Le FONAENF s’est appuyé sur quatre axes pour la réalisation de ses activités dont l’amélioration de l’accès à l’éducation non formelle, l’amélioration de la qualité de l’éducation non formelle, la mobilisation des ressources et le pilotage et gouvernance de l’éducation non formelle.

Ibrahim Sanon, secrétaire général du MENAPLN, représentant le ministre à la cérémonie d’ouverture de l’assemblée générale.

Il ressort de son bilan des deux dernières années (2021 et 2022), un taux de réalisation de 92% des activités. C’est un plan d’action 2021 et 2022 exécuté en cohérence avec la stratégie du contunium éducatif et de programmes spécifiques.
Selon le ministre de l’éducation nationale de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, représenté par son secrétaire général à la cérémonie d’ouverture, ce cadre offre un cadre de dialogue inclusif autour des défis à relever pour une revitalisation de la gouvernance de l’éducation non formelle. « Nous attendons de cette 11e assemblée générale que l’éducation non formelle (ENF) puisse accompagner l’éducation formelle. Également que l’on puisse réformer l’ENF vers l’inclusion et l’entrepreneuriat des jeunes », a ajouté Ibrahim Sanon, représentant le ministre de l’éducation nationale.

Au niveau du premier axe d’amélioration de l’accès à l’éducation non formelle, le FONAENF enregistre 154 415 apprenants à des métiers avec 71% de filles et de femmes. Aussi, 3 498 déplacés internes adultes ont bénéficié de formations. Il est donc important pour le directeur du FONAENF, Yombo Paul Diabouga, que des stratégies viables soient trouvées afin de poursuivre la promotion de l’éducation non formelle partout où il y a besoin.

Durant deux jours les participants vont réfléchir les stratégies d’intervention de l’éducation non formelle dans les zones à fort défis sécuritaires.

D’où le thème retenu pour cette assemblée générale est : « Gouvernance inclusive de l’éducation non formelle au Burkina Faso : quelles stratégies d’intervention dans les zones à fort défis sécuritaires ? »

Le Fonds pour l’alphabétisation et l’éducation non formelle a été créé en mars 2002 sous la forme d’une association d’utilité publique. Présent dans les treize régions du Burkina, il a pour but d’apporter sa contribution dans l’effort national d’alphabétisation et de formation des communautés en se positionnant comme un instrument de développement endogène.

Farida Thiombiano
Lefaso.net