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Gouvernement-Enseignement privé : Une convention pour subventionner les établissements

Publié le mardi 19 décembre 2006 à 07h08min

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Le gouvernement, représenté par le ministre des Enseignements secondaires, supérieur et de la Recherche scientifique, Joseph Paré, et l’Union nationale des établissements d’enseignement privés laïcs (UNEEP-L) ont signé, le 16 décembre 2006, à Ouagadougou, une convention relative à l’octroi d’une subvention de 250 millions de F CFA à l’UNEEP-L.

Le Conseil des ministres, en sa séance du 7 septembre 2006, a adopté un rapport relatif à l’octroi d’une subvention de 250 millions de F CFA à l’Union nationale des établissements d’enseignement privés laïcs (UNEEP-L). Cette subvention vise à alléger les charges des établissements d’enseignement secondaire privés membres de l’UNEEP-L et celles que les parents d’élèves doivent supporter comme contribution au fonctionnement des établissements privés laïcs. Cela, en réduisant les fluctuations des frais de scolarité à la hausse. La signature de cette convention a eu lieu le 16 décembre 2006, à Ouagadougou, entre le ministre Joseph Paré et le président de l’UNEEP-L, Harouna Toguéyiri, sous l’oeil vigilant de nombreux témoins.

Elle est l’aboutissement de nombreuses sollicitations et démarches entreprises par l’UNEEP-L depuis plusieurs années. Elle indique que la subvention financière est une aide au fonctionnement des établissements conventionnés. Aussi les établissements ont-ils l’obligation d’utiliser toute la subvention pour leur développement et de dresser chaque année un bilan d’utilisation. La convention stipule que l’Etat peut envoyer des stagiaires dans les établissements privés. Le ministre Joseph Paré a, par ailleurs, loué l’esprit de consensus qui a prévalu lors des discussions et souhaité que cette convention soit le point de départ d’une collaboration fructueuse.

Harouna Toguéyiri, président de l’UNEEP-L, a assuré le gouvernement que l’Union était une organisation responsable. Pour le prouver, des organes de régulation et de contrôle ont été mis en place, selon lui, pour garantir une transparence dans les prises de décisions. "La convention stipule aussi que les critères et la clé de répartition sont définis par l’UNEEP-L en concertation avec le ministre représentant le gouvernement", a souligné Harouna Toguéyiri, qui considère la signature de convention comme un défi à relever par l’UNEEP-L.

Par Christine SAWADOGO

Le Pays

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