La directrice générale de l’hôpital, Mme Christine Naré, assistées du directeur des ressources humaines, Séverin Kéré, de la directrice des soins infirmiers et obstétricaux, Mme Aminata Ouédraogo ainsi que du professeur Jean Kaboré ont fait le point de la grève des 23 et 24 avril derniers.

Selon le directeur des ressources humaines Séverin Kéré, « l’administrtaion a assuré le service minimum durant les 48 heures de grève ».

Pour y parvenir, le centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo a eu recours à un personnel de soutien. Ce personnel était constitué d’agents infirmiers des armées, des inscrits sur titre et les agents réquisitionnés travaillant au sein de l’hôpital. M. Kéré a laissé entendre que « les services ont fonctionné normalement , les urgences ont été pris en charge ».

Globalement, il a laissé entendre « qu’il n’y a pas eu de problème majeur ni de décès. » Mme Aminata Ouédraogo a abondé dans le même sens. Interrogé sur le bilan en termes de mobilisation, la directrice générale, Mme Naré s’est abstenu de donner des chiffres. Selon elle, « l’administration a atteint ses objectifs, à savoir assurer le service minimum ». Les interlocuteurs ont confié aux journalistes que « la grève n’a pas affecté le fonctionnement de l’hôpital ».

Le CHU-YO compte 990 agents de santé opérant dans 30 services cliniques et médico-techniques, une dizaine de services administratifs. Par ailleurs, la direction générale n’a pas pu détailler le bilan chiffré de la grève. Elle a dit attendre le bilan des différents chefs de services pour faire l’état des lieux définitif de la grève. Aussi, cette rencontre a été l’occasion pour la presse de savoir que le problème lié au reversement des agents de la Fonction publique dans la nouvelle grille de l’hôpital a été résolu. La directrice générale a confié que tous les agents ont reçu leurs indemnités en totalité en fin avril 2006.

Daouda Emile OUEDRAOGO (ouedro 1@yahoo.fr)

Sidwaya