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Proverbe du Jour : “Il faut penser tout ce qu’il y a de pensable dans l’impensable” De Vladimir Jankélévitch

Burkina : Le Rassemblement pour le salut national propose la mise en place d’une transition dirigée par un civil et un militaire

Déclaration

Publié le mardi 14 mai 2024 à 20h30min

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Burkina : Le Rassemblement pour le salut national propose la mise en place d’une transition dirigée par un civil et un militaire

Face à la « tristesse, aux pleurs et aux lamentations du peuple burkinabè meurtri dans son âme et sa chair » et préoccupé par une situation nationale assez explosive au regard des signaux que celle-ci laisse voir dans son volet sécuritaire et politique, des citoyens ont décidé de porter sur les fonts baptismaux le Rassemblement pour le salut national (RSN). C’est une organisation de la société civile qu’il veulent démocratique et sans affiliation partisane. Ils lancent, a travers les lignes qui suivent, un appel au rassemblement autour de certaines valeurs cardinales et repenser la co-construction d’un État Burkinabè nouveau.

DECLARATION

Chers compatriotes,

Chers amis du Burkina Faso,

L’évidence d’un sursaut national et patriotique pour le salut de notre pays s’impose à nous de façon flagrante aujourd’hui. Il n’y a absolument pas de doute à se faire quant à l’urgence de la situation. Le Rassemblement pour le Salut National (RSN) appelle les filles et fils du Burkina Faso de l’intérieur et de la diaspora à se rassembler pour donner toutes les chances à un processus de salut à tous. En tant qu’organisation citoyenne de la société civile, démocratique et sans affiliation partisane, il est attaché aux valeurs séculaires fortes que sont la tolérance, la réconciliation, le dialogue, la justice, l’unité, la solidarité, le pardon …, qui constituent le socle de notre société et la fondation de son identité. Si le RSN a vu le jour, c’est au regard de la tristesse, des pleurs et des lamentations du peuple burkinabè meurtri dans son âme et sa chair, sans oublier les appels au secours, à l’aide et à la délivrance des femmes, des enfants, des personnes âgées martyrisés des campagnes et des villes par cette tragédie connue de tous qu’est le terrorisme qui, par ailleurs, n’a que trop duré ; et auquel nous avons l’obligation et le devoir historique d’y mettre fin.

Le tribut payé dans cette crise sécuritaire est beaucoup trop lourd en larmes, en sang et en biens. Depuis neuf années maintenant, ce sont des dizaines de milliers de morts, plusieurs centaines de milliers d’écoles fermées et d’enfants déscolarisés ; plus de 02 millions de déplacés dont des dizaines de milliers de refugiés à l’étranger et près de 40% du territoire nationaloccupé par les terroristes dont plusieurs localités entières sous blocus.

Le peuple burkinabè aura dignement supporté d’énormes sacrifices, privations et contraintes pour soutenir les gouvernements successifs dans la lutte farouche engagée contre le terrorisme.Les populations ont renoncé à d’importants privilèges sociaux, droits et devoirs ; parfois, elles ont cédé des portions de leurs libertés. Elles ont vaillamment participé au financement de l’effort de guerre avec leurs maigres revenus et se sont enrôlées comme volontaire pour la défense de la patrie. Mais, en dépit de la mobilisation patriotique notable ainsi que tous les efforts hautement consentis par les forces de défense et de sécurité, les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et les populations de toutes les catégories sociales, l’ennemi est toujours présent et les effets néfastes de l’insécurité, sans cesse alarmants, s’accumulent chaque jour qui passe en termes humains, sociaux, économiques et matériels. Notre pays court aujourd’hui le risque sérieux de l’enlisement total sans que, jusque-là, des perspectives d’espoir réelles ne soient palpables. L’incertitude est grande quant à une solution immédiate et durable pour nous sortir de la crise et qui permettrait d’espérer la paix, la sécurité et la stabilité, comme c’est le vœu le plus cher des populations pour une relance du pays sur la voie d’un avenir rassurant. Le RSN, qui ne désespère point du peuple burkinabè quant à ses ressources intrinsèques pour vaincre le terrorisme, avoue cependant être préoccupé par une situation nationale assez explosive au regard des signaux que celle-ci laisse voir tant dans son volet sécuritaire que celui politique à deux mois de la fin de la transition.

Cela ne fait l’ombre d’aucun doute, sous le pouvoir du président Ibrahim Traoré, les actes de violence politique se sont multipliés et ont atteint des degrés déplorables pour un Burkina Faso jadis Etat de droit, où les libertés étaient respectées et protégées. Lesdits agissements contraires aux droits de l’homme, comme on a pu le constater, ont fait l’objet d’une vive réprobation des Burkinabè qui rejettent aujourd’hui encore, comme cela l’a toujours été, ces violations intolérables que sont les enlèvements de personnes, les arrestations arbitraires, les disparitions, les séquestrations, les tortures, les enrôlements forcés et l’exile de journalistes et de leaders d’opinion contraint de vivre hors du pays pour leur sécurité. Cette situation politique déjà précaire et crispée est renforcée ces derniers temps par la radicalisation des positions, les menaces et les intimidations autour de la fin de la transition. Ce contexte national caractérisé par une tension palpable fait craindre une confrontation fratricide dans notre pays dont le casus belli pourrait être une volonté de prolongation unilatérale de la période de transition.

Notre histoire politique a toujours été le théâtre de nombreux soubresauts sociopolitiques liés à la dévolution du pouvoir. De tout temps, et particulièrement ces dix dernières années, se sont succédées des crises sociales, politiques et militaires répétitives sur fond de contradictions violentes et de querelles de personnes ou de clan. C’est pourquoi, dans cette quête d’une solution durale à la crise multidimensionnelle que vit notre pays, nous appelons à nous rassembler autour de certaines valeurs cardinales et repenser la co-construction d’un État Burkinabè nouveau : un État Burkinabè qui fait de nos différences une richesse et non un handicap.

Dans ce sens, nous invitons tous les acteurs à reconnaître avec lucidité, honnêteté et avec un souci de vérité quela crise du Burkina Faso comprend d’un côté le terrorisme qui se joue sur le terrain militaire et sécuritaire, et de l’autre côté, une crise sociétale profonde engendrée par les différentes crises politiques. Cette dernière, la crise sociétale, la plus pernicieuse et destructrice, prend ses racines très loin derrière, depuis de longues années et aussi dans un passé récent, dans les haines interpersonnelles, les ressentiments, les frustrations, les rancœurs, les vengeances et les règlements de comptes. Ce n’est certes pas le lieu de rappeler ces différentes crises sociopolitiques, mais des années restent mémorables pour ceux qui se rappellent notre propre histoire : 1966, 1974, 1980, 1982, 1983, 1987,2011, 2014, 2015, janvier et septembre 2022, pour ne citer que ces années-là. Cela parait bien triste et regrettable, mais il est nécessaire de le rappeler pour dire combienles acteurs sociopolitiques ont failli par leur incapacité d’être à la hauteur des enjeux et du devoir qui les attendaient. Ils n’ont pas été capables de se surpasser et d’être en mesure de dépasser leurs égos et égoïsmes de clans et de camps pour faire preuve d’unité, de responsabilité et de raison afin d’œuvrer au profit de l’intérêt général à des moments cruciaux de la vie de lanation où il était indispensable d’avoir une vision prospective sur les enjeux générationnels.

Par conséquent, nous basant sur toutes ces expériences, ces réalités et l’environnement national ; sur les échecs et les ratées dans les approches des crises antérieures et sur la sociologie politique et sociale de notre pays qui demeure un condensé de vieux contentieux, de différends, de meurtrissures que de ressentiments ; nous voudrions que chacun de nous prenne conscience de l’extrême fragilité de la nation. Il ne s’agit pas de privilégier les intérêts de Pierre ou de Paul, encore moins de les défendre ; mais de notre responsabilité morale et historique devant la menaced’un chaos national synonyme de l’hypothèque de l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants.

Il est donc plus que temps d’avoir en esprit l’équation nationale et d’emprunter définitivement la meilleure voie qui nous éviterait à l’avenir tous ces drames qui n’ont pas seulement pour cause la fatalité, mais sont aussi les résultats de notre manque de sagesse et de bonne foi. Car par faiblesse ou par opportunisme, nous avons adopté hier des comportements d’exclusion de l’autre, de catégorisation, de préjugés, de division, d’adversité etc. Lesquels ont alimenté et continuent d’alimenter le cycle de la vengeance et des règlements de comptes interpersonnels ou de clans qui pourrissent malheureusement notre vie nationale, depuis des années. Ce cycle infernal et nocif pourrait encore se perpétuer, continuellement, par transmission de génération en génération ; ruiner et détruire les espoirs d’une nouvelle société burkinabè plus saine, unie, pacifique et prospère dont nous rêvons d’avoir, afin de prendre notre place au sein de la communauté des grandes nations.

Aujourd’hui le Burkina Faso vit des heures très sombres et notre passé est teinté de regrets, de culpabilisation et de frustrations face à nos multiples incuries et gâchis qui nous interpellent cruellement et nous enjoignent à opérer un changement au plus profond de nous-mêmes, en nous posant les bonnes questions sur notre responsabilité individuelle et collective ayant contribué à pousser notre pays au fond du précipice. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, et la dignité et l’honneur commandent chez l’homme intègre qu’il se relève fièrement chaque fois qu’il trébuche. Nous devons humblement reconnaître nos erreurs aussi minimes soient-elles et prendre, hic et nunc, la résolution ferme que nous ne devons plus jamais agir à travers des actes et des paroles qui modifient dangereusement la trajectoire du pays, gâchent ses chances de progrès et le met en retard dans son processus d’évolution. Pour ce faire, nous devons donc briser cette chaîne de la haine inter-Burkinabè d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Nous devons ouvrir courageusement une nouvelle page de l’histoire de notre pays ; laquelle nous offrira de nouvelles perspectives et des espérances meilleures au travers d’un nouveau départ qui passe obligatoirement par le rassemblement des intelligences, des énergies et des forces.

Cette démarche plutôt de renaissance sociale n’appelle pas à une amnésie collective. Bien au contraire, elle nous exhorte à nous saisir de notre histoire et de notre mémoire collective les éléments positifs et nécessaires qui apportent une plus-value aux luttes et aux enjeux futurs de notre nation. C’est à nos yeux le seul et l’ultime sacrifice qui s’impose à tous les Burkinabè. Car c’est le gage crédible et réaliste pour la sortie de notre pays des abysses de sa destruction amorcée. Ce choix doit être fait par nous, sans conditions et sans tergiversations, si nous aimons et tenons au sauvetage et à la reconstruction de notre pays dans un esprit collectif, d’unité, de solidarité et de fraternité pour en faire une nation stable, forte et prospère.

Nous encourageons toutes les initiatives qui se sont déjà exprimées avant nous et celles qui viendront à la suite et qui ont tenu à réaffirmer à l’unisson avec intransigeance les principes de l’Etat de droit, des libertés civiques, de la démocratie et de la paix que le peuple souverain du Burkina Faso s’est choisi comme modèle de société, et gravé dans sa loi fondamentale, que nul ne peut et ne doit être autorisé à remettre en cause. Le RSN invite les uns et les autres de tous bords à faire fi des contradictions pour aller à une convergence, sans tarder, afin de réussir cette nécessaire intelligence collective autour d’un consensus minimal salvateur de la république, qui nous conduira au sursaut patriotique indispensable, au-delà des particularismes, des sensibilités, des courants et des obédiences divers. Si nous acceptons que notre diversité, nos différences et notre pluralité nous définissent idéologiquement et socialement, nous devrons, en revanche, refuser qu’elles nous condamnent et nous enferment dans des antagonismes ou dans des ghettos interminables et insurmontables au nomde toutes les valeurs humaines, spirituelles et sociales positives que nous prônons et auxquelles nous croyons tous. Parce que nous n’avons pas compris les choses de cette façon, notre pays se retrouve face à la plus grande impasse de son histoire qu’est le terrorisme qui a entrainé avec lui la quasi-faillite de l’État, la négation de la démocratie et le retour de la république sous la tutelle du régime militaire.

Le RSN salue la mémoire des dignes fils, civils et militaires, tombés dans cette guerre et manifeste une vive compassion à l’endroit des veuves, des orphelins, des familles endeuillées et de la nation entière. Nous restons convaincus qu’une nouvelle dynamique sociopolitique est possible grâce au rassemblement et au compromis social des filles et fils du Faso qui donneront une porte de sortie honorable vers la paix et la reconstruction du Burkina Faso. Pour correspondre à cet idéal, il s’avère donc impératif de mettre en place un pacte civique fort portée par une large coalition républicaine regroupant toutes les forces sociales, culturelles et politiques de notre pays.

En tout état de cause, considérant la décision des autorités de convoquer des assises nationales pour discuter de la suite de la Transition, ainsi que la volonté manifestée à travers des déclarations publiques de ces dernières, soutenues par leurs partisans à travers des meetings géants, de ne pouvoir organiser des élections dans les délais comme convenu avec le peuple et la communauté internationale ; prenant en compte les oppositions et les déclarations appelant à la résistance à toute prorogation de la durée de la Transition exprimées par les structures citoyennes et politiques et les voix importantes qui exigent le respect de l’échéance de la transition inscrite dans la Charte et la mise en place d’une transition civile ; le RSN voudrait attirer l’attention sur les risques d’une crise sociopolitique qu’engendrerait toute idée de prolongation unilatérale de la transition dont les conséquences ne seront que désastreuses. En effet, une telle démarche s’assimilerait à une confiscation du pouvoir contre la volonté du peuple souverain.
En conséquence, le RSN exige des autorités ce qui suit :

1. le respect du délai imparti à la transition par la Charte fixant son terme au 1er juillet 2024 ;

2. la dissolution des organes de la Transition et la convocation d’une conférence nationale souveraine afin de mettre en place une transition civile avec une présidence et une vice-présidence dirigées respectivement par un civil et un militaire désignés par les anciens chefs d’Etat au terme du délai imparti à la présente transition ;

3. la mise en place d’un Gouvernement de concorde nationale conduit par un Premier ministre désigné par la société civile ;

4. l’arrêt de toutes les mesures de répression et de représailles politique et judiciaire ainsi que le respect du pluralisme des opinions ;

5. la libération sans conditions des personnes enlevées ou séquestrées et le respect des décisions de justice ;

6. le retour de tous les exilés filles et fils du Burkina Faso pour prendre part à tous les cadres de discussions concernant l’avenir du Burkina Faso.

Enfin, le RSN exhorte les autorités et singulièrement le Président Ibrahim Traoré à la sagesse et à la retenue ; appelle dans ce sens les autorités coutumières et religieuses, les acteurs sociopolitiques à assumer pleinement leur responsabilité face au risque d’une déflagration de notre pays ; prend l’engagement de faire connaître ses positions suivant l’évolution de la situation nationale et toute démarche nécessaire pour aboutir à un rassemblement pour le salut national.

Gloire, honneur et dignité au peuple !
Victoire au peuple en lutte !

Pour le Comité Exécutif
Le porte-parole
Dr Arouna LOURÉ

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Messages

  • C’est ça le Burkina. Je pense qu’on doit depassionner le debat. On est tous d accord qu il faut prolonger des années pour mieux réussir. Il faut en meme créer des canaux de developpement endogene perennes avec des communautés reconciliees. Mais que chacun pense Burkina et non messie car ça n existe pas. Ilny a de bonnes choses a tenur compte dans votre declaration

  • Tu nous fais rire tout simplement -).
    Mais quand meme, merci pour la littérature meme si elle est sans contenu -).

    • Définitivement Arouna Louré ne comprendra plus rien, c’est toujours comme ça quand on se lance sur une piste de ski sans les équipements adaptés ; une transition dirigée par un civil et un militaire ? tu es trop rigolard Mr le bissa... Je ne partagerai même pas mon temps avec toi...

  • " ... le terrorisme qui a entrainé avec lui la quasi-faillite de l’État, la négation de la démocratie et le retour de la république sous la tutelle du régime militaire".

    Pourtant c’est vous Louré et d’autres civils issus d’autres organisations de la société civile et d’autres partis politiques qui aviez à l’époque d’un président civil démocratiquement élu inciter et soutenu les militaires à faire le coup d’état de janvier 2022 pour créer la situation dans laquelle vous êtes victimes et dénoncez maintenant. Vous avez même siégé dans une assemblée nationale issue du coup d’état pour avoir travaillé à son avènement. On ne va plus gaspiller l’argent pour organiser des élections pour élire un président civil et il y’aura encore un coup d’état incité par les mêmes civils. Donc Dr. Louré, assumez votre choix de départ jusqu’au bout.
    On a toujours les images d’avant et d’après le coup d’état de janvier 2022. C’est pourquoi il faut toujours bien réfléchir avant de s’engager dans des actions qui peuvent se retourner contre vous même.

    • Ce que vous avez écrit, c’est Louré lui-meme qui devrait écrire ça. Mais voilà ! Chacun fait ses calculs. Nous avons vécu la transition de 2015 dans ce pays. ça ne va plus se repeter. On aurait du laisser Zida nettoyer le pays, on l’a obligé à céder sa place aux civils et voilà ce que cela a entrainé. Apparemment pour etre apprécié dans ce pays, il faut anarchiste et incompétent mais gentil quand meme. Chacun dit que IB a dévié de sa trajectoire et des objectifs de la transition. S’il a dévié et que le pays est debout, essayons de corriger les insuffisances et on avance. Pourquoi couper l’élan de cette transition ? Pour l’intestin grèle de certaines personnes certainement. Arretons à un moment donné nos enfantillages et faisons avancer le pays.

    • Vous parlez de quel ZIDA, le voleur ou celui qui fait semblant d’être révolutionnaire ?
      Pour ce qui concerne les avancés militaires personne dans ce pays à part les militaires eux même n’a une information fiable.
      Pour le reste à part des incantations et des discours creux. Donnez moi une seule décision qui a abouti à l’amélioration des conditions de vie des populations.
      La seule que je vois, c’est l’augmentation de la rémunération des VDP. Je pense qu’il faut même les intégrer dans l’armée.

    • Les propos de quelqu’un qui vit en hors sol et qui devrait avoir l’humilité ou la la décence de ne pas écrire n’importe quoi. En effet vous écrivez : "Donnez moi une seule décision qui a abouti à l’amélioration des conditions de vie des populations.".
      Mon village déguerpi par les terros depuis 2021 a été réinstallé en février 2024 et les gens vont cultiver cette année incha Allah. Voilà ça c’est du concrètement, loin des verbiage de rue ou de cabarets. Je n’est plus de loyer à payer pour les parents et Dieu seul sais combien d’entre-nous vivaient et continuent de vivre ce calvaire qui nous a été imposé. Avant IB donner moi le nom d’un seul hameau de culture au Burkina qui a été repris aux Terroristes ?
      Je peux bien comprendre que certains soient aigris parce qu’ils ont perdu des avantages. Mais nous avons le devoir de ne pas laisser des snipers de service raconter des aberrations.

  • Bonjour,
    Merci pour tes Proposition,
    Toi Dr Louré, tout le monde peut parler sauf toi.
    Tu es le premier à bondir dans une assemblée issue d’un coup d’état.
    Maintenant que tu n’as plus les mêmes faveur, te voila encore.
    Quelle est ta légitimité pour croire que tout toi passer par toi ou par vous ?
    Finissons cette guerre et la politique politicienne pourrait reprendre le jours. C’est fatiguant ses opposition systématique à la longue penalisant pour le pays.

    Mëme si ouvertrure il y a , ne pense pas venir .... tu sera le dernier que le peuple fera confiance.

  • Mr le Dr LOURE, vous êtes un patriote ou un aigri qui a oublié son passé très récent ? Vous avez oublié tout ce que vous avez dit et fait sous Roch KABORE et sous Sandaogo Paul DAMIBA ? Je pense que vous gagneriez à respecter l’intelligence de.vos compatriotes Burkinabè car là où vous semblez vous cacher, c’est d’autres personnes qui ont dû construire les mêmes abris politiques que vous avez trouvés. Donc, il n y a rien de neuf sous le soleil ! Le seul conseil que l’on peut vous donner, c’est d’économiser vos énergies, de préparer votre parti politique de sorte que quand les Burkinabè vont décider d’aller aux élections, que vous les remportez à 80 ou 90% (à hauteur d"homme comme on le disait sous Blaise COMPAORE) et au premier tour ! Donc, vous avez intérêt à travailler au lieu de chercher un raccourci pour arriver au pouvoir car vous risquez de ne plus jamais avoir une opportunité comme celle que DAMIBA Paul Sandaogo vous a offerte gratuitement. Les autres Burkinabè sont à une autre échelle de la lutte pour la libération si bien vos discours ne les intéressent pas en premier lieu. Si vous ne faites rien, votre parti risque de ne jamais avoir même un demi-conseiller municipal ou un demi-député si cette formule pouvait exister et vous faire voir sur la scène politique. Bon courage Mr LOURE !

  • Franchement, dites-nous, est ce que le gouvernement actuel est constitué uniquement de militaires. Combien de militaires sont dans le gouvernement de la transition. Quel est le sens de votre proposition et les objectifs visés. Vous ne cherchez simplement qu’à créer une situation qui ne vaut pas la peine d’être créée. Il faut que certains compatriotes arrêtent d’être malhonnêtes, instrumentalisés qu’ils sont.

  • Felicitations et Courage et Determination a Dr Loure car lui au moins il a propose quelques choses de maniere concrete et objectives. Sachez que sans aucun Rassemblement dans la Gestion Publique Vertueuse et la Verite Incontournable, la reussite vertiginieuse de cette Transition Actuelle serait compromise. Salut

  • Tout ce tohu bohu pour avoir une place à l’ALT vu l’approche des assises nationales. Le chien ne change jamais sa manière se s’assoir

  • Le 04 Mai 2023, Vous écriviez dans Netafrique un article qui avait pour titre « Bientôt IB dégage sera sur toutes les lèvres » Un an plu tard c’est l’effet contraire de votre prophétie qui se produit .
    Sacré Dr Louré, toujours entrain de tous peindre en noir.
    Avez-vous vue récemment le matériel militaire acquis ?
    Même l’UNICEF reconnait que des efforts sont faits dans le sens de la reconquête du territoire.
    Mais bon, c’est la liberté d’expression et chacun est libre de dire ce qu’il veut .
    Que c’est pathétique.

    • Mon frère internaute Nuage blanc , toutes les faces et les facettes de la mission de Mr le Dr LOURE semblent être connues par beaucoup de Burkinabè de nos jours ! Ce Mr n’a plus le choix car, de la nuit noire qui enveloppait si bien ses intentions, il est obligé d’opérer en plein jour et s’il ne fait rien, "ses employeurs" risquent de le punir sévèrement ou même "le faire" au besoin ! Hors devant le risque élevé, certaines personnes perdent leur dignité, d’où cette agitation infantile et incongrue bourrée d’incohérences graves. Si ce Mr se rappelait un peu ce qu’il a raconté ou fait sous la Présidence de Roch et ce qu’il a fait ou dit sous la Présidence hilarante de DAMIBA Sandaogo Paul, et si ce Mr se dit que ses compatriotes ont un minimum de jugeote, il n’aurait pas écrit ou mis sur papier le fruit de de cette diarrhée verbale. On ne peut que lui souhaiter que du courage dans sa mission, dans ses options ! Mais qu’il sache que d’autres Burkinabè comme lui ont leur mission et leur option pour ce pays ! Le peuple que Mr LOURE croit représenter a déjà vu des gens comme lui et leur a donné la leçon qui sied ! De la même manière, ce peuple Burkinabe saura trouver la leçon ou a défaut la solution pour Mr LOURE un jour !

  • Question à 100 000 F CFA : quel est le point commun entre Louré du RSN et Moyenga du SOCL en dehors des déclarations synchronisées et identiques publiées cette semaine sur Lefaso.net.
    NB : En cas de bonne réponse, le paiement pourrait être effectif !

  • M.Louré peut prendre conseils auprès de M.Dénis Mukwege ,docteur gynécologue ,candidat à la présidence passée en RDC ,prix Nobel de la paix pour ses actions en faveur des femmes violées dans le pays.
    Il comprendra qu’il ne suffit pas d’être imbu de sa personnalité ou d’être docteur pour être porté à la tête d’un pays . Désolé !

    • Oui, vous l’avez bien dit mais malheureusement votre Dr LOURE est bien detre comparé au Dr Denis Mukwege de la RDC ! En dehors du titre de médecin, c’est deux personnalités très différentes car ce "Dr politiquement made in Burkina Faso" a pris la ferme résolution de travailler pour les puissances étrangères même si son pays doit être détruit ! En dehors de la politique, le Dr Mukwege a sauvé des milliers de vies humaines pendant des décennies, a soigné des cas complexes et son mérite est reconnu par la Communauté Internationale ! Notre Dr LOURE a quels hauts faits en dehors de ses activités politiques dont le point culminant est sa place de député ALT pendant 6 mois ! A force de chercher le raccourci pour se faire voir,.on finit ainsi ! Mr LOURE a donc intérêt à avoir un plus de considération pour ses compatriotes, il y va de son intérêt !

  • Dr Loure je suis désolé vous n’est pas digne de nous representer , arrèter de pretendre porter les maux du peuple burkinabé dans votre coeur ou de votre soit disant organisation. Le civile Rock Kabore a manqué de courage , ensuite le militaire Damiba à son tour a manque de volonté et de sincerité , et enfin voilàs un autre militaire, Capitaine Traoré qui a osé tenir le tète aux occidentaux pour nous libérer des accords malsains et de faire très bonne reforme dans la gouvernance .Dans tout ça , c’est un changement avec un civile à la tète de notre Etat que vous defendez ! ON NE CHANGE PAS UNE EQUIPE GAGNE, allez-y en France defendre votre idéal démocratique.

  • Damiba etait militaire mais tu as accepte’ etre a L’ALT sans meme dire mot.Qu’est-ce qui n’a pas marche’ avec ce regime de IB ?Quand l’estomac et le gros intestin guide les pas c’est tres grave.

  • D’abord l’on doit soumettre aux Assises Nationales pour constater les Echecs sur les Plans Politique et Securitaire desastreuse et meme economiques reccurents des raisons de ces Echecs et trouver des Solutions Adequates Endogenes pour y remedier. C’est dans ce sens que Dr Loure et David Moyenga ont produits leurs declarations en tant que Patriotes Burkinabe et Nationalistes et bien d’autres. Chapeaux Bas a ces jeunes qui sont soucieux de l’avenir Radieux de la Patrie Burkinabe. Depuis l’arrivee de Ibrahim Traore et son regime MPSR 2, trop de Conflits Inutiles et Incongrues avec des Violations des Droits inalienables des Citoyens Burkinabe et Africains, sans compter les deviations des objectifs principaux de cette Transition actuelle et remettant en cause des Interets politiques, economiques et Diplomatiques du Peuple Burkinabe et du Burkina Faso. Le Burkina Faso n’etant la propriete personnelle de Ibrahim Traore et son Clan, tout Burkinabe peut et doit s’inquieter vraiment deplorable des derives Dictatoriales pro Imperialiste Russe tres deplorables et Inacceptables avec des consequences desastreuses sur notre Peuple. En tout etat de cause, sans une Liberte Democratique, Politique et des Droits fondamentaux garantis par la Constitution Burkinabe et la Charte de la Transition actuelle, aucune perspective Heureuse pour notre Peuple Burkinabe. Que Dieu Sublime aide notre Peuple. Salut

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