Blaise Compaoré et les membres de sa famille ont été recensés, vendredi 5 janvier 2007, à leur domicile sis à Koulouba aux environs de 9 h GMT.
L’agent recenseur y a mis les pieds en compagnie du ministre Seydou Bouda, du directeur de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), M. Bamory Ouattara.

Après avoir pris le pouls de la situation (l’état d’avancement du recensement) auprès du ministre Seydou Bouda, le président Blaise Compaoré et son épouse ont prêté une oreille attentive à l’agent recenseur, Adama Tiendrébéogo. Il a expliqué au couple que l’entretien devant permettre de recueillir les informations, sera mené suivant le support de collecte dénommé « questionnaire ménage ».

Mais en ce jour de recensement de la famille Compaoré, la petite Djamila n’était pas au rendez-vous (sûrement à cause de la reprise de l’école). Les données à fournir à l’agent recenseur par le couple étant confidentielles, les journalistes ont été priés de se mettre à l’écart. L’entretien a duré une quarantaine de minutes.

S’exprimant sur l’acte que lui et sa famille ont posé (se faire recenser), le président Compaoré a laissé entendre qu’en tant que citoyen, cela a été un plaisir pour lui et les membres de sa famille d’être avec les agents recenseurs pour leur fournir des informations pouvant permettre une meilleure planification du développement. « Les informations demandées sont d’un intérêt capital pour les gouvernants qui ont besoin de ces données pour satisfaire aux besoins sociaux de la population et organiser le développement », a-t-il déclaré.

Pour Blaise Compaoré, le recensement est toujours un moment important pour tout gouvernement pour une meilleure approche de ses programmes et projets, des moyens de leur suivi et de leur évaluation. En d’autres termes, le recensement donnera l’occasion aux autorités, la possibilité d’améliorer les conditions de vie de la population et de mieux orienter les politiques de développement.

Le recensement 2006 est prévu pour prendre fin le lundi 8 janvier 2007. Le directeur général de l’INSD a fait savoir qu’il restait encore des poches de résidences notamment à Ouagadougou non encore atteintes par les agents recenseurs.

Ismaël BICABA

Sidwaya