Il y a eu environ 200 participants durant ces deux jours. Concrètement, cette 11e édition a eu pour objectif de donner l’opportunité aux doctorants, étudiants en Master et porteurs de projets innovants de présenter et discuter leurs travaux de recherche ; de créer un cadre d’échanges et de présentation des résultats des différents laboratoires et équipes de recherche de l’institut ; de faire connaître davantage les activités de recherche des différents laboratoires de recherche de l’institut et d’échanger avec les chercheurs et partenaires scientifiques extérieurs d’Afrique et d’ailleurs.

Au programme de cette 11e édition, des activités telles que des conférences plénières et thématiques, des sessions de communications orales et de présentations de posters, et le concours « Ma Thèse en 180 secondes ».

La 11e édition des doctorales a rassemblé des chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants et étudiants venus de plusieurs universités du Burkina et d’Afrique

Les thématiques abordées ont été en rapport avec l’environnement, les énergies renouvelables et les systèmes intelligents, les éco-matériaux de construction et la durabilité des ouvrages.

Le thème de la conférence inaugurale a été : « la gestion ouverte des données de la recherche : quelles implications pour la recherche africaine ? » . Et celui du panel, organisé le 2e jour a été : « formation et recherche-innovation en Afrique face à l’avènement de l’intelligence artificielle : atouts, défis et perspectives ».

Les Trois gagnants de l’édition 2023

En ce qui concerne les autres activités, l’on peut citer le concours de communications orales (il donne l’occasion aux doctorants et étudiants en Master de présenter leurs projets de recherche à partir de quelques diapositives. Chaque candidat a disposé de 10 minutes pour sa présentation et de 5 minutes pour les échanges avec le public). Le grand vainqueur de ce concours a été Abdel Aziz Tinto, doctorant à l’université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso.

Le thème retenu pour cette édition a été « Science, innovation et entreprenariat pour le développement »

En outre, il y a eu le concours de posters (les candidats ont présenté leurs travaux de recherche à un jury d’évaluation à l’aide d’un poster imprimé au format A0) . C’est Noaga Inès Gwladys Ouédraogo, doctorante à l’Institut 2iE, qui a été la gagnante.

Enfin, il y a eu le concours « Ma Thèse en 180 secondes » (MT 180). Ce concours permet aux doctorants de présenter un ou plusieurs aspects de leurs sujets de recherche en des termes simples à un public profane et diversifié. Chaque candidat a disposé de 3 minutes pour faire un exposé clair et concis afin de convaincre le public avec pour seul support, une diapositive. Aminata Sarr, doctorante à l’Institut 2iE, a été la lauréate. C’est au cours de la cérémonie de clôture que les lauréat(e)s ont été dévoilé(e)s. .

Les trois lauréats

Aminata Sarr est doctorante au Laboratoire des énergies renouvelables et efficacité énergétique (LaBEREE) au sein de l’Institut 2iE. « Je suis ravie d’avoir pu déjà participer à l’événement. L’émotion est d’autant plus grande parce que j’ai été la lauréate. Comme conseils aux jeunes filles, je peux leur dire que tout ce que les hommes peuvent faire en science, les femmes peuvent le faire aussi. Il faut qu’elles s’y mettent », a-t-elle déclaré toute émue.

Aminata Sarr a invité les femmes à s’intéresser aux sciences

Les lauréats ont été choisis par un jury et le vote du public

Selon le directeur général de 2iE , Prof. El-Hadji Bamba Diaw, les résultats de cette 11e édition ont été satisfaisants . « Les thématiques ont été diverses et variées. Les recherches permettent de trouver des solutions idoines aux problèmes des populations. Les particularités de cette édition ont été les conférences sur les deux thématiques dont la gestion des données et l’intelligence artificielle. La gestion ouverte des données pose un réel problème au niveau mondial. Et surtout, il y a l’importante dimension que l’intelligence artificielle est en train de prendre au niveau sociétal », a-t-il notifié. Il a conclu en rappelant que l’institut compte 64 doctorants. Depuis la création de l’école doctorale, environ 80 docteurs ont été formés. Ils font la fierté de l’institut dans différents domaines.

Pour le Prof. El-Hadji Bamba Diaw, cette 11e édition a tenu toutes ses promesses

Depuis plus de 50 ans, l’Institut 2iE veut répondre aux besoins de formation en ressources humaines qualifiées et en innovations technologiques du continent africain par la formation et la recherche appliquée dans les domaines du génie de l’eau, de l’assainissement, des aménagements hydroagricoles, du génie électrique & énergétique, de l’environnement, du génie civil-bâtiment & travaux publics et de l’entrepreneuriat.

Forte d’une gouvernance innovante organisée autour de 16 Etats membres et de partenaires privés, académiques, scientifiques, financiers, 2iE a également mis en place une politique d’internationalisation de ses formations qui le démarque des autres universités africaines.

L’institut s’est doté d’une stratégie internationale qui consacre son ouverture sur le monde avec plus de 100 partenariats académiques, scientifiques et avec des entreprises nationales et internationales.

Accrédités en Afrique par le CAMES (Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur) et en Europe par la CTI (Commission française des titres d’ingénieur), les diplômes d’ingénieurs de 2iE permettent aux diplômés de se présenter à une opportunité d’emploi plus large en Afrique, en Europe et Amérique du Nord.

SB
Lefaso.net