Du côté burkinabè, on notait la présence du procureur du Faso près le Tribunal de Grande instance de Tenkodogo, Kalilou Sérémé, du chef du service régional de la police judiciaire de Ouagadougou, du commissaire Elie Tiendrébéogo et du directeur régional de la police nationale du Centre-Est, André Ouédraogo.

Du côté togolais, le procureur de la république à Dapaong, Peyodi Esso et le commissaire de police de Dapaong, Karo Fada étaient présents.

Les suspects

Ces personnes remises après identification sont Hamidou Sana alias Sababou, Djibrilou Barry alias Djibélé, Harouna Barry, Ousmane Barry, Salifou Ouédraogo et Mahamadou Bahadis. Arrêtés il y a plus de deux (2) ans sur le territoire togolais, ils étaient détenus à Dapaong.

La procédure terminée, ils ont été immédiatement transférés à Ouagadougou par les éléments du service régional de la police judiciaire de Ouagadougou. En rappel, le mercredi 18 février 2004 aux environs de 16 heures dans le village de Zaogo situé à 5 km sur l’axe Koupèla-Fada, trois policiers dont le commissaire de police Dramane Coulibaly, directeur provincial de la police nationale du Kourittenga, ses deux agents et un civil Elie Yemdaogo Zoungrana ont été froidement abattus.

Quelques semaines après, la police burkinabè grâce à la coopération policière transfrontalière avec le Ghana, a pu interpellé Yemdaogo Pitroipa dit Issaka et « un certain Issa » qui, lors d’une opération des éléments de la gendarmerie en vue de son arrestation, a trouvé la mort à Mani, localité située dans la province de la Gnagna.

La continuité de cette franche collaboration en matière judiciaire entre nos différents pays permettra de mettre hors d’état de nuire les malfaiteurs de tous genres.

Tasséré KOUANDA
AIB/Tenkodogo

Sidwaya