Selon la présidente de l’AFIGO, Christiane Béré, l’activité du jour a consisté à réunir les structures qui militent dans l’entrepreneuriat afin « de permettre aux femmes de bénéficier des formations pour savoir comment mener leurs activités, où avoir des financements, quelles activités sont financées ».

Clémence Zoundi a invité les filles Ganè à souscrire massivement à l’actionnariat populaire

L’AFIGO s’est penchée sur le thème national du 8 mars 2024 : « Promotion de l’entrepreneuriat communautaire : quelle contribution de la femme ? » Pour ce faire, l’association a associé l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) pour mieux expliquer le concept. Dans sa présentation, Clémence Zoundi, juriste à l’APEC, a insisté sur les avantages de l’actionnariat populaire qui est un gage de l’entrepreneuriat communautaire.

Aux filles Ganè, Clémence Zoundi a démontré que l’APEC est partie de plusieurs constats, notamment le modèle économique, qui est « importé sans efforts d’adaptation suffisants » et qui est « dépendante de l’aide extérieure (aide au développement) ». Ainsi, l’APEC a choisi des secteurs clés pour commencer. Il s’agit, entre autres, de l’agriculture, de l’élevage et des mines.

Les participantes ont reçu plusieurs informations sur l’entrepreneuriat

« Ne pas baisser les bras »

Invitée à cette activité, Alimata Kabré est venue présenter la structure « Faso Kuna-Wili ». Le Fonds Faso Kuna-Wili est un fonds de financements. « Nous nous sentons interpellés de venir présenter le Fonds Faso Kuna-Wili qui n’est pas seulement un fonds pour les jeunes, mais qui prend aussi en compte la femme. Par exemple, nous avons un produit Femme battante », a-t-elle confié.

En tant qu’entrepreneure, la marraine Justine Hien a accepté de partager son expérience avec ses sœurs. Ses premiers pas dans le commerce sont une leçon qu’elle a décidé de véhiculer aux filles Ganè. « Ne pas baisser les bras. J’ai commencé mon commerce avec des petits moyens », a-t-elle exhorté.

« En choisissant le thème national, nous avons voulu rester dans la même dynamique », a justifié la présidente de l’AFIGO, Christiane Béré

Le développement de toutes les sœurs

Après cette session de partage d’expériences et de formation, il y a une série d’activités pour l’année 2024, a confié Christiane Béré. « Après cela, nous allons nous retrouver pour faire bilan et voir les premières activités qu’on pourra relancer ». [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net