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Islam : Les procédures pour une jeune fille dans le choix de son mari

Publié le vendredi 8 septembre 2006 à 07h28min

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Au nom d’Allah le Tout- Puissant, que la paix et le salut soient sur son Prophète, sa famille et ses compagnons.
Nombreux sont ceux qui ne savent pas que le mariage forcé n’a rien à voir avec l’Islam. Selon les informations dignes de foi, cette pratique aurait été une coutume de certaines tribus islamisées depuis fort longtemps et transmises de génération en génération.

Quant à l’Islam, un mariage légal doit, remplir les conditions dont en priorité, les consentements de deux personnes ayant l’intention de s’unir par le mariage. En somme voici les conditions pour un mariage légal en Islam :

1. consentement de chacune des deux personnes (fille et garçon)

2. présence du tuteur ou subrogé tuteur de la fille

3. deux témoins et une dot

A propos du consentement de la jeune fille, un hadith du Prophète (PSSL) dit : <<(En cas d’union légale ) la femme qui a déjà été mariée est apte à s’exprimer librement tandis qu’en ce qui concerne la vierge (jeune fille) c’est son silence qui décèlera son consentement>>, c’est-à- dire après la proposition .

Sans contredire ces principes, chaque société est libre d’appliquer le hadith à sa guise. C’est ainsi que dans certaines sociétés arabo-musulmanes, quelques méthodes que voici sont utilisées afin d’aider une jeune fille à choisir son mari.

1. La procédure de << Une tasse de thé >>. Elle consiste à organiser à l’ intention du

prétendant, après une enquête menée sur sa bonne conduite, un dîner pendant lequel la jeune fille est tenue de lui servir une tasse de thé. Alors, si le prétendant est à son goût elle met une quantité de sucre dans sa tasse de thé ; dans le cas contraire, elle lui offre une tasse de thé pleine d’amertume et impossible à boire et cela symbolise le rejet de la candidature.

Une autre méthode est celle de "son silence équivaut à son consentement" ; elle ressemble à la première procédure avec une légère différence.

Puisse Allah protéger le Burkina Faso !

Yacouba Traoré

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 8 septembre 2006 à 20:37 En réponse à : > Islam : Les procédures pour une jeune fille dans le choix de son mari

    Merci pour les éclaircissements sur le consentement de la femme musulmane au mariage. Sans m’attaquer à une réligion, j’aimerais savoir comment le principe du "silence vaut consentement" permet un consentement réel de la jeune fille. N’est-ce pas par la peur de désobéir aux parents et tuteurs que ladite démoiselle va se taire ? Et si elle ruminait un refus, difficile à exprimer ? Pour moi, c’est comme un vote d’un responsable à main levée : peut -on ne pas voter pour son père, époux, ami, ou épouse ? Or en bulletin secret, le vote est plus personnel. SI la fille donc donnait son consentement avant celui des parents, et non l’inverse, le consentement serait à mon sens réel (pourvu qu’il n’attaque pas aux principes islamiques !!!)

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