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Burkina / Santé : L’Ordre des infirmiers et infirmières tient sa 2e assemblée régionale de 2023

Publié le dimanche 7 janvier 2024 à 17h35min

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Burkina / Santé : L’Ordre des infirmiers et infirmières tient sa 2e assemblée régionale de 2023

L’Ordre des infirmiers et infirmières du Burkina Faso a tenu sa 2e assemblée régionale du Conseil régional du centre. C’était ce samedi 6 janvier 2024, à l’École nationale de santé publique, à Ouagadougou. Ce fut l’occasion d’examiner les activités de 2023, de présenter le plan d’actions de 2024 et d’élire le nouveau bureau exécutif du Conseil régional du Centre.

À entendre le président du Conseil régional de l’Ordre des infirmiers et infirmières du Centre, le bureau sortant, en termes de bilan, a engrangé un certain nombre de résultats, au cours des quatre années de mandat.

« Le premier acquis reste l’augmentation du nombre d’infirmiers qui se sont inscrits au tableau de l’Ordre. De 1 300 infirmiers en 2019, nous sommes passés à 1 900. Nous notons également le renforcement de compétences que nous avons tenu au cours de ce mandat, pour former nos collègues afin qu’ils puissent relever le défi dans la prise en charge des patients. En plus de cela, nous avons pu mettre en place notre chambre de discipline qui est actuellement fonctionnelle et ouverte à toute la population ainsi qu’aux collègues en cas de plaintes concernant l’exercice de la profession dans la région du Centre », a expliqué le président du Conseil régional de l’Ordre, Lucien Mano.

Avec plus de 4.500 infirmiers seulement 1.900 sont inscrits au tableau de l’ordre des infirmiers.

Selon le directeur régional en charge de la santé du Centre, Daniel Yerbanga, l’aspect santé dans la région se porte bien en ce qui concerne les infirmiers, parce qu’ils sont à tous les niveaux du système de santé et contribuent à l’offre de services et de soins de qualité.

Dans sa prise de parole, il n’a pas manqué de souligner la faible mobilisation des infirmiers pour les inscriptions au tableau de l’Ordre. Avec plus de 4 500 infirmiers, seulement une minorité, soit environ 1 900, sont inscrits. Et cette situation, selon le président du Conseil régional de l’Ordre, est due par plusieurs raisons.

« D’abord la région du Centre est celle qui regroupe le plus grand nombre d’infirmiers dispatchés dans plusieurs structures, et cela représente un frein dans la mobilisation. Il faut reconnaître aussi qu’il y a toujours de la réticence parmi ceux qui ont été sensibilisés. Et nous notons également le fait qu’on ne puisse pas s’inscrire en ligne. Mais en vue de résoudre ce problème d’inscription en ligne, nous avons essayé de décentraliser les sites d’inscription ; ce qui fait qu’actuellement, les inscriptions sont possibles dans tous les districts et hôpitaux du Centre », a indiqué Lucien Mano.

Soulignons que l’inscription au tableau de l’Ordre pour un infirmer est très capitale, en ce sens qu’elle donne l’autorisation officielle à l’infirmier d’exercer la profession. Étant en relation avec d’autres structures de la profession, les membres de l’Ordre sont toujours au parfum des différentes innovations de la profession. En plus de cela, il y a l’aspect juridique. Lorsqu’un membre de l’Ordre est inscrit au tableau et qu’une plainte survient, celui-ci a d’office l’accompagnement de l’Ordre.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

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