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Etablissements secondaires : Les proviseurs identifient les goulots d’étranglement

Publié le mardi 5 septembre 2006 à 07h20min

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La 8e conférence des proviseurs et directeurs des lycées et collèges (CPDLC) se tient du 3 au 4 septembre 2006 à Ouagadougou. Seront passés en revue les problèmes relatifs à la gestion des établissements et les solutions proposées l’année dernière.

C’est une machine lourde aujourd’hui, selon le mot du ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Joseph Paré. L’enseignement secondaire comprend 680 établissements toutes catégories confondues (général et technique, public et privé) et 300 mille élèves encadrés par près de 4 000 enseignants, selon les chiffres de la rentrée 2005-2006. Ce n’est donc pas étonnant que certaines entités de la machine se grippent quelquefois. Pour Joseph Paré, ces conférences constituent des espaces de concertation et d’enrichissement mutuel pour les chefs d’établissement, confrontés qu’ils sont souvent aux mêmes difficultés.

Ainsi, en août 2004, la 7e CPDLC s’est penchée sur les différents aspects de la gestion des lycées et collèges, notamment les volets administratif, pédagogique, financier, des infrastructures et de l’équipement. La rencontre avait adopté des résolutions qui, au bilan deux ans plus tard, n’ont pas enrayé le signe indien. La 8e CPDLC convie donc ses participants à faire le point de la mise en oeuvre de ces conclusions, à identifier les difficultés et les nouvelles préoccupations en matière de gestion des établissements secondaires.


Les conclusions de la 7e CPDLC

Les trois commissions mises en place pour examiner ces trois axes de la gestion de nos établissements ont abouti à d’importantes conclusions sur :

- La gestion administrative et pédagogique, avec les préoccupations qui touchent le volet formation, la valorisation de la fonction de chef d’établissement, le régime pédagogique, l’évaluation des élèves, la gestion des laboratoires et des bibliothèques, le recrutement pour complément d’effectifs, les vacations, le port de l’uniforme, la discipline dans les établissements, l’instauration effective de l’éducation civique dans les établissements ;

- la gestion financière dans nos établissements, qui doit prendre également en compte le volet formation, le reversement des 25%, le protocole d’accord avec l’UNAPESB, le reversement des 40% aux établissements et la prise en charge des professeurs principaux ;

- la question des infrastructures et des équipements dans les établissements d’enseignement général, technique et professionnel qui a été posée à travers : l’entretien et l’équipement des salles de classes, des laboratoires, des ateliers, la réfection des locaux, la non occupation par les enseignants des bâtiments administratifs, et l’acquisition de moyens de déplacement pour les établissements et leur entretien.

Par D. Parfait SILGA

Le Pays

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