LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Burkina / Agriculture : La FAO au contact des acteurs pour améliorer l’anticipation et la préparation aux risques

Publié le lundi 18 décembre 2023 à 13h50min

PARTAGER :                          
Burkina / Agriculture : La FAO au contact des acteurs pour améliorer l’anticipation et la préparation aux risques

L’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO Burkina) a tenu un atelier communal de socialisation du Projet « Amélioration de l’anticipation et de la préparation aux risques affectant les zones fragiles et en crises alimentaires au Burkina Faso », le lundi 18 décembre 2023 à Gomponssom, une commune de la province du Passoré, dans la région du Nord.

Depuis plusieurs années, le Burkina Faso est confronté à une crise sécuritaire et humanitaire, en plus des conséquences du changement climatique. Cette situation menace de plus en plus l’agriculture. Face à cette situation, l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO Burkina) a lancé le Projet intitulé : « Amélioration de l’anticipation et de la préparation aux risques affectant les zones fragiles et en crises alimentaires au Burkina Faso ».

Selon Mamoudou Tamboura, expert national chargé d’alerte précoce à la FAO Burkina, par ailleurs coordonnateur dudit projet, il est question d’accompagner les communautés vulnérables face aux risques humanitaire et sécuritaire. Son objectif est de contribuer à améliorer les capacités d’anticipation et de préparation aux risques climatiques et sécuritaires des communautés ciblées et les services techniques impliqués dans la gestion des catastrophes.

« L’un des objectifs majeurs de cet atelier, c’est d’arriver à identifier les villages qui vont abriter les activités du projet », a affirmé Mamadou Tamboura de la FAO Burkina

Discuter des attentes des différentes parties prenantes

Pour atteindre les objectifs fixés, la FAO Burkina organise une série d’ateliers de socialisation. Après les rencontres de Korsimoro (Centre-nord) et Siby (Boucle du Mouhoun), c’est au tour de la commune de Gomponssom d’accueillir le troisième atelier.

« Le présent atelier de socialisation s’inscrit dans le plan d’action du projet et se veut une rencontre de concertation et d’échanges avec les différents acteurs impliqués, notamment les communautés bénéficiaires, sur les objectifs et les stratégies à mettre en œuvre », a indiqué la présidente de la délégation spéciale de Gomponssom, Mariam Yaméogo.

Selon Mariam Yaméogo, la PDS de Gomponssom, ce projet ambitionne se baser sur la capitalisation des approches existantes, des savoirs locaux tout en mettant à l’échelle les bonnes pratiques

Pour elle, ce sera l’occasion d’échanger sur les activités du projet et de discuter des attentes des différentes parties prenantes en vue de la pérennisation et la durabilité des acquis du projet.

Un projet de 24 mois

Le projet OSRO/BKF/072/EC « Amélioration de l’anticipation et de la préparation aux risques affectant les zones fragiles et en crises alimentaires au Burkina Faso » va toucher cinq communes des régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-nord et du Nord. Il s’agit de Korsimoro, Ziga, Gomponssom, Kirsi et Siby. « Pour nous, nous voulons choisir parmi les villages de ces communes, les villages les plus vulnérables face à ces chocs. Nous n’allons pas le faire nous-même. Nous allons donner l’ensemble des critères qui vont présider à ce choix à ces acteurs au niveau communal, et ce sont eux, ensemble, avec le leadership du préfet et président de la délégation spéciale, de pouvoir conduire ces échanges pour arrêter la liste des villages bénéficiaires du projet », a développé Mamoudou Tamboura.

Pour une durée de deux ans (du 15 juin 2023 au 14 juin 2025), ce projet va toucher 44 villages de ces trois régions ciblées, a précisé Mamadou Tamboura, de la FAO Burkina.

La présentation du projet s’est effectuée en langue locale pour une meilleure compréhension et contribution des participants

Les cinq communes ont été choisies en concertation avec le secrétariat permanent du CONASUR (Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation), qui est la structure nationale s’occupant de la réduction des risques de catastrophes. Plusieurs partenaires vont intervenir dans ce projet dont l’APADE (All for peace and dignity), une organisation non gouvernementale de droit canadien, représentée par Aïssata Kabré, la cheffe de programme.

Ce projet est financé par la branche humanitaire de l’Union européenne (ECHO) à une valeur d’environ 665 millions de francs CFA.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique