D’une durée de 27 mois, le projet est mis en œuvre dans quatre régions à savoir la Boucle du Mouhoun (Balé, Mouhoun), les Hauts-Bassins (Houet, Tuy, Kénédougou), les Cascades (Léraba et Comoé), et le Centre-sud (Zoundwéogo et Nahouri). Selon le coordonnateur, Ousmane Korbéogo, il vise « à renforcer les compétences des femmes et des jeunes de 15 ans à 35 ans à mieux faire face aux effets induits par le changement climatique, mais aussi à les rendre beaucoup plus autonomes en accroissant les revenus dans le respect de la préservation et de la protection de l’environnement ».

Une vue des participants

15 000 bénéficiaires à terme

Fruit du partenariat entre l’UNFPA et le Luxembourg, dans le cadre du Programme de coopération entre l’UNFPA et le gouvernement du Burkina Faso, le projet vise, à terme, 15 000 personnes dont 2 000 jeunes issus des faîtières de jeunesse.
A en croire le coordonnateur, les faîtières des femmes et des jeunes qui interviennent dans la filière des produits forestiers non ligneux verront leurs capacités organisationnelle, technique et productive renforcées grâce à des formations et des dotations en équipements.

Ousmane Korbéogo, coordonnateur du projet

« L’idée est de travailler avec ceux qui sont déjà dans ce secteur mais aussi inciter d’autres jeunes en quête d’emploi à embrasser cette filière pleine d’opportunités. Nous allons également travailler à mettre en œuvre des groupes d’épargne et de crédit et les doter en compétences de vie courante et les aider à faire face à la problématique liée aux violences basées sur le genre. C’est un projet composite et bien intégré », foi du coordonnateur du projet.

Le Gouverneur de la région du Centre- Sud, Yvette NacoulmaSanou, a invité l’UNFPA à miser sur la communication

Mettre l’accent sur la communication

Tout en félicitant les partenaires pour la pertinence du projet qui vient à point nommé, le gouverneur de la région du Centre-sud, Yvette Nacoulma/Sanou, a indiqué qu’il entre en droite ligne du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) mais aussi de l’initiative « Référent-opportunités-insertion ».

Le projet vise à termes 15 000 personnes.

Elle a invité l’UNFPA et ses partenaires locaux à miser sur une communication d’envergure afin de d’atteindre la vraie cible du projet, afin de susciter leur engagement. Elle a également lancé un appel aux groupes cibles à s’approprier le projet en participant aux activités et les a rassuré de sa disponibilité à les accompagner pour une mise en œuvre réussie du projet.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net