Fait divers de Sacré Chédou : « Mangé par les problèmes d’autrui... »
L ‘homme a 45 ans. La fillette en a 13. Ils viennent d’avoir des relations sexuelles sans problème, mais l’homme est triste. Il regrette l’acte qu’il vient de poser. Il est dégoûté d’avoir fait « ça » avec une mineure. Il a juré et il a tenu parole ; il n’a plus refait « ça » avec elle.
Près d’une année plus tard, c’est la fin des classes. La fille est restée avec quelques uns de ses camarades écoliers pour nettoyer la classe.
Les autres sont partis. Il ne reste plus qu’elle, le grand Marc qui a 15 ans et deux autres élèves. Elle veut s’en aller. Marc la retient. Les deux autres ferment portes et fenêtres. Puis ils reviennent aider Marc. Ils l’immobilisent au sol et Marc fait ce qu’il veut. La fillette parle à ses parents et l’affaire va en justice.
L’enquête révèle que la fille n’en était pas à sa première expérience, qu’elle a connu d’autres hommes et que sans nier le viol, Marc était trop petit pour la blesser. Le tribunal s’inquiète et pose des questions à la fillette. On lui demande de citer les noms de tous ceux qu’elle a connus comme amants.
Elle cite, elle cite et elle cite encore. Des noms, rien que des noms d’adolescents comme elle. Puis arrive celui de l’homme de 45 ans. Celui-là, le tribunal le retient et l’homme est convoqué. Il parle, il regrette son acte.
Le tribunal l’écoute mais pour l’exemple, le condamne fermement à 7 mois de prison pour acte sexuel avec mineur. C’est ce qui s’appelle être mangé par les problèmes d’autrui.
Sacré Chédou OUEDRAOGO
Sidwaya