Ce vendredi 8 septembre 2006, la cour des Editions Sidwaya a connu une ambiance particulière. De nombreuses personnes, agents des Editions Sidwaya et autres personnes extérieures se bousculaient pour se faire établir la nouvelle carte nationale d’identité burkinabè. En effet, une équipe de l’Office national d’identification y était, à la demande expresse de la direction générale des Editions Sidwaya pour « Une opération spéciale d’établissement de cartes d’identité à Sidwaya », indique M. Kanfido Onadja, DAF de Sidwaya.

Prévue pour débuter à 7h 30, l’opération a finalement démarré après 8h. Et déjà les nombreuses personnes venues profiter de l’opération, entre petits murmures et espoir d’entrer « spécialement » en possession de la nouvelle carte d’identité ont pris d’assaut la salle de direction de l’imprimerie transformée à cet effet pour les besoins de l’opération. Tous ceux qui ont rempli les fiches d’identification ont pu se faire établir leur carte, moyennant 2 500 F CFA, prix d’établissement de la nouvelle CIB.

L’opération s’est déroulée dans de bonnes conditions, de l’avis de M. Adama Paré, agent en service à l’Office national d’identification. Le hic, c’est que « nous rencontrons souvent des cas où les gens ne disposent pas de leur acte de naissance alors qu’il faut ça pour établir la nouvelle carte ». C’est donc une confusion, selon M. Paré entre l’acte de naissance et la carte d’identité. Les avis restent partagés. Certains bénéficiaires avouent être insatisfaits.

Pendant que certains attendaient encore d’avoir la fiche d’identification autorisant l’établissement de la carte, d’autres se plaignaient de perdre beaucoup de temps à cause de la présence de personnes extérieures. De plus leur travail en prend un coup. C’est le cas de Abdoul Zouré, correcteur aux Editions Sidwaya, qui précise que le journal du jour tarde à être bouclé en raison du temps mis pour se faire identifier.

S’agissant de la question des personnes extérieures, le DAF précise : « Ce ne sont pas les Editions Sidwaya seulement qui sont concernées, mais plutôt beaucoup d’autres services. C’est dans ces conditions-là, que vous voyez d’autres éléments que ceux de Sidwaya qui sont-là ».

Bouraïman ZONGO (Stagiaire)

Sidwaya