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Journées culturelles du Gulmu à Ouagadougou : La parenté à plaisanterie magnifiée

Publié le jeudi 5 avril 2007 à 08h31min

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L’Association Pugumba pour le développement des femmes du Gulmu résidant à Ouagadougou a organisé les 30, 31 mars et 1er avril 2007 les journées culturelles du Gulmu sous le thème « Parenté à plaisanterie = gage de solidarité et de paix ».

La 1re édition des journées culturelles du Gulmu s’est déroulée du 30 mars au 1er avril 2007. C’est la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou qui a abrité les manifestations sous le thème « Parenté à plaisanterie = gage de solidarité et de paix ».

L’initiative est de l’Association Pugumba pour le développement des femmes du Gulmu dont l’un des objectifs est d’essayer de regrouper toutes les filles et femmes du Gulmu résidant à Ouagadougou afin de créer et de maintenir entre elles un esprit de fraternité, de solidarité et de progrès pour le développement socioéconomique, culturel et sportif de la région de l’Est.

Les activités des journées culturelles ont été regroupées en trois centres d’intérêt. D’abord une conférence-débat sur le thème : « Les gulmaceba : origine et culture », une exposition-vente des produits et mets de la région de l’Est, enfin une nuit culturelle qui a permis de découvrir le djanjoba version gulmace.

A ces journée culturelles, l’atmosphère a réellement reflété le thème de l’édition. Et pour cause, les yadcé, parents à plaisanterie des Gulmacé ont fortement pris part aux activités. La marraine a d’ailleurs été une yadga Mme Fofana née Ouédraogo Ramata. Une des femmes Yadga n’a pas hésité à mettre les accoutrements du chef de Gulmu. L’ambiance a été parsemée de rires et de « provocations ». Se prononçant sur le thème des journées culturelles, elle a laissé entendre qu’il s’agit d’une pratique sociale, « gage de solidarité, de cohésion et de paix pour tous ceux qui l’ont dans leurs coutumes ».

Elle a ajouté que le contexte social actuel au Burkina Faso interpelle sur la nécessité de cultiver et d’encourager la solidarité et la fraternité à travers l’éducation civique, les valeurs culturelles et sociales telle la parenté à plaisanterie.

Ismaël BICABA

Sidwaya

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