Mais tout semble indiquer que la fin des ennuis judiciaires de cet intendant de 3e classe n’est pas pour demain. Car, ce matin même, sauf changement de dernière minute, il devra comparaître de nouveau devant le tribunal militaire siégeant à Ouaga, mais cette fois-ci, pour une affaire de 50 millions de francs CFA. Somme qu’il aurait empoignée sur la foi d’un bon du temps où il officiait à la comptabilité de l’armée. Vrai ou faux ? Certainement que les jours à venir nous en apprendront davantage.

Université de Ouaga L’aide-caissière emporte 35 millions

Jusque-là, seuls les hommes nous avaient habitués aux coups tordus. Mais hélas, l’autre moitié du ciel vient de nous démontrer qu’elle peut en faire autant, sinon pire. En tout cas, l’Université de Ouagadougou l’aura appris à ses dépens, après qu’une aide-caissière s’est évanouie dans la nature avec la bagatelle de 35 millions de nos francs. Comment a-t-elle pu réussir cet exploit ? A-t-elle bénéficié d’une complicité interne ou externe à l’université ? Où s’est-elle terrée avec le magot ?

Des questions jusque-là sans réponse, en dépit de la tenue d’une réunion de crise, ce week-end, du Conseil d’administration de ce temple du savoir. Aux dernières nouvelles, les fins limiers ont entrepris de ratisser large, mais Dame Al Capone demeure introuvable. Peut-être que d’ici-là, si ce n’est déjà tard, la nasse tendue jusqu’aux confins de nos frontières permettra de la neutraliser. Nous y reviendrons.

L’Observateur Paalga