Ce mode opératoire, selon le directeur de la coordination et de la promotion des services sociaux, Taguieba Bazongo, est un document qui donne des orientations et des stratégies de comment accompagner les adolescents scolarisés ayant souvent des difficultés pour s’adapter ou qui sont confrontés à des fléaux minant leurs milieux. Il s’agit notamment des fléaux comme la toxicomanie, l’exploitation, la consommation de la drogue, et autres.

La mise en œuvre de ce mode opératoire vise donc à répondre à ce besoin, a-t-il dit. Tout en soulignant que le souhait du ministère et ses partenaires, c’est que ce mode opératoire devienne à terme un document d’orientation qui va permettre d’asseoir les bases d’une organisation assez parfaite dans l’accompagnement des adolescents dans les établissements.

Vue des acteurs ayant contribué à la mise en oeuvre de ce mode opératoire sur l’accompagnement des adolescents scolarisés

C’est pourquoi, en présidant la cérémonie d’ouverture au nom du secrétaire général du ministère en charge de la famille, le chargé d’études, Issaka Bangré, a dit attendre beaucoup de ce document qui se posera comme une référence en la matière. Ce, en permettant d’avoir des adolescents scolarisés en bonne santé et stables psychologiquement pour servir la nation de demain.

Taguieba Bazongo, directeur de la coordination et de la promotion des services sociaux

Cette diffusion de ce mode opératoire est également suivie d’un partage d’informations sur la capitalisation des bonnes pratiques en la matière. Au nombre des bonnes pratiques, la représentante pays d’ASMAE, Corrand Emilie, a cité, entre autres, la synergie d’action entre les acteurs scolaires, les parents, et les adolescents qu’il faut uniformiser dans tous les établissements, et éclaircir le rôle de chacun.

Corrand Émilie, représentante pays d’ASMAE

Tout en précisant que ce mode opératoire se tient dans le cadre de la mise en œuvre du projet Réussite qui vise à accompagner les jeunes par leurs pairs, les acteurs scolaires et autres afin d’éviter la déscolarisation. C’est donc une satisfaction de voir que ce mode opératoire est devenu une réalité et son attente, c’est qu’il puisse être vulgarisé et que les bonnes pratiques identifiées lors de la capitalisation soient mises en place auprès des adolescents, a-t-elle laissé entendre.

Soumaïla Haro, président du club ado du groupe scolaire Guinkouma

Ainsi faisant partie des premiers bénéficiaires de cette phase pilote, le président du club ado du groupe scolaire Guinkouma, Soumaïla Haro, s’est dit également satisfait des résultats. Il se dit désormais bien outillé, lui et ses camarades du club, pour aider les autres adolescents qui sont dans le besoin, mais également de les sensibiliser sur les fléaux qui minent les établissements scolaires du Burkina.

Yvette Zongo
Lefaso.net