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Musique moderne : Freeson Lejeune Alias Fadel Baba signe son premier opus « Nonglom »

Publié le mardi 22 août 2006 à 07h21min

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L’artiste musicien Freeson Lejeune alias Fadel Baba, de son vrai nom Moumouni Sawadogo, a dédicacé son premier album intitulé « Nonglom » au cours d’une conférence de presse, le vendredi 18 août, au maquis « Insomnia » à Ouagadougou au secteur n°9.

Cette première dédicace de Freeson a été parrainée par Sévérine Ouédraogo, gérante du maquis et soutenue par les enfants Wôyô et Z. Bill du groupe Acrymogène Choc, des parents et amis venus nombreux. En l’absence de son manager empêché, Idriss Bayili de Salankoloto, Freeson Lejeune, était épaulé par les confrères journalistes Abass et Kloklo pour cette conférence de presse dont l’objet était la présentation officielle de son premier album de huit titres aux hommes de médias. Produit depuis janvier 2006 dans le nouveau studio « Nadine » à Tampouy, l’artiste musicien a fait une tournée nationale pour présenter son œuvre musicale à ses fans. Plus de 3000 cassettes ont été vendues à ce jour.

Cette présentation officielle, dira l’artiste, aux journalistes, lui permettra d’atteindre son objectif qui est de vendre 10 000 cassettes. Pour le titre de l’album, « Nonglom », l’artiste ne fait pas d’amalgame avec celui de son aîné Yoni. Pour lui, cet album fut achevé avant celui de son confrère mais par manque de moyens, n’a pas pu être produit. Quant au genre musical, Freeson, connu dans le RAP, dit s’être reconverti dans la variété afin de promouvoir la musique burkinabè en tenant compte de notre diversité culturelle.

Dans cette variété, on relève un mixage du liwaga, du zouk et même du casanova, un rythme cap- verdien. C’est sur fonds propre que l’artiste musicien Freeson a produit son album. Un appel fut lancé par les promoteurs au public afin qu’il se procure les cassettes « Nonglom » et contribuer ainsi à promouvoir le nouvel artiste qui veut se faire une place dans le paysage musical burkinabè.

Pour mieux se faire connaître, l’artiste musicien découpe son long pseudonyme en trois parties : Freeson, à ne pas confondre avec garçon libre, lui a été donné par ses promotionnaires du primaire à l’image de sa rapidité en course, semblable à une mobylette à trois vitesses ; Le jeune, donné par un ami blanc d’enfance et alias Fadel Baba est un hommage à son fils Fadel décédé à l’âge de 4 ans.

Dramane KONE (Stagiaire)

Sidwaya

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