Ce tournoi, qui est à sa 12e édition, se déroulera du 2 au 6 octobre sur le plateau omnisports Simon-Compaoré. Il est placé sous le haut patronage de Mori Aldiouma Jean Pierre Palm, ministre des Sports et des Loisirs. Le colonel Gilbert Diendéré, chef d’Etat-major particulier de la présidence, en est le parrain.

Président de la zone III depuis 1998, Issiaka Sawadogo, situe les objectifs de la présente édition : « il s’agit de créer un cadre de solidarité entre les jeunesses des pays participants et leur donner de la compétition ; ce qui permettra d’élever le niveau technique de ces équipes.

Ainsi, ces équipes pourront être compétitives dans la région comme leurs homologues ghanéens et nigérians ». Ce tournoi, même s’il ne figure pas sur le calendrier de la Confédération africaine de volley-ball (CAVB)ou de la Fédération internationale de volley-ball (FIVB), est une initiative à saluer et à encourager. Il participe à la promotion du volley-ball du continent.

M. Sawadogo se dit satisfait et confiant de l’organisation qui reste pleine de promesse grâce notamment aux soutiens du ministre des Sports et des Loisirs, du parrain et des bonnes volontés qui se sont manifestées pour relever le défi.

Le Mali, préssenti pour l’organisation a été défaillant et le Burkina a dû pallier cette défection. « Nous surmontons les difficultés grâce aux soutiens de toutes les bonnes volontés. Ces difficultés, on les rencontre tant au niveau de l’organisation qu’à celui de la préparation même de nos différentes équipes », a laissé entendre le président de la fédération. Depuis 4 semaines, les Etalons seniors dames et hommes s’entraînent ardemment sous la direction respective de Yassia Sawadogo, entraîneur des hommes et de Mahamadou Sidibé, celui des dames.

Sur le plateau omnisports Simon-Compaoré, Yassia Sawadogo se prononce sur son équipe : « Les entraînements se déroulent quotidiennement et avec la présence des 12 joueurs retenus. Le physique et la technique sont au rendez-vous. Nous sommes en train de parfaire les combinaisons tactiques, compte tenu du fait qu’ils viennent de clubs différents. Nous mettrons à profit le temps qui nous reste pour parfaire les automatismes ».

C’est le même son de cloche du côté des dames. Elles sont en regroupement à Bobo-Dioulasso et coachées par Mahamadou Sidibé : « Elles tiennent bien physiquement car elles viennent de boucler le championnat national et les coupes. Nous sommes depuis quelques jours en train de régler quelques tactiques compte tenu de l’expérience des équipes attendues ». En rappel, l’édition 2005 du tournoi international de la zone est détenue par le Bénin, en dames et en hommes reléguant nos deux équipes en secondes places.

Après la cohésion retrouvée, les Etalons seniors affûtent leurs armes pour défendre les couleurs nationales. Les matchs se jouant à domicile, le mental devra trouver une place de choix dans le calendrier des entraînements. Aussi, les victoires de nos Etalons seront certaines si le 12e homme s’y impliquait réellement. L’ouverture interviendra le lundi 2 octobre à 16 heures sur le plateau omnisports Simon-Compaoré.

Dramane KONE (stagiaire)

Des joueurs se prononcent sur le tournoi

Olive Pessan : « Les entraînements se passent bien. Les différentes compétitions de la saison nous ont un peu fatiguées mais nous sommes animées par la volonté de gagner notre titre que nous avions perdu l’année passée face aux béninoises que nous avions pourtant dominées ».
Fatouma Sanogo : « C’était mieux pour nous de tenir le regroupement à Ouagadougou. Cela nous aurait permis de nous adapter au terrain de la compétition. Cependant, nous sommes confiantes quant à notre victoire ».

Dramane Palenfo : « Notre différend avec la fédération est en voie de solutionnement. C’était notre souhait, car chacun doit jouer sa partition, pour remporter la victoire. Les entraînements sont au beau fixe et chacun s’y donne ».

Armel Yaméogo : « Après avoir obtenu le minimum demandé, nous avons repris les entraînements et tout se passe bien. Dans la sous-région, hormis les anglophones, nous avons un niveau nettement au-dessus des autres participants. Nous nous battrons pour confirmer cette suprématie ».

Sidwaya