La première dame du Burkina Faso Mme Chantal Compaoré a visité le chantier du futur siège du Centre pour le bien-être des femmes (CBF) et la prévention des mutilations génitales féminines, situé au secteur n°27 de Ouagadougou. D’un coût global de quatre vingt dix millions de francs CFA, le centre est construit sur une superficie de 1600 m2.

Sa conception architecturale selon l’architecte Dieudonné Wango est “novatrice et assure un confort naturel à ses occupants”. En plus, l’utilisation de matériaux locaux comme les briques en terre comprimée (BTC) présente des avantages par rapport aux matériaux conventionnels de construction. “Ils se substituent aux produits importés et permettent de valoriser les ressources naturelles du pays. Bien utilisés, ces matériaux locaux bénéficient d’une inertie thermique”, explique M. Wango. C’est une technologie qui est indiquée pour les pays à climat chaud et sec de type Sahélien comme le Burkina Faso, poursuit-il.

Selon Chantal Compaoré l’initiative de création d’un tel centre est salutaire non seulement pour les femmes qui vont en profiter, mais également pour notre pays qui gagnerait à vulgariser la structure architecturale du centre. Le CBF est animé par l’Association voix de femmes et l’ONG italienne AIDOS (Association italienne femme pour le développement).

C’est un centre multidisciplinaire, créé pour les femmes afin d’améliorer leurs conditions de vie. Il se propose de venir en aide aux femmes, en leur apportant un appui sur le plan juridique, social et sanitaire. Le CBF est co-financé par le parti italien des Démocrates de gauche et l’Union européenne.

S. Gladys Guienguéré
(stagiaire)

Sidwaya