C’est au pas de course que Nandy Somé/Diallo, la ministre en charge de la solidarité ainsi que la délégation qui l’a accompagnée ont effectué les visites chez des femmes entrepreneures et la remise des clés des maisons de solidarité à des familles bénéficiaires. Au secteur 3 de la ville de Dédougou, elle a visité la coopérative Burkina journalier.

En compagnie de la présidente Christine Yaméogo, la ministre découvre des produits agroalimentaires de la coopérative

Une association de femmes entreprenant dans la transformation agroalimentaire à base du manioc essentiellement. Pour la présidente de la coopérative, Christine Yaméogo, l’appui du ministère dans la mise en marche de leur structure est énorme. « En 2015, nous avons bénéficié d’une machine de transformation du soja et une étuveuse de riz. Le ministère nous aide aussi dans le domaine des papiers pour postuler aux projets », a soutenu la femme qui emploie près d’une centaine de femmes composées de personnes déplacées et de populations hôtes.

La famille Houin, à l’instar de Sita Diarra, a reçu les clés d’une maison, d’une cuisine et des toilettes

Nandy Somé, accompagnée aussi des autorités régionales a été aux secteurs 1 et 2. La ministre y a procédé à la remise des clés de logements à deux familles. Le chef de la famille bénéficiaire au secteur 1 est handicapé. La seconde bénéficiaire est une veuve qui accueille et s’occupe des orphelins. Ces maisons, faut-il le rappeler, sont réalisées dans le cadre de la seizième édition du mois de la solidarité dont la cité du Bankuy a accueilli le lancement officiel le 24 novembre 2023.

Nandy Somé a promis de se pencher sur les préoccupations des jardinières.

A l’occasion de sa deuxième sortie officielle dans la région de la Boucle du Mouhoun, la ministre Somé a terminé sa course sur un site de jardinage au secteur 6 de Dédougou. Là, une soixantaine de femmes s’emploie. Parmi elles, 52 femmes déplacées et huit personnes hôtes. A en croire la coordinatrice du site maraîcher « Térémanforo » en dioula qui signifie champ de la paix, c’est grâce à des plaidoyers qu’elles ont pu obtenir le site de production. Clotilde Sawadogo d’avouer que c’est la solidarité des uns et des autres qui permet aux déplacés de vivre à Dédougou. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Yacouba SAMA
Lefaso.net