"L’enseignement supérieur au cœur des stratégies de développement en Afrique francophone" est le titre de la conférence qui se tiendra à Ouagadougou les 13, 14 et 15 juin 2006. Cette conférence est organisée par le gouvernement du Burkina Faso, la Banque mondiale, l’Agence universitaire de la francophonie, la Conférence des recteurs d’universités d’Afrique francophone et d’Océan indien et le ministère français des Affaires étrangères pour mieux comprendre les clés du succès.

Plus de 170 participants venant de 18 pays d’Afrique francophone et regroupant sept partenaires au développement (Banque africaine de développement, Banque islamique de développement, Banque mondiale, AUF, MAE, UNESCO, Organisation internationale pour les migrations) se réuniront pour analyser et discuter des thématiques centrales pour un enseignement supérieur performant et adapté.

Les travaux débuteront par une introduction thématique sur les tendances clés du développement de l’enseignement supérieur en Afrique ainsi que sur l’économie politique du changement dans l’enseignement supérieur. Quatre axes de réflexion retiendront ensuite l’attention des participants au cours de ces trois jours de débats.

"La formulation d’une stratégie et la mise en place des outils de pilotage" constituera le premier thème analysé à travers un cadrage analytique et des études de cas qui permettront de dégager des orientations pour l’amélioration du financement et de la gestion des systèmes d’enseignement supérieur.

Le deuxième axe est relatif à la diversification de l’enseignement supérieur et à son adaptation aux besoins du marché. La réflexion portera plus précisément sur le comment et le pourquoi du développement de l’enseignement supérieur court avant d’aborder la question de la diversification des institutions par et pour le secteur privé.

Le troisième thème portera sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur. Les participants seront invités à s’interroger sur la définition et l’adoption de mécanismes garantissant la qualité d’un enseignement supérieur diversifié public et privé, avant que les débats ne s’affinent sur la réforme du LMD en posant notamment la question de sa pertinence comme outil de facilitation à la globalisation.

La conférence de Ouagadougou soulignera enfin l’importance de promouvoir une approche régionale puis organisera une table ronde des partenaires au développement. Ces institutions bi et multi latérales expliqueront à cette occasion la façon dont elles peuvent soutenir la mise en œuvre des réformes dans les pays d’Afrique volontaires et engagés vers un enseignement supérieur véritablement au cœur des stratégies de développement.

Direction de la Communication et Presse ministérielle du MESSRS