Santé : « La drogue, ce n’est pas un jeu d’enfant », rappelle une campagne de l’ONU
« Peu de choses sont plus perturbantes que la vue de jeunes enfants victimes de toxicomanie », selon Antonio Maria Costa, Directeur exécutif de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). « Nous devons tenir les enfants à l’écart de la drogue, et apprendre aux jeunes que la drogue, ce n’est pas un jeu d’enfant ».
A l’occasion de la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues, le 26 juin, l’ONUDC a lancé une campagne articulée autour du message « La drogue, ce n’est pas un jeu d’enfant ». Cette campagne a pour but d’informer les jeunes et ceux qui contribuent à façonner leur vie - parents, enseignants, personnes influentes - des dangers de la drogue et de la manière d’en tenir les enfants éloignés.
« Les jeunes ont soif d’apprendre, et ils sont facilement influençables », a déclaré M. Costa. « II faut donc qu’ils apprennent très tôt ce qu’il faut savoir sur les drogues, avant de s’attirer des ennuis. Sinon, les conséquences peuvent être dévastatrices. »
La campagne fournit aux enseignants et aux enfants des informations sur le thème de la vie sans drogue. Elle met en évidence la nécessité d’aider les enfants des rues, qui sont exposés à la toxicomanie et à la violence, et de soutenir les jeunes laissés à eux-mêmes ou maltraités par des parents toxicomanes, ou encore ceux qui ont perdu leurs parents à cause du trafic ou de l’abus de drogues. « I1 nous faut encourager les parents à l’écoute, les bons enseignants, les travailleurs sociaux et la société dans son ensemble à développer chez l’enfant la confiance en soi et le respect de soi, et leur faire connaître les conséquences que les drogues peuvent avoir sur leur famille et leur entourage », a déclaré M. Costa. « Les enfants ont besoin de confiance et d’informations pour prendre les bonnes décisions. »
Le responsable de la lutte contre les drogues à l’ONU a estimé que le sport était un bon moyen d’inculquer aux jeunes les bases d’un mode de vie sain. « La place des jeunes est sur un terrain de sport, à shooter dans un ballon, pas dans une ruelle sombre, à se shooter à l’héroïne », a-t-il ajouté.
Les études montrent que ceux qui commencent à fumer des cigarettes ou à boire de l’alcool jeunes sont beaucoup plus susceptibles de toucher aux substances illicites que ceux qui ne fument ni ne boivent. « La société doit protéger les enfants de la drogue », a déclaré M. Costa. « Veillons à ce que la porte vers la toxicomanie reste bien close. »
Source ONUDC
Sidwaya