boîtes ? Les enfants de quels seigneurs ?) Vous traitez de faits assez graves pour notre société(alcoolisme, drogue, jeunesse, sexe etc.) avec une légerté déconcertante, entrecoupée de temps à autres de commentaires intempesifs et de mauvais alois. Gardez le pour vous. Nous avons besoin de faits, de faits, de faits et d’une démarche intellectuelle pour leur élucidation. Nous vous exigeons mieux que ce que vous nous avez servi. Car au nom de notre( le public) droit à l’information, vous journalistes exigez qu’on vous laisse fourrer le nez partout. C’est d’ailleurs souhaitable pour la manifestation de la "vérité". Vous avez fait cas de l’incident survenu avec les policiers municipaux. Vous auraient-ils confisqué votre appareil photographique, que je serais des premiers à le dénoncer.Aussi de grâce, et cela est valable pour l’ensemble de la presse nationale, épargnez nous du "nous avons été..., on a vu....,etc." Vous n’avez pas besoin de vous "mettre en scène". D’ailleurs partout au monde nous savons que ce n’est pas facile d’exercer le métier de journaliste. J’aurais bien voulu en dire davantage sur det article dont le seul titre a aiguisé mon appétit pour me decevoir grandement au finish. C’était ma contribution et vivement "un journalisme de terrain " dans notre pays, mais cette fois ci de....QUALITE.

  • Le 3 juillet 2007 à 03:12, par Mamadou En réponse à : > La jeunesse dorée de Ouaga se "shoote" à la déprave

    Les meilleurs textes, ceux que je lis et que je relis sont ceux qui me font pleurer. Votre texte en est un.
    Mes larmes ce jour sont tout de même bizarres. Bizarres car elles ne coulent pas pour le contenu mais plutôt pour vous deux. Quelle fut longue cette nuit, pour vous deux ! Vous avez le mérite d’avoir pu mettre sur papier tout ce vécu. A votre place, certes je ne suis pas du milieu, je serais encore là à pleurer le sort de ce monde plein de jeunesse et d’énergie hélas sabotées.
    Les larmes, dit-on, font bien souvent passer du spleen. Merci et bravo !

    P.S. : Vos noms d’emprunt me sonnent un peu hip hop comme les portent sans doute vos jeunes frères de ces fêtes. Les auriez-vous acquis peut-être au cours de cette belle randonnée d’un Jeudi soir...

  • Le 4 juillet 2007 à 19:18 En réponse à : > La jeunesse dorée de Ouaga se "shoote" à la déprave

    le poisson commence a pourrir toujours par la tete. On a dit que avant c’etait paas bon Voila maintenant ce qui est bon De quoi se plaint-on ? On merite ce qu’on a
    somé

  • Le 6 juillet 2007 à 21:48 En réponse à : > La jeunesse dorée de Ouaga se "shoote" à la déprave

    au fait si les ga on l’argent il doiv gaspiyer.et c’est pas famille presidentiel mais reseau presidentiel

  • Le 10 juillet 2007 à 12:23, par Thomas En réponse à : > La jeunesse dorée de Ouaga se "shoote" à la déprave

    Merci a vous chers journalistes pour le travai d’information dont vous avez su faire preuve pour apporter l’information a toute la population burkinabe.
    Vous savez quand un pays a atteint son declin, il va de soit qu’il y’ait une proliferation de maquis avec une depravation des moeurs. Ne vous en faites pas, toute chose a sa fin. Le burkinabe est un encaisseur mais quand il ne peut plus encaisser sa reaction est tres fatale. Ces delinquants et prostitues dont vous faites cas ne sont qu’une copie conforme de leur papa.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique