La soirée d’échanges organisée le jeudi 27 juillet a porté sur la politique de protection de l’enfance au Burkina Faso. De nombreuses personnes abusent des enfants qui leur sont confiés. Face à cette situation, l’ONG « Terre des Hommes/Lausanne », à travers sa délégation au Burkina Faso a proposé l’intégration dans les institutions, des mécanismes de prévention et de protection contre les violences faites aux enfants.

L’objectif de la soirée était de sensibiliser et d’interpeller les décideurs afin qu’ils renforcent la stratégie déjà mise en place. C’est pourquoi les représentants d’institutions et des ministères concernés par la problématique des droits de l’enfant étaient présents lors des échanges. Les mécanismes de prévention consistent à la mise en place d’un code de conduite, à la limitation des situations à risque, s’assurer de la bonne moralité des encadreurs et à informer les enfants et les communautés pour qu’ils soient en alerte.

Les mécanismes de protection visent la protection immédiate de l’enfant en l’éloignant du milieu et en assurant sa réhabilitation sociale. Selon le représentant du parlement des enfants Bâ Souaïbou, « les efforts d’amélioration des conditions de vie des enfants sont souvent accompagnés de graves erreurs.

Les violences faites aux enfants entraînent la souffrance psychologique, les troubles nerveux, les maladies et peuvent même conduire à la mort. » Les participants ont aussi relevé la pléthore de textes en matières de protection des enfants qui ne sont pas souvent pris en compte. Certains ont demandé au ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale d’être plus regardant sur les associations ou ONG qui désirent s’implanter au Burkina.

La soirée d’échanges vient renforcer les acquis de deux ateliers sur les droits de l’enfant organisés par « Terre des Hommes/Lausanne » à l’attention des professionnels des institutions publiques et des représentants d’ONG nationales et internationales. La soirée d’échanges a également connu la présence du ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, de l’UNICEF et de la fondation Zuka.

Marie-Chantal BOUDA (Stagiaire)

Sidwaya