Coorganisé par le Centre national de la recherche scientifique et technique (CNRST) et l’Institut de recherche pour le développement (IRD), ce séminaire se tient en marge de la 5e édition du Forum national de la recherche scientifique et des innovations technologiques (FRSIT) pour susciter des échanges d’expériences entre les acteurs de la culture scientifique et technique et permettre des recherches sur le continent africain.

Tels, sont les objectifs de ce séminaire qui reunit des représentants de centres de recherches, d’universités et d’associations. Les participants à ce séminaire international sont issus de six (6) pays de l’Afrique de l’Ouest et centrale (Cameroun, Mali, Tchad, Sénégal, Centrafique, Burkina Faso), de la France et du Maroc.

Le présent séminaire qui s’inscrit dans le cadre du projet Promotion de la culture scientifique et technique (PCST), est initié par le ministère des Affaires étrangères de la France. Selon la représentante du ministère des Affaires étrangères de la France, Sylvie Ballet, le lancement du projet PCST, permettra « l’émergence d’une culture scientifique et technique du Sud, appropriée, réalisée et diffusée par le Sud ».

La tenue de ce séminaire international en marge de la VIIe édition du Forum national de la recherche scientifique et des innovations technologiques (FRSIT), témoigne de « l’engagement du Burkina Faso à agir en faveur de la diffusion de la culture scientifique et technique », souligne le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, Joseph Paré.

Il s’agira pour les participants de réfléchir aux moyens à mettre pour favoriser une grande diffusion de la culture scientifique et technique. Pour cela, les médias ont été interpellés à servir de relais à la diffusion de l’information scientifique.

Car comme l’a souligné le ministre Joseph Paré, « les médias n’accordent pas assez de place à l’information scientifique dans les colonnes de leurs journaux et émissions radiodiffusées ou télévisées ». Les fruits de la recherche doivent être transmis au plus grand nombre et en particulier, aux jeunes qui seront les acteurs du développement de demain.

G. Gladys GUIENGUERE (Stagiaire)

Sidwaya