Le Réseau ouest-africain des ONG d’action contre le Sida (WANASO) dont fait partie le Conseil burkinabè des organisations de lutte contre le Sida (BURCASO) est une structure faîtière regroupant les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). WANASO a bénéficié depuis 2005, du soutien financier de Aware-HIV/AIDS et s’est engagé dans le renforcement des capacités des organisations et acteurs communautaires de l’Afrique de l’Ouest.

C’est dans ce sens que, diront les conférenciers dont le président du BURCASO, Ousmane Ouédraogo et le président du Conseil d’administration de WANASO, Dr Théophile Houndhouédo, le BURCASO a eu un soutien pour mener des activités. Elles se résument, a soutenu M. Ouédraogo entre autres, au renforcement des compétences de ses organisations membres, le développement d’interventions communautaires, l’acquisition des compétences nécessaires pour développer, mettre en œuvre et faire le suivi de programmes de réponse locale, notamment des programmes de conseil et dépistage volontaire et de programmes d’Information/éducation/communication (IEC).

Par ailleurs, a travers des stratégies basées sur la participation communautaire, il s’est agi de doter les organisations membres du BURCASO d’outils techniques d’identification des besoins des communautés et leur implication dans les projets de lutte contre le Sida dans leurs localités respectives.

En outre, le président du BURCASO a indiqué que sa structure a mené des actions de plaidoyer avec les instances nationales et les partenaires de la lutte contre le Sida ainsi que des activités de sensibilisation et de mobilisation sociale sur le conseil et le dépistage volontaire en faveur des jeunes. Comme perspectives, a laissé entendre M. Ouédraogo, sa structure compte renforcer ses capacités pour qu’elle puisse jouer pleinement un rôle de leadership au niveau des organisations de lutte contre le Sida au Burkina Faso.

Elle compte également développer un réel partenariat avec les réseaux thématiques évoluant au Burkina Faso et dont certains sont impliqués dans les mêmes programmes des journées de plaidoyer au profit d’actions auprès des communautés pour les encourager à l’utilisation des services de Conseil-dépistage volontaire (CDV).

Les hommes de médias ont voulu savoir si le BURCASO rencontre des difficultés dans l’exécution de ses activités. Ousmane Ouédraogo a souligné qu’elles se résument essentiellement à la non disponibilité des partenaires dans le cadre du plaidoyer mais aussi à l’insuffisance des ressources financières.

Saisissant la balle au bond, le président du Conseil d’administration de WANASO, Dr Théophile Houndhouédo, indiquera que cette organisation faîtière est confrontée entre autres, aux problèmes d’appropriation par les réseaux pays, de cotisation de ses membres, d’expertise, de communication, de mobilisation des ressources etc. « Malgré tout, elle fait du bon travail », a conclu M. Houndhouédo.

Charles OUEDRAOGO

Sidwaya