Lémonstration de techniques de communication orale, prestation d’artistes prisés du moment, telles sont quelques activités annoncées au dîner-gala du Club baobab toastmaters prévu pour le samedi 26 mai 2007 à l’hôtel Sofitel Ouaga 2000. Le toastmater est un cadre de rencontre de jeunes désireux de maîtriser des aspects de la communication orale afin de développer et exprimer leur esprit de leadership.

Cet espace d’apprentissage et de formation existe au Burkina Faso depuis 2002 à travers trois clubs dont le Club baobab. Reconnu officiellement en 2005, le club a formé environ soixante dix jeunes à la communication orale efficace. Dominer la nervosité, le trac, travailler la rhétorique, la voix et le gestuel sont entre autres, des enseignements dispensés dans le programme du Club baobab, dirigé par le musicien Eugène Somé alias Eugène Kounker.

Selon la vice-présidente chargée des adhésions de l’association, Kadi Touré, le Club baobab est ouvert à tout le monde. Le toastmater existe dans 90 pays à travers le monde. Ses membres sont de 200 000 répartis dans 10 500 clubs.

Alassane KERE

Jeune chambre économique du Burkina : Des leaders formés à l’art oratoire

L’art oratoire a été le thème d’une session de formation animée, le 18 mai 2007, par le sénateur Aly D. Kassamba à l’intention des jeunes chambres de la ville de Ouagadougou.

La Jeune chambre internationale (JCI) de la ville de Ouagadougou, fidèle à ses engagements, poursuit la formation de ses membres. Le vendredi 18 mai 2007, ils étaient nombreux à prendre d’assaut la salle de conférence du ministère des Ressources animales. La session de formation qui s’y déroulait, avait pour module “l’art oratoire”. Elle a été animée par un “aîné”, le sénateur Aly D. Kassamba.

Pendant plus de deux heures d’horloge, les échanges se sont faites dans une atmosphère pleine de convivialité. Les séminaristes d’un soir ont pu décrypter le discours dans toutes ses composantes. Après les différentes parties d’un discours, les jeunes chambres de Ouagadougou ont pris connaissance avec l’ensemble des types de discours.

C’est donc aptes à bâtir ou à prononcer des discours décisifs, cruciaux afin de gagner l’affection et l’intérêt d’un auditoire que les sénateurs et sympathisants de la Jeune chambre internationale de Ouagadougou se sont quittés tout en se donnant rendez-vous dans les jours à venir pour une autre formation. Elle portera, cette fois, sur la participation, l’animation du débat politique par les jeunes. Aux dires des séminaristes, la formation sur l’art oratoire a été la bienvenue.

Car affirment-ils, la prise de la parole en public est l’une des bêtes noires des jeunes. A l’issue de la formation, ils n’hésiteront plus à prendre publiquement la parole, car maîtrisant dorénavant les recettes et les astuces du discours, a confié le sénateur Guy Zongo, président de la JCI de Ouagadougou.

Joël ZOUNDI

Sidwaya