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Un voleurs de bétail écope de 6 mois d’emprisonnement ferme

Publié le samedi 30 décembre 2006 à 10h13min

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Bandé est berger et décide de voler les bœufs de son oncle. Les bœufs ont été vendus. Après des recherches, ils ont été pris. Ayant déjà vendu un bœuf à173 000 francs, les trois autres, puisque c’était quatre, ont été estimés à 200 000 F par tête.

Notre délinquant s’est vu octroyé 12 mois de prison ferme avec remboursement de la somme de 600 000 francs pour les bêtes manquantes. Boureima est charretier à Kaya et squatte les quartiers. Ainsi, son regard a été attiré pour un bélier qu’il voyait attaché au même endroit quand il allait livrer les colis.

Aussi, un jour, il alla détacher un bélier qu’il relâchera plus tard selon ses dires, par remords. Voilà que la propriétaire qui revenait, d’une réunion après avoir attaché l’animal ne le vit pas, mais trouva une charrette à côté dont elle s’empara. Au même moment, Boureima revenait et au vu du monde attroupé autour de son bien, prit la fuite. Il fut vite rattrapé et conduit à la gendarmerie. Comme la dame avait fait circuler le bruit de la disparition de son bélier, fut appelée un matin, car un bélier échangé était mêlé à un troupeau.

Elle s’y rendit, trouva que c’était le sien et le ramena après avoir remercié. Une fois à la maison, le bélier refusa le son et il fallut un bon bout de temps pour qu’il accepte de manger. Voilà qu’un gardien de cycles qui revenait de son boulot et dont le bélier avait disparu reconnut son bélier attaché devant la concession de la dame. Il alla faire venir ses parents qui reconnurent le bélier.

Et voilà tout ce monde à la gendarmerie. A la gendarmerie, les deux troupeaux furent conduits et à la vue des autres bêtes auxquelles il était habitué, ce bélier alla les rejoindre. C’était le bélier du jeune homme. Boureima étant mineur, son père fut condamné à payer 25 000 francs à la dame puisque son fils a reconnu l’avoir détaché puis relâché. Boureima a, lui, écopé de six mois de prison ferme.


Abus de confiance sur 140 sacs de mil

Adama est membre d’un groupement à Yalgo. Le groupement a reçu des sous pour s’acheter des céréales se construire une banque de céréales. Le magasin où les vivres étaient stockés était confié à Adama. Un jour, il constata la disparition d’une vingtaine de sacs. Comme on était en septembre et que c’était l’hivernage, le toit aussi suintait. Ainsi, le mil qui avait reçu de l’eau commença à pourrir. Sans aviser qui que se soit, Adama décida de vendre les 140 sacs à 12 500 francs, l’unité à un commerçant.

Or, selon le président du groupement, le vieux Karim, les céréales ne sont cédées d’abord qu’aux membres, après aux commerçants à raison d’un sac de 100 kg par commerçant à qui Adama avait vendu les 140 sacs. Craignant d’être grugé, Karim le convoqua à la gendarmerie et les voilà devant le tribunal de Kaya. Le Tribunal a surtout relevé une

désorganisation interne au sein du groupement et condamne Adama qui écope de 4 mois de prison avec sursis avec la restitution de 1 750 000 F CFA, du scellé, fruit de la vente du mil.


Récidiviste, il écope de 30 mois de prison ferme

En 2001, Sondé séjournait en prison pour 8 mois car il avait volé un mouton. Il y retournait pour 2 mois en 2005 pour le vol d’une chèvre et s’évadait. Le 24 septembre 2006, il soustrait 19 chèvres appartenant à Nongma et se fait pincer. Il a écopé de 6 mois pour évasion, 24 mois pour vol de 19 chèvres soit 30 mois, et condamné à payer à Nongma la somme de 300 000 F CFA.


Condamnés pour vol de minerai

L’or attire et personne ne nous contredira sur ce point. Ainsi Salam et Tibyandé sont des amis qui ont déjà travaillé dans des sites aurifères et trouvent comment cela se passe.

Très souvent, les patrons entassent des sacs contenant du minerai, attendant un jour propice pour les enlever. Une fois, nos deux amis ont réussi à soutirer trois sacs qu’ils ont vendus après traitement à 405 000 F CFA. La seconde fois, quand ils sont venus, ils ont fui en laissant une mobylette qui ne leur appartenait pas. C’était sur le site aurifère de Imiougou dans le département de Mané. Ils furent obligés de se dénoncer puisque le propriétaire voulait son char. Dix mois ont été requis contre eux.


Cordonnier et vendeur de drogue

Selon ses collègues, depuis un certain temps, leur atelier ne désemplissait pas. Les jeunes y venaient à longueur de journée, rencontrait Karim et repartaient sans rien acheter. Cela les a rien intrigués et ils ont découvert le tuyau et lui ont demandé d’arrêter. Karim ne les a pas écoutés puisqu’il continuait son "deal" jusqu’à ce que la brigade des stupéfiants lui mette la main dessus. Il se trouve que lors de la perquisition de son domicile, il a été trouvé une somme de 102 300 F CFA. Il est ressorti qu’il avait gagné au PMU-B. Néanmoins bien que la somme lui soit restituée, il devra passer 6 mois au frais.

Sidwaya

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