Cette action solidaire de la société Roxgold en faveur des personnes démunies s’inscrit dans sa tradition, éclaire le manager général, Sié Jonas Kambou. Il explique que depuis maintenant plusieurs années, chaque 8-Mars, la société fait parler son cœur au profit des personnes vulnérables, notamment les veuves et les orphelins. C’est donc en compagnie d’une forte délégation de la société qu’il a remis officiellement les vivres et non-vivres à la présidente de la fondation, Dr Alice Zoungrana/Kaboré, en présence de veuves responsables de chaque quartier de la ville de Ouagadougou.

Vue partielles des vivres et non-vivres qui ont été remis à la fondation Lucie Kaboré/Traoré

Accueillant le don, la présidente de la fondation a exprimé sa gratitude au donateur. Selon ses dires, cela va soulager plus d’une. « Les veuves, ce sont les cheffes de famille qui ont du mal à joindre les deux bouts. Déjà même quand le mari est là, ce n’est pas facile. Donc, une femme seule avec des enfants, imaginez-un peu », a-t-elle dit pour conclure.

Sié Jonas Kambou, le manager général de la société minière Roxgold, a fait savoir qu’au-delà de sa société, il parlera autour de lui pour que les bonnes volontés puissent agir en faveur de la fondation

Même satisfaction exprimée par l’une des veuves de la fondation, Hélène Simporé, qui a paraphrasé les saintes écritures. « Celui qui s’occupe de la veuve et de l’orphelin, Dieu s’occupe de lui-aussi. Que Dieu ne vous oublie jamais et qu’il vous donne tout ce que vos cœurs désirent », a-t-elle prié.

Dr Alice Zoungrana/Kaboré, la présidente de la fondation Lucie Kaboré/Traoré

La valeur de ce don, composé des vivres et non-vivres, remis aux veuves et orphelins de la fondation Lucie Kaboré/Traoré, s’élève à plus deux millions de FCFA.

Hélène Simporé, l’une des veuves de la fondation exprime sa satisfaction

La fondation est l’une des premières au Burkina Faso à s’engager pour la cause des veuves et des orphelins. Elle fête d’ailleurs son jubilé d’or en cette année 2024. Elle s’occupe de plus de 4 000 veuves et orphelins et les défis restent toujours les mêmes, la lutte pour les droits des veuves, a souligné docteur Zoungrana en indiquant qu’il ne s’agit pas seulement de parler des droits des veuves, mais de travailler à faire en sorte que les textes soient respectés en leur faveur.

Photo de famille des parties

Yvette Zongo
Lefaso.net