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Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur : pour la scolarisation des filles

Publié le mercredi 28 mars 2007 à 07h07min

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Du 19 au 23 mars 2007, le Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS), a organisé un atelier à Ouagadougou sur le thème : « Education et responsabilisation de la femme ».

Le Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS) a convoqué ses militantes et militants du 19 au 23 mars 2007 en atelier sur le thème : « éducation et responsabilisation de la femme » en vue de promouvoir les droits humains en général, ceux de la femme en particulier au Burkina Faso.

En effet, la rencontre visait à développer les capacités syndicales de la soixantaine de participants en renforçant leurs connaissances en matière de droits humains. Pour ce faire, ils se sont penchés pendant les cinq (5) jours de travaux, sur l’état des lieux de la condition féminine au Burkina Faso, la restitution d’une étude sur le harcèlement sexuel en milieu scolaire, les violences faites aux femmes.

Ils ont abordé également, le code des personnes et de la famille et celui des enfants et élaboré des fiches pédagogiques.
« Nous vous savons à présent outillés en matière de connaissances sur les droits humains que vous allez transmettre à vos élèves.

Le SNESS attend beaucoup de cette expérience qui permettra de justifier son souci de défense des droits des femmes et des enfants en particulier et des droits des travailleurs en général, en tant que syndicat d’enseignants », a souligné Samuel Dembélé, secrétaire général adjoint du SNESS clôturant l’atelier. Pour lui, cette rencontre a apporté un plus au système éducatif burkinabè en pleine réforme, un système qui se veut être désormais opérationnel et efficient.

Pour M. Dembélé, le bureau national du SNESS encourage ses militants à redoubler d’ardeur pour lutter contre la non scolarisation des filles et l’analphabétisme car « il sera impossible d’atteindre les objectifs de Dakar sur l’éducation pour tous sans un engagement plus conséquent ».

Charles OUEDRAOGO

Sidwaya

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